(Suite du dialogue entre le Torrentiel et un croissant de lune, chronique 16,
Envoyé par Croissant de lune, le 26 février 2011 à 18h46
Mon Torrentiel.
Précédemment, j'ai fait part de mes craintes, en rapport avec certaines rumeurs d'ingérance militaire étrangère dans l'affaire Lybienne. Cette menace s'éloigne, semble définitivement écartée!
L'élysée, Londres et la Maison Blanche ont laissé filtrer des informations en ce sens, avec l'odieux prétexte rebattu, d'ingérance humanitaire. Ce prétexte, dont l'usage est fort éculé, convient bien au caractère profondément ambiguë de ce que je nomme Croisérisme, il revêt la vérité de mensonge et le mensonge de vérité. Plusieurs faits advinrent, qui rendirent ce genre de projet plus hasardeux, voire inconcevable.
Si l'Occident a quelques droits, néanmoins, ce serait la poursuite régulière des fournitures et livraisons, selon les contrats signés. Cela ne relèverait, en droit, que d'une revendication dialectique et juridique, et, si d'aventure un fournisseur de ressources énergétiques et premières, décidait souverainement de suspendre ses livraisons, voire même, si d'aventure, il détruisait ses propres ressources, le principe de souveraineté interdirait toute ingérance, ne permettrait que des remontrances et rien de plus! Pourquoi fallut-il, en cette occurrence, que l'Occident laisse filtrer des menaces, au lieu de s'en tenir à ses justes demandes? C'est que le suprématisme a la vie dure, et jusqu'à un certain point, n'est pas toujours lucide et conscient! Dans la conjoncture Lybienne actuelle, juste une excuse, et encore, les Occidentaux peu informés, auront craint que le tyran aux abbois, n'ait encore le moyen de détruire les structures gazo-pétrolières. Ils ont craint aussi que les insurgés ne créent pas, avec la célérité voulue, une entité capable d'assumer les responsabilités Lybiennes et d'honnorer les contrats.
Or, voilà que les insurgés, se sont assurés des gisements et structures, et par suite des défections militaires nombreuses, le tyran n'est plus en mesure d'exécuter ses menaces. Les insurgés se sont emparés des champs et des structures, mais ils ont coupé les approvisionnements par holéoducs. Cette action a deux buts. Le premier, le plus apparent, mais le moins authentique, c'est de prévenir les destructions intempestives. Le second, plus authentique, est de dissuader une quelconque ingérence, puisque c'est l'insurgé, qui a la main posée sur les ressources et a pouvoir souverain sur elles. L'interruption des écoulements répond en partie à un souci de sécurité, au cas, ou malgré tout, les conduits soient endommagés ou explosent. Mais en même temps, c'est un élément de pression, qui laisse entendre, aux arrogants d'au-delà des mers, que l'Arabe libre est fermement résolu à ne plus soufrir aucune menace, si insinuante fût-elle. Autrement dit, les Croiséristes sont avertis d'avoir à économiser leurs menaces, ou d'avoir à les exécuter. Dans cette occurrence, l'Arabe libre leur promet que nos terres libres et ardentes le seront assez, pour brûler leurs bottes et leurs pieds! Les insurgés Lybiens de l'intérieur, ont su formuler ces mises en garde, suffisamment, pour qu'aucun doute ne soit permis!
Il y eut réponse ferme aux menaces, il y eut main-mise sur les ressources et leur libération, et réapropriation, il y a aussi le processus aussi rapide que possible, de la mise en place d'une autorité nationale, qui d'avance, prévoit de tenir les obligations Lybiennes à tous égards. Rien n'y manque, pas même l'obligation de ce qu'on doit à tout ressortissant ou immigré, y compris aux aix-mercenaires, saisis et capturés! J'ignore si l'histoire fournit pareils exemples de mansuétude. Car, en effet, l'Arabe est pardonnant, l'Arabo-Musulman, n'est pas inexhorable. Un des savants Lybiens, a seulement averti les gouvernements Africains du voisinage, de ne pas collaborer aux recrutement de mercenaires, sous peine de suites judiciaires et de conséquences fâcheuses dans les relations bilatérales. Déjà, le Botswana, qui se sait peut-être impliqué, s'est-il empressé de rompre ses rapports avec le tyran. Or, c'est surtout l'éthiopie, Sioniste et pourrie d'évangélisme, qui serait la première pourvoyeuse. Certes, la chute de cette gouvernance byzarre, obligera certains Africains, à réévaluer sérieusement le bon voisinage que nous nous devons mutuellement. C'est assez considérable pour être remarqué, qu'en dépit de ces actions meurtrières de tels mercenaires, l'Arabe n'a pas la haine longue, et rien ne semble sustenter, pour l'instant, un quelconque revanchisme facile au détriment de l'Afrique. Que de leçons de grandeur, on peut imposer, à ceux d'au-delà des mers, qui se sont apropriés exclusivement, et ont monopolisé le principe d'amour universel! Nous commençons à nous voir tels que nous sommes, à savoir ce que nous valons, et ce que valent nos contempteurs! C'est que la Nation est juste et saine, rendue méconnaissable à force d'adversité et de calomnies!
J'ai le grand déplaisir d'entendre comment réagissent et s'expriment certains gouvernants d'Amérique Latine, ceux des altairs et autres Marxistes! Bien vrai, qu'en certaines heures, le colonel leur porta une main secourable. Car en fait, il fut révolutionaire. Au fond, sans son narcissisme excessif, il eût fait de grandes choses. Il succombe, en partie, parce que ne voulant pas créer une armée classique, il a fait vivre, ce principe révolutionaire du peuple en armes. Le peuple en arme s'est contre lui, insurgé. Pourtant, le principe est valable, et mérite d'être partout généralisé. Il meurt du peuple en arme, et de la démocratie directe. Qu'est-ce qui a cloché? Qu'il ne fut pas assez solide et sincère, pour entendre les vrais jugements du peuple, pour entendre d'autres voix que la sienne. Très comparable à Néron, il s'est trop écouté parler. Or, les errances et les délires étaient une conséquence fatale. Tantôt vaguement Marxiste, tantôt Islamiste, il a seurfé en permanence dans les idéologies et les doctrines, et s'est cru grand penseur et philosophe. Il y a qu'il n'écouta personne à part lui-même, il y a aussi qu'étant seul juge, il eut des complaisances infinies, comme le démontreraient les pillages du trésor, en faveur de sa famille et de son clan! Triste fin que celle-là, car ce n'est pas un tyran ordinaire. Aprenons pour toujours, que nul n'a raison, par le seul fait de n'être pas contredit! Comme l'enseigne notre Hazmi Bchara, la démocratie, c'est le multi-colore. Qu'on prenne soin d'avoir des contradicteurs, c'est le moyen de se tromper le moins! Du choc des idées jaillit la lumière, ou au moins, il en résulte de moindres erreurs. Notre doctrine enseigne de décider dans la concorde, de gouverner par la consultation! Dieu est vraiment grand, qui enseigne et montre la voie droite, qui assure la victoire aux justes, tant qu'ils demeurent dans la justice.
Croissant de lune
lundi 28 février 2011
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