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mercredi 3 novembre 2010

NOTRE IMPUISSANCE A LAISSER TOURNER LE MONDE EN EN CRITIQUANT LA MARCHE

(Réaction à une critique de l'ouvrage de Michel Pinson et de son épouse Monique Pinson-charlot sur Nicolas sarkozy, "LE PRESIDENT DES RICHES".Personnellement, je trouve que cette critique enfonce pas mal de portesouvertes. Là où elle en ouvre réellement une, c'est en mettant l'accent surle fait que nous sommes dirigés par une olygarchie de 4 ou 5000 personnes secooptant et se redistribuant les postes, comme s'il était naturel que cesoit dans ce vivier seulement qu'on puisse pressentir des ministres, unefois sur deux incompétents dans le domaine dont ils sont chargés de dirigerl'administration. Très bien, mais pourquoi laissons-nous faire ? Parce quela seule classe des "riches" ne serait pas divisée, dit cette critique.Possible et, ma foi, assez convaincant. Mais quand on parle à tout un chacunde démocratie référendaire à préférer à notre idéologie républicaine, 90 %de ceux à qui on en parle montent sur leurs grands chevaux alors qu'on leurprésente la seule issue possible à cet état de fait."La démocratie qui cesserait d'être représentative pour devenirréférendaire, mais vous n'y pensez pas, ce serait dangereux.""dangereux, pourquoi ?""Mais parce que..."Ce réflexe pavlovien me ferait penser, si j'étais pessimiste, que la naturehumaine, non pas a horreur de son propre vide, car elle fourmille d'idéeset a plutôt du bon sens, si peut-être la majorité de la population manquecertes de temps pour se connaître ; mais elle a surtout besoin d'étoiles,de stars, d'idoles à la plastique parfaite, de vedettes, qu'elles s'illustrent dans le show bizness, dans lapolitique ou dans la finance. Il n'y a pas de complot derrière tout ça, iln'y a que notre impuissance que nous sommes responsables d'entretenir àloisir, grâce aux facilités que nous offre la civilisation des loisirs

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