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mercredi 9 novembre 2016

La paix au monde!

Victoire de #Trump. La France, l'Europe s'affolent. Angela #Merkel, oubliant quelle est sa situation de vassal par rapport aux Etats-Unis depuis la seconde guerre mondiale, retrouve les accents de son père le pasteur pour prêcher les Etats-Unis comme elle prêche l'Europe et négocier à quelles conditions l'Allemagne sera l'alliée des Etats-Unis. François Hollande est grave et emboîte, après son ministre des affaires étrangères, Jean-Marc #Ayrault, le pas à notre ambassadeur de France aux Etats-Unis pour dire qu'un monde s'effondre. La France et l'Allemagne sont marrys de ne pouvoir continuer avec Hilary la guerre froide contre #Poutine recommencée avec Barak #Obama. La victoire de #trump achève ce que la présence de #Jean-Marie Le Pen avait commencé au second tour de l'élection présidentielle de 2002. "La France a peur", les marchés dévissent. Les médias qui croient que la politique se fait à la corbeille, oublient qu'ils dévissent toujours en cas d'imprévu. La rue européenne imite l'opinion de ses médias. Ceux-ci n'avaient pas envisagé la victoire de trump. Ils prédisent que les temps seront durs. Ils sont déboussolés devant le premier président protectionniste qui arrive à la tête des Etats-Unis depuis les années 30. Ils ne veulent pas de ce saut dans l'inconnu. Ils n'en décrivent pas les racines : le refus d'une mondialisation de moins en moins heureuse qui paupérise les travailleurs, mal-loge et mal-soigne un quart de la population des pays riches, promeut de par le monde de gigantesques déplacements de population organisés par des passeurs traficants jamais inquiétés, et tiers-mondise jusqu'aux pays développés. Ceux qui dénoncent cette mondialisation font preuve de #populisme. De quoi le #populisme est-il le nom, comme interrogent les philosophes qui ont pignon sur rue? D'une peur du déclassement, d'un désir de souveraineté sans doute, mais surtout de se recentrer pour rebâtir un modèle de société que l'économie est en train de détruire. Le #populisme est un désir de refaire peuple. Ou encore: Le populisme est le nom de l'aspiration du prolétariat à être gouverné dans son intérêt, fût-ce par un milliardaire conservateur. L'Amérique aime le changement. En 2008, elle avait voté pour le messie. On supposait qu'il le serait puisqu'il était noir. Mais #Obama n'était qu'un homme. Il n'a pas spécialement démérité, mais avait déçu comme déçoit un homme. En 2016, la victoire de #Trump signe la revanche des sudistes. La victoire des petits Blancs de l'"Amérique profonde". L'Amérique n'a pas voulu remettre le couvert dans la lutte des minorités qu'est devenue la démocratie après avoir servi de ring à la lutte des classes. Les Américains n'ont pas voulu croire que le messie serait une femme. La dissidence de #Trump n'est pas sympathique. Les dissidents européens qui sont sur la même ligne politique ne le sont pas davantage. Du moins ne sont-ils pas mielleux et sournois comme les propagandistes de la mondialisation malheureuse. Ces derniers vous parlent de droits de l'homme en projetant une forme tout à fait nouvelle de guerre mondiale: la guerre de tous contre un. De tous, entendez de toute la communauté international. Contre un, l'ennemi public mondial de l'heure. C'était #Daech, c'était #Poutine. Il n'était pas question de combattre #Daech aux côtés de #Poutine. Les Etats-Unis comme gendarmes du monde étaient chargés de désignés l'ennemi public du monde et du jour. Or voici qu'il leur échoit un président isolationniste, qui veut se couper du monde et se désinvestir de ces guerres étrangères. #Trump n'est pas le messie, il décevra comme un homme. Quand #Obama fut élu, Jacques #Attali suppliait: "Mon Dieu, qu'il puisse nous décevoir!" #Trump me décevra sans doute. Je serais déçu s'il ne foutait pas la paix au monde. C'est tout ce que je lui demande.

lundi 7 novembre 2016

Débat islamo-chrétien vif et bien tenu

Je m’efforce de ne pas beaucoup aimer l'abbé #guy Pagès. Mais j'en ai toujours au fond de moi pensé ce qu’en écrit ci-dessous le Croissant de lune. Il est l'un des derniers prêtres à agir et prier pour convertir les musulmans. Donc il a le sens de l'apostolat, et ce sont ses confrères qui l'ont perdu. Est-ce pour cela que l'archevêque de Paris le laisse dans une paix relative ? Donc, sur recommandation du Croissant de lune, « Assalamou 'alaïkoum, voici une vidéo de débat moins spectaculaire que je n'aurais attendu. Il met aux prises l'abbé Guy Pagès au studieux Karim Al-Hanifi, je crois qu'ils sont de taille. La vidéo dure une heure et demie environ, elle n'est pas d'excellente qualité, il faut monter le son. Il faut en plus du son, mettre son attention en éveil, parce que si des nuances ténues nous échappent, nous ne comprendrons pas la trame du débat. Il est je crois de haute tenue, justement pas trop spectaculaire, j'ai dit vif mais il y a plus vif, disons qu'il est rigoureux et sans concession, la rigueur intellectuelle est une vertu dans l'absolu surtout en ces temps d'idées vagues, où se dissout le discernement. Ce n'est pas franchement à la portée de tout le monde, bien que gardant mes oreilles bien ouvertes, ma lucidité ne fut pas suffisante à tout saisir, j'en ai pris beaucoup mais beaucoup m'a échappé. Donc, bien régler le son et la vigilance, suivre ce qu'on peut, prendre ce qu'on peut. Je pensais que le débat serait plus vif que ça, parce que l'abbé Guy Pagès est coriace, je ne conseille pas du tout aux Musulmans trop sensibles ou insuffisamment armés d'écouter les vidéos de l'abbé tout seul, sans contradicteur de bonne taille. Mais ici, il trouve à qui parler. Le sujet de la controverse est la question suivante, Mohamed est-il vrai prophète sous-entendu selon les crytères consignés dans la Bible, les crytères selon lesquels on fait le distingo entre les prophètes et les faux prophètes, puisqu'il y en eut de tout temps. L'abbé commence à objecter selon ses pré-supposés à lui, que le Christ étant Dieu, il n'y a plus besoin de prophète après lui. Puis, comme l'argument est redressé, il revient en se repliant sur la notion de "messie" qui devrait, croit-il, clore la prophétie. Très patiemment, l'érudit Karim Al-Hanifi parvint à ce que ces présupposés ne vaillent pas argument. Puis, j'ai appris une chose étrange, le parallélisme et la symétrie entre l'alliance faite à Isaac ala-hi assalem et la promesse faite à Ismaïl 'alayhi assalem. Et la symétrie va jusqu'au nombre d'enfants des deux fils d'ibrahim 'alayhi assalati wa assalem. Troublante symétrie. L'hypothèse que le Musulman pose est qu'après la rupture de la première alliance, la promesse se réalise lors de la prophétie Mohamédienne. Il y a aussi une chose que je ne voyais pas avant, lorsque les Musulmans débattent de ces choses avec des Chrétiens, rien absolument rien ne les oblige à considérer tel élément de source comme apocryphe uniquement parce que les chrétiens le considèrent comme tel. Surtout, si l'élément situé comme apocryphe est validé par les sources de révélation Islamique. Et ça en change des choses. Dès lors, les deux bons débatteurs ont été obligé de conclure qu'il n'y a pas de conclusion, pas d'accord possible, ce qui est une manière intelligente de conclure, on s'accorde sur un constat, moi, ça me plaît, la rigueur intellectuelle me plaît. Aux yeux d'un public virtuel, qui serait totalement indifférent aux deux causes, j'ignore quel serait le verdict. Voici donc la vidéo, pour l'écouter il faut prendre son temps, ouvrir bien ses oreilles et son attention vigilante, si on veut en capter un minimum. En revanche, je répète que je déconseille aux Musulmans un peu sensibles voire aux autres d'écouter les nombreuses vidéos de l'abbé tout seul, sauf à se blinder, parce qu'il y fait on va dire une propagande à mon avis excessive, voire comme ils disent, contre-productive de son point de vue à lui. Parce que l'homme s'est mis en tête de convertir des Musulmans, quelque part, c'est légitime de son point de vue, mais ses arguments sont tellement bâteaux! Il s'ennorgueillit de quelques convertions qu'il prend bien soin de publier et mettre en scène, mais je me demande s'il compte parmi ses ouailles ceux qu'il aura lui-même poussé vers l'Islam, parce que ça se pourrait bien. D'ailleurs j'ignore en toute rigueur comment un Musulman pourrait se faire Chrétien, du moment qu'il peut lire les évangiles, il n'est pas dans la situation de quelqu'un à qui on annoncerait une nouvelle puisqu'il l'a déjà reçu. Il peut objecter avoir déjà reçu ou pouvoir recevoir les enseignements des évangiles sans se déjuger, tandis que le chrétien lui, ne peut pas recevoir la prophétie Mohamédienne comme vraie sans cesser par là même d'être Chrétien, ce sont deux cercles concentriques, l'un peut recevoir et l'autre pas. Enfin, ça, ce que je dis là, ce sont des réflexions personelles, bien qu'assez rationelles et simples finalement. Mais ces choses-là ne sont-elles que simples et rationelles? Ce n'est pas sûr. Qu'Allah nous dispense une nuit dans la paix. https://www.youtube.com/watch?v=SiW5hBJJCgk Croissant de lune »