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jeudi 29 juin 2023

Naël ou Lola?

Pour une fois, je soutiens Sylvain qui "soutien[ le policier qui, par son geste volontaire ou non, a peut-être sauvé la vie de beaucoup de gens, si le djeun chance pour la Ceufran avait obéi et s'était tenu tranquille il serait encore en vie, c'est trop facile d'accuser le policier, ce gamin était une bombe roulante dangereuse et il fallait le stopper par tous les moyens."


Je soutiens le policier et je conteste le concept d'indépendance de la justice, quand j'entends le procureur de Nanterre, au terme d'une conférence de presse détaillant les faits de manière parfaitement objective, conclure en infraction avec tout son récit, que, pour protéger l'enquête, il faut que le policier soit placé en détention provisoire sous le chef d'"homicide volontaire". La justice ne veut pas protéger l'enquête, elle veut protéger la paix civile d'une France aux mains des caïds, d'une France al-Qaïda, qui menace de jouer un remake de "black live matters" combiné à "Justice pour Adama" et aux émeutes de 2005, dont les médias, en célébrant chaque année leur anniversaire pendant au moins dix ans, semblent avoir une nostalgie malsaine.


Je soutiens Sylvain et je soutiens la présomption de légitime défense pour la police portée par Marine Le Pen lors de sa campagne électorale.


Je m'appuierai sur ce qu'écrit Michelle D-Leroy avec sa pondération habituelle:

 "Tous ceux de la gauche, donc comme il faut, qui s'alarmaient dernièrement de la récupération par l'extrême droite de l'affaire d'Annecy, récupèrent eux-mêmes très largement cette affaire par médias interposés." 

J'avais moi-même écrit ceci avant-hier:

"À la mort de la petite Lola, la famille ne voulait pas que l'on récupère ce drame et la télévision publique a fait de ce "refus de récupération" un documentaire de "la Fabrique du mensonge".

Après l'agression de Bordeaux, la famille ne voulait pas que l'on récupère le drame d'une grand-mère et de sa petite fille renversées, molestées et dépouillées dans l'entrée de leur immeuble.

Ce matin, à la suite d'un refus d'obtempérer", "un conducteur de 17 ans a été tué par un policier au volant de sa (sic) voiture" (pour rappel, la loi qui accorde le permis aux mineurs de 17 ans vient de passer et n'est pas encore appliquée.

La télévision publique récupère ce drame ("France 5", "C'est à vous" par exemple). La famille ne s'oppose pas à cette récupération."

Tout à l'heure, sur "Cnews", Jean-Marc Morandini (que je n'apprécie pas) rappelait à raison qu'il ne faut pas se balancer des morts à la figure. Pourtant je ne peux me retenir d'un réflexe Lola contre Naël. Car les pouvoirs publics ont depuis longtemps oublié Lola et Lola était parfaitement innocente.


Je cite à nouveau Michelle D-Leroy:


"Le gouvernement et le Président s'agitent et câlinent parents et amis du jeune Naël parce qu'ils craignent les débordements."

Hier soir, dans la même émission "C'est à vous", le maire de Nanterre, avec une voix larmoyante, promettait à la mère de Naël que sa municipalité "ne lâchera[it] rien" pour que "la justice passe" et que le policier incriminé soit condamné avant enquête.  Que je sache, le maire est le premier officier de police de sa ville. Le maire de Nanterre a donc gravement manqué au devoir de soutien de la police de sa ville.


Mathieu Béliard diffusait la réaction de la mère de Naêl:

"Bande de bâtards, vous avez tué mon fils."

Et quand il la reproduisait, il omettait "bande de bâtards" (ainsi qualifiait-elle la police) pour ne retenir que: "Vous avez tué mon fils", douleur devant laquelle on ne peut que s'incliner. Il répercutait l'appel qu'elle avait lancé à "une marche blanche"(à laquelle participerait le maire de Nanterre), mais il occultait que l'appel complet était "à une marche blanche et de révolte".


Et Emmanuel Macron? À l'entendre, la nation devait porter le deuil de Naël. Cela n'appelait-il ou à tout le moins ne légitimait-il pas les émeutes qui allaient suivre? Ces pompiers pyromanes ont beau jeu de condamner les premières nuits de violence urbaine qui ont réagi à la mort de Naël, quand aucune réaction violente n'a suivi la mort de Lola.


Ces émeutes sont-elles du pain bénit pour les médias et pour le gouvernement? Pour les médias, elles créent du sensationnel. Pour le gouvernement, elles sont un dérivatif aux manifestations de nature politique qui ont émaillé les six ans de présidence macronienne, des Gilets jaunes à la réforme des retraites, en passant par les opposant (dits anti-pass ou anti-vax) à la politique du "debout, assis, couché" qui a prétendu servir de remède à la pandémie covidique, qui semble avoir disparu des écrans radar sans que personne n'y trouve rien à redire. Le Covid doit avoir disparu ou avoir cessé d'être dangereux, et c'est sans doute à cause de lui que l'hôpital est malade... 


(Posté sur le blog de Philippe Bilger au pied de ce billet:


Justice au Singulier: Mal à ma ou à la France ? (philippebilger.com)

)

mardi 27 juin 2023

Jean-Michel Fauvergue et la radicalisation policière

https://www.philippebilger.com/blog/2023/06/entretien-avec-jean-michel-fauvergue-1.html#comments


Difficile et ridicule, quand on n'en est pas un soi-même, de commenter les propos d'un héros confronté au terrain qui raisonne d'après son expérience, et Jean-Michel Fauvergue en est certainement un. Il parle bien du rôle du chef à l'avant et à l'arrière, du succès qui est celui de l'équipe quand elle a réussi à "libérer les otages", ce qui est "sa première finalité", et de l'échec du chef quand l'opération a mal tourné. Mais comme le citoyen doit faire preuve d'esprit critique, je me risque à cet exercice aisé où l'art est difficile.


Jean-Michel Fauvergue explique que son plus grand succès est l'Hypercacher et fait l'impasse sur la guerre des polices, qui serait d'origine administrative et aurait interdit à la BRI et aux soldats de l'opération Sentinelle d'intervenir au début du massacre du Bataclan. Il n'en relève pas moins que le lieu de ce massacre fut pour lui le plus traumatisant et qu'il a du mal à en parler, c'est sans doute pourquoi il ne veut pas entrer dans la polémique. Jean-Michel Fauvergue, qui n'a pas pu faire grand-chose au Bataclan, a pourtant été tenu pour un grand chef du RAID et cette réputation a beaucoup compté dans sa médiatisation.


Je lui ai toujours trouvé des difficultés d'élocution qui ne pouvaient pas en faire un tribun politique (mais ça n'a rien à faire ici). Il nous expose  dans cet entretien, en ayant gagné en aisance depuis qu'il n'est plus député, qu'avec son copain du GIGn et parce qu'ils étaient copains, il est à l'origine d'un changement de doctrine qui consiste à supprimer la négociation dans le cas d'un islamiste radicalisé parce que ça fait perdre du temps et que la négociation permet au djihadiste de se mettre en scène et lui donne une tribune, comme elle en a donné une à Mohamed Merah, qui lui a permis de dire que nous aimions la vie et qu'il aimait la mort. 


Mais Jean-Michel Fauvergue nous expose surtout assez tranquillement que, dans un monde qui se radicalise, il ne faut pas donner leur chance aux radicalisés, une chance toute relative d'être pris vivant et mis à la disposition de la justice pour qu'ils puissent purger leur peine et au-delà regretter, se réformer et mesurer leurs actes.


Autrement dit, Jean-Michel Fauvergue assure qu'il faut très vite donner l'assaut au risque de pratiquer sans état d'âme la peine de mort contre les terroristes.


Il nous explique aussi qu'il l'a joué malin avec son copain du GIGN pour en convaincre Bernard Cazeneuve qui ne demandait qu'à être convaincu, comme Manuel Valls, avec sa théorie des "deux gauches irréconciliables". Ou la dérive d'une gauche qui s'est fait une publicité d'avoir aboli la peine de mort sous le premier Badinter (devenu entre temps, sous Macron, et au terme  d'une longue vie politique le fossoyeur  du code du travail, mais "Le droit avec Badinter et le tordu avec Roland Dumas" n'ont rien à faire ici), et une gauche qui achève de se perdre, après avoir substitué la rigueur au changement sous le premier Mitterrand, en rétablissant sans le dire, sous François Hollande devenu néo-conservateur et voulant pousser Barak Obama à s'engager dans la guerre en Syrie, la peine de mort contre les terroristes, là où la rétablir contre les pédophiles ne souffrirait pas de discussion.


Tout cela dans un contexte où, depuis 2013, la répression policière contre tout type de manifestants a considérablement progressé et où on essaie de mettre sur le même plan, particulièrement depuis "la Manif pour tous", la droite propre sur elle ou encore les femmes voilées et les détenteurs de kalachnikov.


Alors quand j'entends que Jean-Michel Fauvergue a mis au point en devenant député "par hasard", lui qui est toujours allé "au bout de ses rêves", un "continuum de sécurité", ce n'est pas de nature à me rassurer. 

samedi 10 juin 2023

Louis Desfontaines et la confession de Georges Marchais

En exergue de ce commentaire, je vais raconter cette anecdote dont je ne reviens pas d'avoir été le témoin indirect et que mgr Gilles Hannequin, ancien curé de St-Germain l'Auxerrois et alors aumônier de l'hôpital Lariboisière (nos relations se sont tendues depuis pour des raisons personnelles), m'a autorisé à révéler.


J'étais le pianiste aveugle de la chapelle de l'hôpital qu'il desservait et nous y célébrions deux messes, une le jeudi après-midi et une autre le dimanche matin, en théorie pour les malades et en pratique pour les gens du quartier st-Vincent de Paul. Mon amie Marie-Véra Maixandeau accompagnait la messe du jeudi après-midi et elle me réservait celle du dimanche matin, car elle n'aimait pas se lever tôt.


Le dimanche où Georges marchais est mort, Gilles Hannequin devait me chercher au métro gare du Nord direction porte d'Orléans comme nous en avions pris l'habitude. Le temps passe, l'heure de la messe approche et toujours pas de Père Gilles en vue. Je me résigne et rentre chez moi, rue Lécuyer, au métro Marcadet, dans le XVIIIème arrondissement. Arrivé dans mon studio, j'ouvre ma radio. J'apprends que Georges Marchais vient de mourir à  Lariboisière. Je devine que le bruit médiatique de cette mort est la cause de la défection de mon aumônier qui a dû être alpagué par les journalistes pour lui demander ce qu'ils pensent de la mort de cet athée notoire, à moins que celui-ci ne l'ait appelé et que ce ne soit une autre cause de plus discret grabuge.


Quelques années plus tard, au cours d'un déjeuner de départ réunissant trois personnes dont moi dans une brasserie en face de l'hôpital dont j'ai oublié le nom, je l'interroge: "Mais est-ce que Georges Marchais a demandé à vous voir avant sa mort?" "Oui, il a demandé à me voir." "Et ce n'est pas vous qui avez demandé à rencontrer Georges Marchais?" "Non, ce n'est pas moi." Gilles Hannequin avait une pensée assez traditionnelle, mais il n'était pas dom Camillo, voulant à tout prix l'emporter sur Pepone. "Et est-ce qu'il s'est confessé à vous?  Est-ce pour cela qu'il a demandé à vous voir?" "Oui, il a demandé à se confesser." "Et est-ce que vous m'autorisez à le révéler publiquement?" "Oui, je vous y autorise." Ce n'est pas la première fois que je le fais sans être un adepte des conversions in extremis auxquels je trouve le même intérêt qu'à l'affaire Léo Taxil ou à la figure d'Enthime Armand-Dubois dans "les Caves du Vatican" d'André Gide, mais l'intéressé ne m'a jamais fait savoir que je trahissais un secret ou que je pratiquais une quelconque diffamation, et j'attends toujours le démenti de ce que je répète ici.


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Justice au Singulier: Entretien avec Léon Deffontaines (philippebilger.com)


L'entretien avec cet inconnu (Léon Desfontaines, qu'il me pardonne!) permet au grand public dont je fais partie de traquer les "signaux faibles" (je ne sais ce qui a mis cette expression à la mode) d'une bifurcation à droite du parti communiste français depuis l'ère Fabien Roussel:


"Je n'ai pas de haine envers les riches, même envers Bernard Arnault. Je pense que le terme "riche" doit sortir de notre vocable." (Léon Desfontaines, 48:36 mn). Ca nous change de François Hollande qui disait qu'il n'[aimait] pas les riches".


"Je m'appelle Léon Desfontaines, j'ai un beau nom, donc ma famille a un atavisme de droite auquel seuls mes parents, chrétiens de gauche,  ont résisté". C'était important pour Fabien Roussel d'avoir un appât en la personne de ce rallié  comme dauphin à presque particule parmi la jeunesse communiste.


A Philippe Bilger qui, à 32:34 mn, fait le coup au jeune Desfontaines du "bel autrefois" sur l'air d'"Il n'y a plus d'enfant", le secrétaire des Jeunes communistes répond sans se démonter, non pas l'insolent: "T'en fais pas, mon pépère, on en r'fera!",mais: "Je ne veux pas entrer dans le conflit de génération" et opposer à ceux qui disent que les jeunes ne savent rien ceux qui répondent aux vieux qu'ils devraient avoir honte de leur laisser un monte dans cet état. Signal faible de conservatisme communiste doublé du coup de pied de l'âne au "vieux con" qui prend la peine de l'interroger... Pardon Philippe, ce n'est évidemment que du discours indirect  libre visant à  reproduire les avoinées du jeune Aliboron....


"Contrairementà mes jeunes camarades de Lutte ouvrière ou même de la France insoumise, je n'ai pas beaucoup de culture marxiste. J'ai certes lu "les philosophes" comme Rousseau et Marx, mais de ce dernier je n'ai lu que "le Manifeste du parti communiste." Ça tombe bien: mon mentor Fabien Roussel a publié le "Nouveau manifeste du parti communiste"." 

Voulant comprendre qui l'avait emporté au PC sur Pierre Laurent et pourquoi, je l'ai lu moi aussi et l'ai trouvé très à gauche, derrière l'apparence affable du président du groupe communiste à l'Assemblée nationale qui, homonymie prénominale oblige, fait penser à André Lajoignie, autre ancien candidat communiste très bonhomme à la présidentielle, bien qu'ayant succédé à Georges Marchais; mais c'est un manifeste très contestataire que le néo-manifeste de ce tandem, je serais incapable de me rappeler pourquoi, ma lecture date de sa parution. Donc un manifeste contestataire et peu marquant, mais néanmoins efficace, si j'en juge, non par le souvenir impérissable que m'en a laissé sa lecture, mais par le fait que c'est ce manifeste qui a conduit le tandem formé par le président du groupe communiste à l'Assemblée nationale, très respectueux du parlementarisme (comme son prédécesseur Alain Bocquet et par contraste avec ses collègues insoumis) et le député frais moulu du NordFabien Roussel.


"Le parti communiste" de Fabien Roussel "est plus mal à l'aise au sein de la NUPES" (PB) qu'Olivier Faure, dont le parti, du temps des "deux gauches irréconciliables" (de Manuel Valls relevé aujourd'hui même par Bernard Cazeneuve fondant une drôle de "Convention" façon BFM business), ne voulait en aucun cas renouer avec la gauche plurielle.


Pierre Laurent était très poli et savait parler avec un accent parisien de second couteau (comme Sophie Binet ou Philippe Martinez qui semblait un peu plus authentique), à tous les intellectuels de droite. Fabien Roussel se réconcilie les beaufs et Léon Desfontaines explique que certes, "le bonheur est une idée neuve en Europe", mais qu'il est dans le barbecue, contrairement à ce que pense Sandrine Rousseau, pour qui "allumer le feu" est le comble du machisme. Bref, Léon Desfontaines est, après Fabien Roussel, sur la ligne d'Alain Soral qu'adopte François Ruffin du bout des lèvres: la gauche du travail rejoignant la droite des valeurs,  la gauche carnivore adepte du barbecue, et misant sur le beaufisme anti-Cabu,  contre l'intellectualisme d'un Pierre Laurent ou d'un Jean-Luc Mélenchon, à qui le premier commença par faire la courte échelle avant de s'apercevoir que l'insoumis trotskiste allait dévorer tout cru ce communiste orthodoxe et bien élevé de Pierre Laurent,  lui aussi devenu sénateur, mais avec des usages. C'est que le secrétaire général du parti des prolétaires avait des manières, mais le lambertiste insoumis criait volontiers "du balai!" en postillonnant dru et cru.


Dans la roue des Lajoignie-Chassaigne, Fabien Roussel revient à la ligne Marchais et reprend les taquineries droitières de l'ancien député du Calvados à l'accent bizarre, ancienne recrue du STo, flattant le prolétariat sur sa conception assez xénophobe de l'impossible "division du travail" entre "nationaux" et "étrangers", se souvenant que Staline avait commandé à Maurice Thorez de ne pas contrarier le nationalisme du général De Gaulle et de ne pas prétendre prendre le pouvoir sur un credo internationaliste tant que le Komintern n'en aurait pas décidé autrement.


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Selon Léon Desfontaines, le parti communiste serait le dernier salon où l'on débat. On débat beaucoup dans l'ancien partit du goulag, et on ne débat plus du tout chez le trotskiste chavéziste et maoïste qui dirige les insoumis de manière dictatoriale en pestant contre le pouvoir personnel du président de la Ve République. "C'est moi qui modifie mon mentor et non pas mon mentor qui me modifie", assure Léon Desfontaines qui en veut pour preuve qu'il se passe chez les jeunes communistes ce qu'il se passe à la CGT depuis la charte d'Amiens: le secrétaire général de la CGT n'a jamais reçu aucun mandat du parti communiste, mais il est depuis toujours un adhérent ou un compagnon de route qui a carte blanche et "tribune libre" à "l'Humanité". C'est avec les mauvais tours dans lesquels on fait les vieux pots qu'on continue de faire la meilleurs soupe électorale, un peu comme pour le Nouveau monde de Macron par rapport à l'ancien que représente Brigitte, qu'on n'a jamais vu périr et c'est sans doute heureux.


Autre signal de droite très inquiétant pour la gauche. PB demande: "Est-ce que l'influence déterminante de la personnalité de Fabien Roussel" (comme si Fabien Roussel avait une personnalité!) "n'est pas la démonstration la plus éclatante de l'erreur commise que seules les idées comptent?" ET le mentoré d'abonder: "Oui, je pense que c'est une erreur d'analyse de penser que seules les idées comptent."  Donc notre jeune idéaliste ne croit plus que seules les idées mènent le monde. Et de préciser: "Le parti communiste a été un des plus virulents contre la VE République lors de son instauration", mais il est tellement plus confortable de revenir au "principe du chef" incarné par Fabien Roussel. 


En quoi l'hyperprésident diffère-t-il 

du président du présidium du soviet suprême? "Fabien Roussel a été sur Staline d'une étonnante ambiguïté." (PB)