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vendredi 21 septembre 2018

Le procès de Bernadette

Je me suis rendu ce matin au procès de Bernadette, notre auxiliaire de vie remplaçante en 2013, qui avait organisé chez nous une sorte de cambriolage en col blanc, tandis que j'étais occupé par la préparation de mon emménagement à Lille. Elle avait ainsi embarqué chez elle, à l'insu de Nathalie, une bibliothèque et un ordinateur que j'étais censé lui avoir vendus.
Je ne suis pas du tout satisfait du déroulé de l'audience. Je l'ai fait savoir au "juge homologateur" faute d'avoir pu m'adresser au procureur de la République.
Les prévenus sont reçus seuls avec leur avocat, à l'exclusion des victimes, dans la salle où celles-ci sont pourtant convoquées, par ce magistrat du Parquet, qui prononce sa peine (comment peut-il à la fois requérir et prononcer une peine?), au vu de la qualification de la poursuite, sans entendre la victime, en infraction totale, me semble-t-il, avec les règles du débat contradictoire sur lesquelles est fondée notre justice. -Les TGI sont-ils maîtres d'organiser leurs audiences comme bon leur semble?- Si le procureur m'avait entendu, la peine qu'il aurait  prononcée à l'encontre de celle qui avait commis contre moi un abus de faiblesse sur personne vulnérable, eût été informée des faits complémentaires qui aggravaient l'infraction et que je voulais lui communiquer.
Il l'a condamnée à six mois de prison avec sursit, mais pas à  une interdiction de travailler auprès  de personne âgées ou handicapées. Or je prétends que, de même qu'il faut éloigner des enfants d'un pédophile, qu'il soit prêtre ou instituteur, il faut éloigner de prétendues auxiliaires de vie qui sont susceptibles de les escroquer des personnes vulnérables, dépendantes, âgées ou handicapées. Après cinq ans d'attente de ce procès, c'était bien le moins que je pouvais en espérer, d'autant que cette personne a continué de nuire. Le monde est assez petit pour que j'aie su le détail de ses exactions ultérieures, contre lesquelles la famille, sidérée et qu'elle avait su diviser, n'a pas porté plainte comme je l'ai fait.
Ne pouvant m'exprimer qu'auprès du juge homologateur, je regrette qu'aucun organisme de veille sociale n'ait pu relayer mes propos auprès du législateur, qui aurait pu en tirer les conséquences.
j'ais signalé les agissements de Bernadette auprès de l'organisme qui me l'avait recommandée, chargé de présenter des aides de vie à des personnes qui en avaient besoin. L'organisme en question m'a répondu que le droit du travail lui interdisait de signaler à son nouvel employeur les faits dont je l'avais saisi. Mais il me promit de ne plus lui proposer d'autre contrat à l'avenir. Le premier employeur a demandé qu'on l'en débarrasse, l'organisme lui a proposé un autre contrat chez la famille qu'elle a subtilement dépouillée après moi en y semant la zizanie. Cet organisme n'est pas le seul dans le genre, quant à la désinvolture touchant le recrutement des personnes venant en aide aux plus démunis. La plupart des "aides à la personne" qu'on emploie chez des gens âgés ou handicapés sont ce qu'on appelait autrefois des "cas sociaux" comme Bernadette. Faudra-t-il supporter longtemps ce laxisme honteux?

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