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dimanche 4 avril 2010

Peut-on être céline pour avoir dit merde ?

article censuré comme hors sujet par une liste de discussion technicoboutiquière. Sortie inopinée du "milieu" de sa publication.


J'suis d'accord avec mes détracteurs : il ne faut pas polémiquer pour le plaisir de polémiquer, mais savoir mettre le doigt là où ça fait mal, ça fait du bien. 

Dans le respect mutuel, qu'est-ce que ça fait du bien de se dire merde ! Mais est-on Céline pour avoir dit merde ?

Y en a d'abord pour douter qu'il faille seulement être Céline… dans son côté "médecin des dispensaires" qui faisait pas payer sa pratique, ils veulent bien... Mais c'est pour pas avoir besoin d'envoyer sa feuille de soins à la sécu… Céline, c'était Martine aubry avant la CMU, pour le reste… On va demander son avis à Hugue Ofrey... La nuit me rend boy-scout : il est quand même deux heures du mat et je ne suis pas en boîte avec les p'tits jeunes... Eux, on dit que leur culture est formatée : mais la mienne, de culture, est trop uniformément religieuse… le problème avec la littérature, c'est que, quand on demande ce que c'est, personne ne sait.

"dis-moi, céline, les années ont passé... Je les ai pas vues défiler pendant que j'ai passé ma vie à me défiler… Maintenant, ma chandelle est morte, mais sais-tu faire du feu ? céline, ma mère, je t'en prie : tu n'as pas un mari bricoleur (c'est vrai que, dans la chanson tu n'es pas mariée. décidément : je ne suis pas le gendre idéal, mais j'ai pas fait l'inceste, moi...)

Mais dis-moi, céline, entre quatres yeux, "fais du feu dans la cheminée" : tu vois bien que je suis revenu chez nous, moi qui suis ton frère, dans cette bonne vieille ville de Mulhouse… mais fais du feu qui ne rougit pas... Car si je me mets à gueuler
"au clair de la lune" à la fenêtre en pleine nuit, je vais me faire appeler arthur et introniser "chevalier de la table ronde", avec adoubement au commissariat central de ma principauté de province... ex-république libre ou canton suisse, Mulhouse, sise près du trou de Bâle qui, quand elle s'est aperçue que la France voulait lui faire payer des droits de douane, pour demander franchise à la France, s'est faite française,  de Suisse qu'elle était... Helvète, quelle industrie !dolfus-Migue et cie... Je ne sais même pas écrire les noms de ces industriels de ma contrée dont, tout ce que je sais, outre que je n'en suis pas le seigneur,c'est qu'ils se tiennent par la barbichette, là-haut, tout en haut de la ville... Moi, je suis au centre et je les toise de mon visage glabre depuis ma fenêtre où, si ça continue, je vais chanter, gueuler plutôt (comme l'aveugle qui était assis dans les années 90 à la gare Saint-Lazarre direction sèvres-babylone, vous vous en souvenez ? Mais peut-être que georges Pérec vous l'a pas raconté…):
"Là-haut, sur la montagne, était un vieux palais." chalet, banane... Un palais, c'est banal… Non, mais dis donc, t'aimes pas mes poussées palatales ?

L'aveugle de Saint-Lazarre s'interrompait de beugler quand il entendait tomber des roupies de samsonnet dans sa sébille et alors, il remerciait ses mécènes (il avait toute une mise en scène, comme on voit) :
"Je vous remercie, messieurs-dames, merci bien... etait un vieux chalet/palais.." Il reprenait là, exactement au même point, où il s'était arrêté avant que l'oseille lui tombe… Moi, je descendais les marches… Les marches du palais qui menaient à mon quai… . Jadis, je ne vous dis pas quel ballet aurait entraîné sa comédie à le faire enfermer à Saint-Lazarre moisir aux côtés du chevalier Desgrieux à la garde de l'abbé Prévost veillant à ce que, tant que les prisonniers se lamentent, Manon puisse vacquer à ses privautés, pour les beaux yeux de Jules Massenet qui, quand la France perdit l'Alsace et la Lorraine,profita de l'écume nostalgique pour composer "LES SCENES ALSACIENNES", opéra qui n'est pas passé à la postérité… de toute façon, de Massenet, il n'y a de bien que les mélodies…

sésame, sésame, céline, abdel, Pascal, hé, les copains : à moi ! J'ai un peu picolé et puis :
"Je suis seul ce soir"... Tino rossi aussi ? et Félicie ? Faut-y pas lui filer la fessée ? quelle rosse, celle-là, qui a même du poil aux pattes quand les canaçons en général sont pas du genre velu et à vous attirer par les poils… C'est pas leurs poils qui vous retiennent… Demandez aux turfistes… Jules Massenet surfait sur la vague nostalgique, tandis que les Alsaciens, émigrant loin de la botte allemande, formaient des dynasties à Paris : les Schneider, les schweitzer qui, tous, allaient manger chez Génie avant d'engendrer Didier pinaud-valencienn, albert Schweitzer ou Jean-Paul sartre…

Oh, ma céline : "je brûle pour Thésée"... Pas pour tes baisers, mais pour qui tu me prends ? J'ai jamais fait l'inceste, moi... céline, le scribouilleux soigneur des scrofules à Meudon, il buvait que de l'eau, mais il poussait la chansonnette et lucette dansait... Moi, je tousse, comme tonton :
"tonton Christobal est revenu..." comme moi, ma Céline, auprès de toi, à Mulhouse, même si "je suis seul ce soir", mais vous croyez que je m'emmerde ?
Jamais... Moi, je m'ennuie jamais… Merde, j'ai redit encore merde... Je me cambronne... C'est l'âge : on se tasse, on se décalcifie... 37 balais à la fin du mois... céline, lui, à un moment, il était tellement ulcéré de panique après avoir dit ses méchancetés qu'il tenait plus sur ses cannes et devait prendre appui sur des vraies cannes anglaises après avoir plutôt, auparavant, été le portefaix de "la voix de l'allemange"… qu'est-ce que ça fait râler d'essuyer les plâtres et Mais Céline était-il "la voix de son maître" ? en avait-il un, seulement, de maître, s'il avait un mètre pour passer sa phrase au tamis et se la tasser, en taciturne qu'il était… Je vous assure : d'avoir 37 balais au compteur, à l'approche de la quuarantaine, on s'en remet pas… au bout d'un moment, ça fait salement râler les glaires de prendre un an de plus un soir de toux... 

Merde, je me répète... Je bégaye, je tousse... chers tous... Je bégaye... Je suis atteint de psittacisme, non par la lmite d'âge... comme le perroquet de Félicité et Perpétu... Des trois contes de Flaubert... Je suis brûlé au troisième degré : tu m'as enfumé,  céline, ma soeur, "songe à la douceur" de te faire épouser et de pas me faire cramoisir parce que tu moisis dans ta vie de jeune fille, du moins à ton idée...  Est-ce que je sais ? Est-ce que je suis un homme, moi ?

Mais c'est vrai que je crâme pour de bon... faut pas que je crâne, faut pas que je chante : y en a, quand ils chantent, ça fait pleuvoir… Moi, ça fait cramer… Enfin quoi ! ca obstrue les bouches d'aération... abdel, à moi, Sésame, ouvre-moi :
"c'est moi, c'est l'italien", c'est reggiani, c'est Serge... boquillon, c'est cher, un haïkaï, faites brûler un cierge pour moi... céline/Julien... votre copain, merde, quoi… chu pas votre copain ? c'est pour ça, vous me censurez ? M'en fous, m'en fous pas… ?

Mais faut pas que je m'égare... faut pas que je m'énerve... Je suis descendant d'alain Baschung par la cuisse de son cousin charles qui a présenté ma maman à mon papa.... Mon papa est mort... Ma maman est adepte de la Religion Prétendue Réformée qui, jusqu'au XIXe siècle, avait un monopole sur la zone sismique où je suis né... Les catholiques comme les Juifs étaient priés de quitter la ville au couvre-feu… Luther était assez antisémite, mais il avait pas trop non plus les catholiques à la bone, qui le lui rendaient bien et aujourd'hui encore, faudrait pas beaucoup tisonner pour que l'alsace devienne l'Irlande… a Strasbourg, y a encore une rue des Juifs, mais surtout tous les soirs à 22h, les cloches de la cathédrale sonnent rue des hallebardes pour rappeler aux juifs qu'au Moyen Age, c'était l'heure où ils devaient décamper fiça après s'être démenés tout le jour pour la gloire des ducs de rohans…

Luther était un angoissé... Kierkegard était protestant comme tous les danois… Céline a fui au Danemark où il s'est pas plu… vous croyez que c'est parce qu'il était catholique ? Les pamphlets céliniens, c'est pas très catholique… ceux de Léon blois, c'est pas écrit tout à fait pareil, mais enfin, c'est aspergé… D'eau bénite…… quant à Luther, il a découvert qu'on était "justifiés par la Foi"... Moyennant quoi : il a bu de la bière, aimé les femmes, brûlé les paysans et fait n'importe quoi, mais il a transmis sa libération et son angoisse à sesadeptes, à ma mère, à moi, à abdel… a moi ! croyez-moi : c'est pas facile d'être Céline… Juste parce qu'on a dit merde... Juste une fois... Un gros mot... J'y reviendrai pas... Je le referai plus... 

Mille pardons à Luther, à ma mère, à abdel, à Sésame, à céline, à Pascal, à moi... en général, on est le dernier à qui on demande pardon…

"Je suis seul ce soir"... La nuit s'avance... celle d'Alain baschung... croyez-vous que l'on soit céline pour avoir dit merde juste une fois ?
"Mieux vaut avoir de la bière dans le corps que son corps dans la bière", mais je voudrais pas abuser... croyez-vous que l'on soit Alain baschung parce que "la nuit descend" ? répondez-moi... Au crépuscule... du magnétisme...  vous voyez bien que ça s'pratique, l'écriture automatique ? 

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