LES INAPERCUS DE L'ACTU

La revue du chansonnier

(cette chronique sera régulièrement réactualisée).


1. On n'entend plus qu'arnaud Montebourg dans les médias nous vanter son livre, écrit avec le Président de "terra nova", cercle de têtes pensantes, sur les primaires socialistes.

L'argument est que, grâce à cette procédure, tous les sympatisants du Parti Socialiste pourront aller voter pour qui les représentera le mieux dans "la reine des batailles" qu'est l'élection présidentielle.

Mais que se passerait-il si la majorité de ceux qui se déplaçaient était soudain constituée par complot d'antipathisants pactisant pour mettre sur le devant de la scène le plus antipathique des impopulaires ? Oh, je ne dis pas que les dirigeants socialistes ne soient pas "populaires". Mais ces "people" ont-ils les revenus de la classe moyenne ? si la politique rapporte peu, comment ont-ils de si hauts revenus ? Leur patrimoine est-il entièrement constitué des droits d'auteur des livres dont il est communément admis qu'ils n'ont pas touché une rame de papier pour les écrire, préférant laisser faire le travail à leurs nègres ou leurs Iroquois, je voulais dire à leurs plumes ?

tandis que je devise ainsi gaîment, on m'apporte un pot de vin. Un député est-il le notable de sa circonscription ? dans la solde qui lui est versée pour qu'il prenne congé du Parlement au moins cinq jours par semaine, les frais de bouche sont-ils compris ? Une chose enfin me turlupine : comment le féodal d'un lieu, auquel tant de clients se recommandent, peut-il être baron électif du ditlieu alors qu'il n'y a souvent qu'unne résidence secondaire, quand ce n'est pas une chambre d'hôtel, comme Jack lang à boulogne sur mer, dominique Strauss-Kahn au FMI ou à Sarcelle et Jean-Marie le Pen sur la Côte d'azur ? Non vraiment, nos seigneurs les princes ne mènent plus la vie de château…

2. On dit que les conseillers du peuple n'aiment pas le peuple. Mais le peuple aime-t-il ses représentants ? chaque fois que ça va mal, c'est la faute au gouvernement ; au contraire, chaque fois que ça va bien, il faut en féliciter l'esprit d'entreprise des Français ("les Français" sont une race à part, à laquelle, chaque fois qu'ils la citent, on dirait que leurs représentants n'appartiennent pas…
ecoutez le peuple bambino chanter comme une fourmis au chômage :
"Les politiques nous piquent du fric…" (Lorenzo rapail)
"J'aime bien les politiciens
Qui prennent les Français pour des chiens…"
Ou des souchiens…

Les politiciens répliquent à ces enfants :
"Il faut faire de la pédagogie…"

La preuve de la connivence entre les politiques et les journalistes, c'est que ces derniers nerelèvent jamais que le peuple n'est pas un enfant, mais un infans démocratique, c'est-à-dire qu'il n'a pas la parole. La démocratie représentative cumule en effet les avantages de "cause toujours" et de "Ferme ta gueule".

Qu'y a-t-il de pire ? La pédagogie ou la démagogie ? Le populisme ou la populophobie ? ce qui fait que le peuple n'aime plus ses dirigeants, c'est qu'il n'est plus habitué à avoir des dirigeants qui aiment le peuple.

3. a droite, c'est un peu l'ambiance :
"Les rats quittent le navire." Le capitaine serait-il en mauvais état ? Attendez un peu, que se réveille Phénix-sarkozy !
A gauche, c'était pareil il y a deux ans. Il y avait plétor de candidats à la magistrature suprême. Aujourd'hui, à droite : Bayrou, villepin, Juppé et Copé aux dents longues qui ne traîneront pas jusqu'en 2017…

Jusqu'où ira "l'arc central" ? comment on perd une élection ? (au fait, avant bayrou, pourquoi ne trouvait-on pas anomalique que le "centre" fût classé à droite ? La balle au bond ?

4. Quelle horreur, la rumeur ! Nicolas et carla, ça va pas. Dans le Landerneau, on ne parle plus que debiolet et de Jouanno ! fut-ce pour cela qu'au remaniement pénultième, exiit Kosciusko qui ne s'entendait pas bien avec son grand loup de borloo ? (Car pourquoi entend-on pronooncer borlo un nom qui s'écrit Borloup ?)

"Quel scandale si le peuple savait ça, et que les magazines "people" ne s'intéressent qu'aux vilaines rumeurs ! en même temps, la petite histoire n'est faite que de secrets d'alcôve. On en sait plus sur les maîtresses de nos feux rois que sur les élus du cœur de nos élus. Le vrai journaliste fait tout pour étouffer la rumeur tout en faisant savoir qu'il y en a une, mais il ne dira pas laquelle, nanana… Ce serait démagogique et antipédagogique. Après quoi les plus curieux parmii le peuple vonts'informer. Et le plus terrible, en général, c'est que la rumeur est vraie…


5. comment ça aurait pu se terminer mal avec cécilia… ! sur le yaght de vincent bolloré, après que la première première-dame n'était pas venue de Londres voter pour son futur Président d'ex-mari, des journaux qu'on qualifiait de torche-culs, dispensateurs de fausses rumeurs, ont raconté que les avocats avaient été du voyage, pour organiser le divorce pour six mois plus tard, histoire de pas faire tache d'huile sur le quinquennat après celles qu'on avait dû laver sur les napes du Fouquet's… Ca aurait fait désordre…

en attendant, Nicolas voulut occuper Cécilia, qui avait l'ennui ravageur. Il l'envoya en otage chez Muammar pour essayer de négocier la libération d'otages… bulgares, infirmière. Ledit Muammar (Kadhafi) avait pourtant été dénoncé par Memona Hintermann pour l'avoir violée… Ah, le danger que sarkozy faisait courir à cécilia ! aurait-ce été le Guéant qui l'accompagnait qui l'aurait sauvée des élans furieux du guide suprême ? a moins qu'il ne fût remonté dans la carlingue si le muammar avait bien voulu la tringler…

en remerciement des bons offices du Muammar (de ces bons et loyaux services), on l'invita à venir planter sa tente à Paris. Mais quelqu'un sait-il de quoi on le remerciait ? d'avoir laissé repartir Cécilia ou de lui avoir fait la peur de sa vie ?

A la fin du livre des juges, dans l'Ancien testament, il y a un passage célèbre où un homme est éperdu de chagrin parce que sa fiancée l'a quitté. Il revient la chercher chez son père. Regagnant le foyer avec elle, il élit domicile dans une cabane isolée d'une ville des benjaminites. Une bande de vaurieins frappe à la porte de la maison de l'hôte qui héberge le couple fourbu. L'hôte répond de la sécurité de l'homme qui est sous son toit. Comme les vauriens insistent, on propose un arrangement : pour faire cesser cette importunité de tapage nocturne, on va envoyer aux vauriens la femme de l'étranger… L'excitation de nuit fait advenir les malheurs qu'on pressentait. Au matin, elle a juste la force de venir mourir aux pieds de la maison de l'hôte qui s'était porté garant de la sécurité de son courageux mari. Lequel n'est pas plutôt rentré dans sa thurne qu'il coupe sa fiancée en 12 morceaux, dont il envoie un au chef de chacune des douze tribus d'Israël, et c'est ainsi que se déclencha une guerre monstre contre les benjaminites. Imaginez-vous qu'une idée aussi saugrenue ait germé dans la tête du petit Nicolas, qui aurait envoyé cécilia chatouiller le vieux Muammar pour livrer ses premières attaques à l'Iran ? Ou bien est-ce moi qui me vautre dans le stupre et le viol, à force de sucer du fait divers ?

6. chronique du racisme ordinaire.

Le peuple est un rat d'être raciste, mais les journaliste n'aiment pas RAchida Dati. Ils l'ont euedans le nez dès qu'on l'a eu nommée garde des sceaux. C'est à peine s'ils n'avaient pas osé dire que c'était une "promotion canapé", eux qui n'aiment pas qu'on alimente les rumeurs... Ils n'ont cessé de se déchaîner contre elle qui aimait peut-être aller chez dior, mais fit passer toutes ses réformes, tandis qu'ils avaient les yeux de chimène pour Fadela amara qui ne fit que la "pute soumise" en devenant ministre d'ouverture et à part ça, ne fit rienpour les banlieues. Mais leur idole absolue, au point qu'ils la firent devenir la personnalité préférée des Français, était rama Yade. Elle ne fit rien de plus que sa collègue (ou rivale) fadela. Elle fit même pire que rien : non seulement elle accepta de quitter le secrétariat aux droits de l'homme pour devenir responsable des sports, un de ses grands domaines d'incompétence ; mais, secrétaire d'Etat aux droits de l'homme, elle n'eut de cesse de dire que c'était là le lègue des Français, qu'elle ne s'appartenait plus à la tête de ce secrétariat d'Etat… Mais elle ne dénonça jamais les manquements aux droits de l'homme qui pouvaient survenir en France et pour cause : son secrétariat d'Etat dépendait du quai d'Orsay et finit par indisposer le ministre des affaires étrangères Bernard K., ex grand soldat humanitaire spécialisé dans le droit d'ingérance. Rama Yade ne défendit jamais "le droit au moins mal logement des prisonniers". Christine Boutin, ex-ministre du logement, en avait fait l'un de ses chevaux de bataille. Mais où croyez-vous qu'elle atterrît ? au placard… quant à Jean-Marie bockel, il déclara publiquement considérer avoir reçu une promotion, une évolution dans sa carrière au gouvernement, dans ce transfert d'affectation (par le jeu des chaises musicales), après avoir lui-même connu le placard pour avoir voulu faire respecter les promesses relatives à la francophonie du candidat Sarkozy, qui le fit passer de coministre de la défense (chargé des anciens combattants) à codétenu d'alliot-Marie, chargé auprès de cette ministre de la "politique immobilière de l'administration pénitentiaire". Au fait, rAchida dati
ne commença-t-elle pas sa carrière en étant chalendonnette ?