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vendredi 25 novembre 2011

Le refus immotivé de faire acception de ressources coûte cher au modèle social français

Le refus de l'acception de ressources est un point de notre droit qui m'a toujours choqué et qui, s'il disparaissait, libérerait beaucoup de ressources pour notre "modèle social" qu'on dit grevé de sa générosité.

pourquoi ne pas faire acception de ressources dans le versement des différentes prestations sociales, ceci débordant bien évidemment le cadre de la déficience visuelle, mais s'étendant aux prestations familiales et même au degré de remboursement qui est le même, qu'on soit smicard ou multimillionnaire, des frais médicaux par la caisse Primaire d'assurance Maladie, de sorte qu'à la fois on détourne le principe fondateur de la sécurité sociale :

"de chacun selon ses besoins à chacun selon ses moyens", .

et on aboutit à une médecine à deux vitesse.

Si les ressources étaient prises en compte dans le calcul de ces dépenses et dans la globalité des actes commerciaux, on n'arriverait pas à cette aberration que l'on reste longtemps non imposable, même quand on a relativement de quoi vivre alors que tout le monde est à égalité devant l'impôt indirect. Tout le monde paye la même TVA,

Je me souviens qu'au moment de la discussion de la loi de 2005, le CFPSAA était vent debout contre l'acception de ressources et je n'ai jamais compris pourquoi.

Tout se passe comme si l'allocation adultes Handicapés (AAH), qu'on refuse de cumuler avec le RSA et qui est déplafonnée, à peine un travailleur touche-t-il un revenu salarié, ce qui n'est guère incitatif au retour à l'emploi et donne le sentiment aux travailleurs handicapés d'être les seuls à travailler à perte, était la seule prestation sociale qui fasse exception à la règle de non acception de ressources. Comprenne qui peut.

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