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mercredi 18 août 2021

Le Vietnam islamo-terroriste du gendarme du monde onze-septembriste

Dominique Jamet écrit dans "Valeurs actuelles:" 



"Il y a vingt ans, à quelques jours près, les Etats-Unis, frappés en plein cœur par les attentats perpétrés contre le World Trade Center, prenaient la tête d’une coalition qui chassait du pouvoir et du pays, les talibans, hôtes et complices d’Oussama Ben Laden. Leur but, affiché, était clair : arracher l’Afghanistan à l’obscurantisme et à l’arriération, le faire passer du Moyen Age à la modernité, opposer une barrière désormais infranchissable aux entreprises de l’islamisme. Vingt ans après, ils quittent le pays, la queue basse, sans avoir su, ni y établir, ni y faire régner, ni y faire aimer la démocratie, telle qu’elle s’incarnait dans des clans serviles et corrompus. Quelques milliers de soldats occidentaux, quelques dizaines de milliers d’auxiliaires locaux, quelques centaines de milliers de civils sont morts, quelques milliers de milliards de dollars ont été dépensés. Pour rien. Les talibans sont de retour, plus forts que jamais, et des millions d’Afghans livrés à l’impitoyable loi des vainqueurs dont ils sont les otages, tout en détestant l’oppression qu’ils vont de nouveau subir, ne sont pas sans éprouver une secrète fierté à voir déguerpir les occupants étrangers et revenir la paix." (Dominique Jamet) 

[Jamet] Afghanistan : ceci n'est pas un abandon - Valeurs actuelles 

valeursactuelles.com 




Une amie m'écrit: 



"Faudrait-il encore que ce but affiché soit vraiment celui qui a poussé les US à envahir ce pays? Cette thèse aujourd’hui ne tient plus !" 



Et je commente: 



"Eh bien, pour une fois sur ce genre de sujet, je suis d'accord avec toi. Le 11 septembre nous a été présenté comme un cataclysme mondial contre lequel il fallait lutter par tous les moyens. Je n'oublierai jamais une discussion entre #AlexandreAdler et #PierreAssouline le 12 septembre sur #Franceculture où le premier assurait que l'attentat avait été commis par les milices d'OUssama Ben Laden qui est mort sans l'avoir jamais revendiqué quand le second le morigénait: "Présentez vos preuves!", mais c'était une discussion entre juifs, l'un sioniste et l'autre antisioniste ou presque... La version officielle du "9-11" avait désigné un coupable pour lequel il était légitime de déclencher une guerre mondiale contre le terrorisme, contre la guérilla et contre un ennemi sinon indéterminé, du moins invisible. Les Etats-Unis ont considéré qu'un pays, l'Afghanistan, symbolisait cet ennemi invisible et qu'il fallait y déployer toute la force de l'adversité au terrorisme. Aujourd'hui, il s'avère que cet ennemi, les talibans, à qui le gendarme du monde a remis les clefs de l'Afghanistan, est tout ce qu'il y a de plus respectable, qu'on peut discuter avec lui, qu'il est susceptible de changer et que tout ce bruit en était beaucoup pour quelque 3000 morts qui étaient tellement nés du bon côté du manche de la gendarmerie qu'ils ne devaient pas mourir de cette façon. Seulement le 11 septembre a prouvé que les Etats-Unis réputés invincibles avaient été vaincus dans le temple du Capital qu'ils avaient érigé. Ils s'avouent eux-mêmes vaincus dans la "guerre contre le terrorisme" qu'ils ont livrée, localisée et symbolisée dans ce premier pays que fut l'Afghanistan, avant que ce ne fût en Irak, où ils ont un peu mieux tiré leur épingle du jeu, mais où leur fierté était mise à plus rude épreuve, car c'est par là que le nouvel ordre mondial a commencé dans la Première Guerre du golfe, le nouvel ordre mondial de tous contre un." 



Qu'en pensez-vous? 



Civilement (sans guerre colistière, à l'impossible chacun est tenu), 



Julien 

h bien, pour une fois sur ce genre de sujet, je suis d'accord avec toi.Dominique Jamet écrit dans "Valeurs actuelles:" 



"Il y a vingt ans, à quelques jours près, les Etats-Unis, frappés en plein cœur par les attentats perpétrés contre le World Trade Center, prenaient la tête d’une coalition qui chassait du pouvoir et du pays, les talibans, hôtes et complices d’Oussama Ben Laden. Leur but, affiché, était clair : arracher l’Afghanistan à l’obscurantisme et à l’arriération, le faire passer du Moyen Age à la modernité, opposer une barrière désormais infranchissable aux entreprises de l’islamisme. Vingt ans après, ils quittent le pays, la queue basse, sans avoir su, ni y établir, ni y faire régner, ni y faire aimer la démocratie, telle qu’elle s’incarnait dans des clans serviles et corrompus. Quelques milliers de soldats occidentaux, quelques dizaines de milliers d’auxiliaires locaux, quelques centaines de milliers de civils sont morts, quelques milliers de milliards de dollars ont été dépensés. Pour rien. Les talibans sont de retour, plus forts que jamais, et des millions d’Afghans livrés à l’impitoyable loi des vainqueurs dont ils sont les otages, tout en détestant l’oppression qu’ils vont de nouveau subir, ne sont pas sans éprouver une secrète fierté à voir déguerpir les occupants étrangers et revenir la paix." (Dominique Jamet) 

[Jamet] Afghanistan : ceci n'est pas un abandon - Valeurs actuelles 

valeursactuelles.com 




Une amie m'écrit: 



"Faudrait-il encore que ce but affiché soit vraiment celui qui a poussé les US à envahir ce pays? Cette thèse aujourd’hui ne tient plus !" 



Et je commente: 



"Eh bien, pour une fois sur ce genre de sujet, je suis d'accord avec toi. Le 11 septembre nous a été présenté comme un cataclysme mondial contre lequel il fallait lutter par tous les moyens. Je n'oublierai jamais une discussion entre #AlexandreAdler et #PierreAssouline le 12 septembre sur #Franceculture où le premier assurait que l'attentat avait été commis par les milices d'OUssama Ben Laden qui est mort sans l'avoir jamais revendiqué quand le second le morigénait: "Présentez vos preuves!", mais c'était une discussion entre juifs, l'un sioniste et l'autre antisioniste ou presque... La version officielle du "9-11" avait désigné un coupable pour lequel il était légitime de déclencher une guerre mondiale contre le terrorisme, contre la guérilla et contre un ennemi sinon indéterminé, du moins invisible. Les Etats-Unis ont considéré qu'un pays, l'Afghanistan, symbolisait cet ennemi invisible et qu'il fallait y déployer toute la force de l'adversité au terrorisme. Aujourd'hui, il s'avère que cet ennemi, les talibans, à qui le gendarme du monde a remis les clefs de l'Afghanistan, est tout ce qu'il y a de plus respectable, qu'on peut discuter avec lui, qu'il est susceptible de changer et que tout ce bruit en était beaucoup pour quelque 3000 morts qui étaient tellement nés du bon côté du manche de la gendarmerie qu'ils ne devaient pas mourir de cette façon. Seulement le 11 septembre a prouvé que les Etats-Unis réputés invincibles avaient été vaincus dans le temple du Capital qu'ils avaient érigé. Ils s'avouent eux-mêmes vaincus dans la "guerre contre le terrorisme" qu'ils ont livrée, localisée et symbolisée dans ce premier pays que fut l'Afghanistan, avant que ce ne fût en Irak, où ils ont un peu mieux tiré leur épingle du jeu, mais où leur fierté était mise à plus rude épreuve, car c'est par là que le nouvel ordre mondial a commencé dans la Première Guerre du golfe, le nouvel ordre mondial de tous contre un."