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dimanche 30 octobre 2011

Le sabre et le goupillon (I), le sabre

(compilation de deux messages du Croissant de lune)

tu parles de viol, mais quoi donc! Quand l'homme pénètre la femme, si doux soit-il, ça reste quand-même bien une invasion, une infraction! Pour bien faire, il ne faut pas que la femme soit consentante à chaque instant, chaque seconde! Il s'agit d'un consentement global, imprécis, réservé, qu'on ne doit pas mendier. Il suffit que la femme ne soit pas tout à fait hostile, c'est plus qu'il ne faut pour que jaillisse le sabre. Tu crois quoi, toi? C'est justement quand on va plus loin qu'elle ne l'autorise tout d'abord, quand on commet un petit excès, une infraction à sa stricte volonté, que la femme est illuminée, enflammée, et crie notre nom! L'homme est plus ou moins doux, bon, mais enfin, il faut le dire vite. Il y a des moments,, où il faut ce qu'il faut, si tu vois ce que je veux dire. Comme l'exprime très bien la romancière Phyllis Dorothy James, l'acte sexuel a quelque chose de violent. En tout cas, avec Rodomont, il n'y a pas le choix!

Eh bien, quand on perçoit qu'elle consent sur le fond, et je précise qu'il peut se produire que le consentement ne soit pas verbalisé, mais ne consiste qu'en une absence de refus, alors, disons, quand elle consent, il faut y aller tout de go, sans coup férir! Décevant serait l'homme qui ne comprendrait pas cette règle et n'exercerait pas la féminité et la tendresse de la femme, au moyen d'une franche virilité, d'un sabre résolu! Nul ne mérite de s'unir à une femme, qui ne sait pas tout à fait ce qu'il veut, lui, et ce qu'il ne veut pas! La femme doit percevoir cette résolution, ne pas douter de l'issue des ébats, qui sont une sorte de combat. Le plus grave, la pire insulte aux femmes, c'est l'absence de désir.


Je crois observer que les gens tendent vers une unification des sexes voir des âges. La chose est physique et concrète. L'homme et la femme diffèrent peu, ils restent jeunes jusqu'à la retraite, voire au-delà, vieillissent tardivement, sous forme de décripitude. C'est tout de même, en général, une tendance vers la féminisation, plutôt que l'inverse. La chose est inévitable, puisque la masculinité, la virilité a besoin d'épreuves surmontées, ne vit pas bien dans le confort prolongé! Cela produit des hommes d'étiquette, tout juste des hommes, pourvus d'un membre, mais non pas d'un sabre, qui désirent peu des femmes qui leur ressemblent tant, jusque dans leur quotidienneté.


La faiblesse du désir est accru par la liberté et la disponibilité sexuelle. Le nombre de femmes disponibles, pas besoin de faire un dessin, au point qu'il est venu dans les moeurs des jeunes gens, que les filles entreprennent les garçons, lesquels se font prier, montrent des rétiscences féminines! Tu veux que je parle vrai, Torrentiel! Eh bien voilà du parler vrai. Donc, la femme ou la fille entreprend au lieu que ce soit l'élément viril. Le surnombre des femmes, en France, ne t'échappe pas, il y en a surabondance. Forcément, ce déséquilibre joue son rôle dans ce phénomène. Autre élément, la grattuitté du sexe, les contrasceptifs de toute sorte, les risques de grossesse, étant normalement contenus. On consomme donc quand on veut, sans risque ni inquiétude.


Tout cela fait que l'homme ne désire plus guère la femme, la consomme presque dans l'ennui, en change aisément. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la virilité, ou la conscience virile, est un élément de relative fidélité. Celui qui aime et veut la femme, ne voudra pas la lâcher comme ça, avant d'en avoir épuisé toutes les ressources possibles. Il s'attardera dans les ébats, se consacrera plus longtemps à une femme, qu'il a choisie, qu'il perçoit comme un être précieux et fragile. L'homme sans désir, l'homme indifférent, abandonnera sans peine ce qu'il n'aura fait qu'effleurer. L'homme affamé, seul, connaît les joies de la bonne saciété. L'homme épuisé connaît seul les joies du repos d'une couche. L'homme sans désir, ne connaît qu'à peine la joie. Or, je tiens qu'il est insultant pour la femme, d'être attouchée en vain, avec tiédeur, avec indifférence, sans intensité, sans être conscient de disposer d'un trésor, qu'au besoin il faille défendre. Le test, qui pourrait faire la différence entre l'être vraiment viril et aimant, et celui qui n'est pas homme, c'est bien l'aptitude à défendre et protéger physiquement une femme, en se mettant en péril. Ce n'est pas pour rien, qu'on vantait l'aptitude combattive de l'homme, sa bravoure, comme une preuve d'amour. Et, comme on voit, la bravoure, Torrentiel, fait défaut, au point, qu'en effet, bien des garçons ne feraient rien, si d'aventure leur camarade féminine était entreprise par un autre, voire agressée! Ces gars ne font rien, se défendent à peine eux-mêmes. Plus qu'on ne croit, cette situation de lâcheté physique généralisée, provoque les violences et délinquances, de ceux qui pensent mettre à profit cet état, ou qui s'indignent de voir pareil déshonneur étalé! Dois-je parler vrai, encore, ou pas?


J'ignore si la surabondance féminine, en France, tient à la démographie des sexes, ou si en même temps, elle tient à la défection de très nombreux hommes. Je crois qu'il en va des deux. Or, on notera sans peine, que beaucoup de femmes autochtones restent seules, bien que la France bénéficie, si on peut dire, de tous ces hommes étrangers, à qui elles s'offrent sans rétiscence. Il y a que les étrangers contiennent plus d'hommes que de femmes, un certain nombre sont célibataires. Il y a, que les familles immigrées, donnent, pour l'instant encore, plus aisément les garçons que les filles. Il y a même encore, à présent, malgré les dispositions restrictives, toutes celles qui parviennent encore à se marier à l'étranger, d'où elles ramènent d'autres hommes, après d'éprouvantes démarches. Rien n'y fait, malgré tout ça, il reste un vivier considérable de femmes en mal d'hommes. Que se passe-t-il donc? Il faut présumer un nombre incalculable d'hommes, qui ne veulent pas vivre leur masculinité. Des gays, il n'est pas douteux que le nombre augmente. Ils croissent et se multiplient, germent dans le confort d'une société douillette, où, prétend-on, la virilité n'est plus une valeur.


Le seul homme vraiment viril en France, c'est l'étranger, le gars de couleur, le garçon Arabe, Rodomont. Pour peu qu'il présente bien, qu'il atténue un peu son âpreté, il n'aura pas de peine à faire son choix féminin. S'il est porté vers l'autre sexe, les gays le poursuivront de leurs insistantes demandes et insinuations, ce qui parfois se termine mal. Si le gars de couleur était pleinement conscient de cette situation, le métissage ferait des bonds considérables, ce qui est déjà pas mal le cas. Pourquoi veux-tu que Rodomont ne veuille pas de cette France? N'y est-il pas partout chez lui? Un poète Tunisien, natif de Casrine, disait, pour vanter la région où il vit le jour, qu'il est né dans les entrailles les plus tendres de la verte. Je me demande, où, en France, ne se trouve pas la douceur. Toute la peau de la France est rose et lisse, douce au toucher, apelle la caresse ferme! Non, il ne faut pas la caresser sans désir, mais la presser et se blotir contre elle, qu'elle pleure de joie, qu'on l'entende crier notre nom! La France est trop belle pour l'indifférence. Il faut, semble-t-il, qu'elle se marie à d'autres peuples, ceux qui savent la vouloir, qui en sont sûrs, à qui, semble-t-il, sa douceur est destinée. Car, en effet, une telle surabondance de féminité expose la France au métissage salvateur. Il ne faut pas dire à la France: "Je ne sais pas très bien si j'ai envie de toi". Il faut l'assurer de son désir, poser ses mains sur elle, comme assuré de son consentement. Il faut la dévorer des yeux, elle doit voire la faim dans nos regards. Le spectacle du désir famélique la transporte de douceur. Elle est si douce et généreuse, quelle ne se refusera pas à qui a un vrai besoin de femme. Tu vois, c'est toute ta Nation que je veux, et elle me veut, à coup sûr. Ai-je bien parlé?


Curieux à toi, de me relancer sur ce sujet, alors même que je croyais que tu ne voulais pas que je brode et développe trop autour de ça. Si je n'avais d'autres soucis, j'écrirai sans peine toute la nuit. Tu n'as pas voulu, de la scène d'amour, entre Rodomont et la France. Je l'écrirai pourtant, même si ce n'est pas pour toi. Sais-tu où je pourrai la publier? Tu me sais intarissable sur ce propos.


Et une dernière chose, quand-même, après quoi, si tu veux, on se rapelle tout de suite. Tu as transmis à S. mon message qui t'a rendu furieux. D'abord, une curiosité, peut-être malsaine, me porte à quérir de toi, avec quelle espèce et race elle s'est commise en métissage, puisque tu l'affirmes. Bon, tu réponds si tu veux. L'autre question, est plus importante. Tu m'as rapporté, que bien qu'apréciant ma prose, elle trouvait le propos douloureux. Ne s'agit-il que des quelques lignes un peu osées, ou tout l'article? Puis, est-ce douloureux d'évoquer des violences à caractère hérautique, vraiment, que je n'ai pas précisées, ou est-ce autre chose? Trouve-t-elle douloureux l'usage de ces violences hérautiques, ou plutôt l'idée qu'elles auraient un caractère expiatoire? Sur le reste de l'article, un message violent, j'en conviens, y trouve-t-elle quelque-chose de faux et d'injuste, ou est-il d'autant plus dur qu'il est juste et droit, quant au fond? Cette question est pour moi, primordiale. Peu m'importe le reste, te dirais-je. Que je sois ce qu'on voudra, pourvu que je reste vrai et juste. Mon impression, sans rien savoir, est hélas, qu'il s'agit bien de ça. C'est d'autant plus insupportable que l'injustice vraie, est exposée avec une grande crudité. N'oublies pas, tout de même, que j'exposais en grande partie, l'anomie militaire de ma Nation, qui, elle, en revanche, subit vraiment un viol véritable! Celui-là, n'a rien d'un simulacre. Trop facile à toi, de t'indigner du seul simulacre, que je n'ai pourtant pas détaillé! Non, je ne viole pas la France, je me comporte seulement comme elle veut, au plus profond d'elle-même, cette femme privée de maris.


Rodomont qui aime fermement la France.

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