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dimanche 30 octobre 2011

Le migrant absolu

Du Croissant de lune:


"Bien, Torrentiel, t'en fais pas pour ma France à moi, elle n'est pas si lésée. Je l'ai grondée sèchement et injustement, mais elle m'a pardonnée. Ma France est féminine, englobante et maternelle, comme toute la France, en définitive. Donc, très encline à pardonner, ce dont il faudrait pas trop abuser! T'inquiètes donc pas pour elle. Au contraire, c'est elle qui m'englobe, tellement que les gens, notament, les artisans et autres, lors des travaux, s'adressent à elle, comme à la responsable du foyer. Elle a quand-même ce qu'elle veut, en général. Sa vie n'est pas si creuse, elle s'accomplit! Quelques années de plus que moi, bien jeune d'apparence, mais tellement maternelle! C'est bien cet aspect que je n'ai pas assez développé, concernant la France et l'église. Car, la féminité seule ne résume pas tout.


Puisque la féminité, du moment qu'elle est vraie, ne soulève pas d'objection en toi, je la développerai dans un autre chapitre, où il sera question de l'église, matière à laquelle je ne voulais pas trop toucher. Ce n'est pas crainte de la féminiser, seulement, mais je craignais, de dire, sur le compte de l'église, certaines choses, qui, à moi-même, sont pénibles à entendre. Hélas! C'était un chapitre promis, je le rédigerai, mon Dieu, je ne sais pas quand. Sur cette affaire de féminisation pure et simple, je mesurai mal, en mesurant sur moi-même. Me disant, que si j'étais Français de souche, je n'aimerais pas entendre pareille chose. Mais, évidemment, ça n'a pas de sens, et m'a contrarié. Voilà en partie, pourquoi, mes contributions touchant à ce sujet, ont été mal ordonnées.


Voici une chose qui va peut-être t'étonner. Quand j'étais plus jeune, je donnais beaucoup de temps au Groupement des Intellectuels aveugles et amblyopes (GIAA) , au siège de Bordeaux, ou, des fois, je copiai en braille, même des choses en Allemand, sans rien comprendre, on me dictait lettre à lettre, j'en ai fait des choses! Vois que ton Croissant de lune, sait rendre des services. Je me pris même d'amitié avec un séminariste qui tenait la boutique, pendant son temps d'objecteur de conscience. Toujours attiré par l'église, toute ma vie. Je suis un immigré absolu, parce que j'aime tout ce que vous avez de spécifique et de plus central, je veux être dedans et dehors en même temps. Cet amour, a pour ainsi dire, façonné ma vie! Je suis un fils de l'immigration, amoureux de ceux qui l'accueillent. Prends le terme de migrant, sans rien de péjoratif, tu trouveras que c'est ce qu'il y a de plus proche de moi, sinon quoi d'autre? En vrai, je vous aime trop, et je vous fiche jamais la paix.


J'oubliais de t'annoncer une nouvelle dans ma vie. Vanessa, nièce de ma femme, que nous avons élevé depuis que je suis arrivé ici, vient d'emménager à C..., où elle travaille depuis quelques mois. Je suis heureux de cette réussite, notre foyer lui a permis de mener à bien sa scolarité et formation, jusqu'à travailler dans un métier qui lui convient. C'était pas gagné d'avance! Le jour où elle fut reçue aide-soignante, j'ai tenté de faire comprendre à son grand-père, que ce serait une bonne idée, si nous nous côtisions pour lui faire une bonne dotation, en cadeau, après sa réussite. Il entend haut, mais, en plus, il a l'oreille sélective. Je suis revenu d'autres fois à la charge, rien à faire. Il ne lui céda pas plus qu'une petite somme, 200 euros, alors qu'il est plein aux as. Une autre tante, pourtant dans la gêne, fut plus généreuse que lui. L'avarice Normande, c'est pas rien! Ce serait moi qui fait payer la France, ben, voyons!


Figures-toi que j'ai une autre perversion que ce que je t'ai transmis une fois, qui t'a fort déplu. Je fais un simulacre de vol. Non pas que je vole rien du tout, non, mais tout ce que j'ai, je me plais à m'imaginer, l'avoir pris indûment à la France. Ouais, c'est dingue! Il me plaît d'imaginer la chose ainsi, pour mieux jouir de mes avoirs. N'est-ce pas l'état d'esprit d'un migrant? Cet être qui entend, quand bien même on ne dirait rien, qu'il prend quelque chose à ceux du pays, finit par l'intégrer mentalement. Soit il en souffre, ou bien, au contraire, s'il est tordu comme moi, il en jouit. Oui, même l'air que je respire, est meilleur parce que je vous le vole. Entends-tu cela? Je crois bien qu'un psi, se perdrait dans mes méandres. Ce n'est pas moi seul, qui est comme ça. La différence, c'est que je vis ces choses à l'extrême. C'est dingue, mais je vole la France, et elle me pardonne tout le temps, sans s'apercevoir de mon forfait! Génial, comme idée, non? La vie me plaît comme ça. C'est qu'en plus, j'ai l'impression d'avoir raison, dans le fond. Je préfère penser, que la France m'accueille, plus ou moins malgré elle, si grande est sa générosité. Je préfère penser qu'elle n'est pas totalement consentante à mon amour, mais se livre et s'offre, mue de compassion, mue de son esprit de pardon. Je préfère penser qu'elle ne me donne rien, que je ne lui donne surtout rien, mais que tout ce que j'ai, je le lui arrache, puis, elle pardonne et consent. Ouais, mon Dieu que c'est jouissif! En fait, je voudrais au moins, par simulacre, être mauvais, pour mieux vivre la bonté de la France. Comme je suis pervers! dépréciation de moi, complexe d'infériorité? savoir.


Ma France, est bien heureuse, ce soir. Son aînée est arrivée, avec son gars et les jumelles. Nous les aurons jusqu'à la fin des vaccances. Allez, je ne suis pas maltraitant!

Rodomont pervers et sauvageon."


Du torrentiel:

"Pas pervers, sauvageon sans doute, méandreux encore plus que moi, si c'est dieu possible, vivant à l'extrême les causes extrêmes et les grands écarts, ce que les tiens vivent sans pouvoir le nommer, volant, qui sait, violant la France et attendant qu'elle te pardonne, ce que tu sais bien qu'elle fera, c'est bien ainsi que je te vois.

Quelques notations courtes à l'orée de la nuit (qui, pour moi, pour ainsi dire, aura duré toute la semaine, j'aurai annulé tous mes rendez-vous et n'aurai rien été foutu d'écrire) :

Je préfère nettement, de beaucoup, le terme de migrant à celui d'immigré. Il y a une différence essentielle, exilique, que je ne saurais développer par des mots, mais que je perçois par mes sens.


Est-ce que j'aime à entendre que la France est féminine ? Quel est mon "genre" (attention, pas d'homosexualité latente connue sous cette question), mais qu'y puis-je si le christianisme n'est pas une religion mâle, âpre, vaillante, guerrière, ce qui est tout à fait pour satisfaire à mon pacifisme assoupi qui attend le baiser du prince pour me réveiller, s'il n'est pas trop tard, et me faire réagir, dans mon corps, à mon mal ?


Sans préjuger de ton développement sur l'Eglise, la france me semble femme et l'eglise mère, bien que, dans toute femme vraiment féminine, il y ait une mère qui sommeille. Toute femme vraiment féminine est maternante.

Sur ce, je retourne me coucher.

Ton torrentiel orphique adepte de Morphée."


Du Croissant de lune:

"Mon Torrentiel que je chéris.


Donc, comme ça, la nuit d'il y a sept jours (NDLR: première rencontre physique du torrentiel et du croissant de lune dans une hostellerie pour aveugles et tiphlophiles où nous nous trouvions par hasard en même temps, cette rencontre eut lieu le 15 octobre au soir vers 23h), aura laissé des traces et de la fatigue en toi? Au point de transformer toute ta semaine? Pas vraiment surprenant, puisque moi-même, j'ai subi pareille chose. Pourtant, tu m'as trouvé ascétique, pas assez costaud, t'en souviens-tu? Vrai, mais doué c'une certaine résistance physique, qui, chez l'Arabe, n'est pas strictement assise sur ses aptitudes les plus apparentes. Notre Ibnou-Khaldoun, recommandait aux cités, de forger de solides alliances avec les tribus Bédouines du voisinage, qui leur servent de réserve militaire. Il atribuait au Bédouin une importante résistance, alors qu'en même temps, il le décrit comme famélique, et il dit des Arabes qu'il nomme "ensauvagés", qu'ils n'ont rien de trop! Ma stature, serait assez conforme, si je peux m'en flatter, à ce descriptif, assez mince mais encore assez puissant quand-même! Sur le régime alimentaire, par lui-même, notre prophète faisait promotion de frugalité! On lui attribue cette parole, "Le croyant mange avec un intestin, l'incrédule mange avec sept intestins".
Après cette nuit, je fus d'abord revigoré, puis abattu. J'accusais un grand coup de fatigue, mais je parvins à soutenir et à faire face. Maintenant, je ne pense pas avoir rien changé dans ma semaine, mais attention, des fois je présume, et une méchante crève pourrait me saisir un jour prochain, si je ne prends pas un repos suffisant. Sur d'autres plans, tu dois être surmené et tiraillé par d'autres choses, et, même en étant, comme tu me dis, plus méandreux que toi, si possible, je croirai volontiers que tu es plus tourmenté. Je crois bien que tu soufres plus, pauvre Torrentiel. Ton mal et ton angoisse, transparaissent et parviennent jusqu'à moi, sans que j'en saches toutes les raisons. Que le sort te soit favorable, Dieu te sauve.

Depuis un certain temps, tu fais de fréquentes allusions aux possibles états de déchéance, tu me parlais du Lum-pen, certaine fois, et sans aprofondir la question, je sens bien que la chose tend à te concerner toi-même. Puissais-je me tromper, et que Dieu te vienne en aide. Nul conseil à donner, en semblable occurrence, sans rien savoir. Mais, anticipes, voire, tranches les questions difficiles, anticipes et arbitre vers ce qui mène à une vie plus solide, ce qui éloigne des écueils. Toi seul, sait mieux que personne, ce qu'il faut faire. Comme j'aimerais, Torrentiel que je chéris, t'infuser la moitié de ce qui nous séparerait en santé, en force et en toute chose. Sois assuré de la sincérité de mes voeux et prières, puisse le sort et l'action t'être favorables.


(...) Le séminariste que j'ai connu au GIAA, à Bordeaux, c'est qu'il était objecteur de conscience. C'était dans les années 80, au temps du service militaire. Les objecteurs devaient, en remplacement, exercer un service, dans un cadre associatif. Il y eut ce séminariste, fils de militaire, puis, après lui, il y eut un autre fils de militaire objecteur de conscience, qui préparait une licence d'histoire, et qui doit être enseignant, à cette heure. J'étais alors au chômage, logeant encore chez mes parents. J'allais à l'association, j'y passai presque des journées entières. J'étais bénévole dans une autre, également, je faisais pas mal de choses. Au groupement, les dames patronesses bénévoles qui nous encombraient toute la journée, les quelques maris qui venaient, étaient d'une droite assez incisive, je dus raser souvent les murs, n'osant pas toujours répondre, moi, l'immigré, à certaines assertions. La vie est comme ça, hélas. Dans ces années-là, Rodomont ne se nommait pas Rodomont, n'osait pas se découvrir autant qu'aujourd'hui. En ce temps-là, l'Arabe n'était pas encore le plus fort, même pas sur la cour de récréation, ou tout juste cela commençait-il à venir. (NDLR: je m'en souviens. Au cours des mêmes années, j'ai eu des condisciples arabes, je ne m'en apercevais même pas. Ils n'étaient ni moins forts, ni plus forts que nous, ils étaient fondus dans notre masse, ils étaient intégrés, le communautarisme n'existait pas bien qu'on eût commencé de nous bourrer le crâne avec l'injonction de ne pas être racistes, ce qui ne nous serait pas venu à l'idée. L'arabe n'était ni fort, ni faible, il était invisible dans une france dont il faisait partie). Les choses sont mouvantes et changeantes, qui tremble un jour se dresse le lendemain. (NDLR: je ne crois pas que les arabes tremblaient. Ils étaient des arabes au milieu des Français, voilà tout, Arabes chez eux, élèves à l'école, enfants parmi leurs amis.)

Puis, j'ai participé à l'animation d'émissions en langue Arabe, dans des radios associatives, et je me repens d'avoir participé à des trucs anti-racistes, comme le MRAP, où, très vite, je découvris l'instrumentalisation sioniste. Beaucoup de souvenirs. Je connais la France sous toutes les coutures, moi! Toujours la bonne et la mauvaise France, très imbriquées l'une dans l'autre, rien d'elle ne m'est étranger. Je me demande bien si je ne voue pas à la France, un sentiment qui relève de l'idolâtrie. Est-ce que je ne l'adores pas comme une déesse? Savoir.


Mes tourments sont différents, nos peines sont distinctes. Il est vain de comparer ni le mal ni le bien de chacun.

Est-ce que je coupe mon épouse de ma famille? Non, pas quand-même tant que ça! Depuis que je la connais, nous sommes allés une fois en Tunisie, deux fois à Bordeaux, puis j'y retournai seul, les autres coups. Mes parents sont venus et ont séjourné ici, il y a longtemps de ça. J'ai reçu ma soeur Najla et son mari Frank, le Basque. Mon petit frère Mehdi, est venu, au temps où il était avec cette noble Bretonne, A.-M, quand la chose était encore nouvelle. Mais voilà, mes proches parents promettent parfois de venir, puis, ça tombe à l'eau. Je ne m'entend pas parfaitement avec toute ma famille, comme beaucoup de gens. La distance est une excuse que je ne te servirai pas, trop facile. Bien vrai, que je trouve le contact du Français, relativement plus aisé, cet homme est si simple et transparent!


Entre le migrant et l'immigré, on peut, en effet, entrevoir quelques différences. Le migrant est agissant, un acteur, un sujet. Il migre et peut encore migrer. L'immigré est une catégorie, il est vrai, un peu trop Francisée, domestiquée, sédentarisée, une sorte de classe sociale dont on se préoccupe, dont on a souci, ou qu'on veut endiguer. Le migrant est un acteur, la qualité d'immigré est un état. En ce sens, je préfère me nommer migrant. Notre prophète le fut lui-même, s'en allant à Médine, où, dit-il, des étrangers l'ont protégé mieux que les siens. Avant cette migration, qui n'est que le second hégire, le prophète permit aux Croyants qui le supliaient, de s'en aller pour l'Abyssinie, afin de se soustraire aux persécutions incessantes des Mekkois, et ne pas abjurer. Ce fut la première hégire ou migration, en ce pays où régnait un roi, qui, semble-t-il, entretenait avec le prophète, des relations épistolaires et autres, et qu'on dit être converti en secret. De manière plus générale, le fait de migrer, de voyager, est une chose ordinaire et naturelle pour l'Arabe d'attavisme Bédouin. On constate d'ailleurs, que les migrations sont plus le fait des populations d'Afrique du Nord, marquées par le Bédouinisme, que, proportionellement, du moins, le cas des gens de l'égypte longue, sédentaires et terriens.


Du moment, que la problématique de la féminisation ne t'insupportes pas, j'y reviendrai. Seulement, comme promis, quand je parlerai de l'église, Torrentiel, il n'y aura pas que ça, hélas. J'aurais à développer d'autres choses, peut-être moins plaisantes. J'évitai de trop le faire. En vrai, tu relèveras sans peine, que le Musulman ne raille pas tant que ça, certains travers. Pas même après ce qu'a fait votre pape, en certaine conférence. Il y eut des mouvements de rue, certes, mais pas de railleries et moqueries faciles, qui eussent été pourtant à portée de main! Si nous étions vraiment anti-Chrétiens, autant qu'on le prétend, nous en dirions pis que pendre, il y aurait de quoi! Enfin, sois-en conscient, quand-même: sauf exception, les Musulmans ne vous raillent pas. Mieux que ça, ils ne supportent pas les railleries déloyales sur votre compte. Le Musulman, reste, jusqu'à présent, par la colère ou la grâce de Dieu, un homme assez droit et rigoureux. Mais j'y reviendrai une autre fois.


Bien sûr, la France est féminine et maternelle, sinon, comment nous soufrirait-elle autant? Est-ce que je la viole et que je la vole? En simulacre, seulement. J'aime bien qu'il en soit ainsi, et voire son sourire pardonnant. En vrai, je suis trop loyal, pour exercer des vrais violences et abus, comme bien tu penses. Des Arabes volent, c'est bien vrai. Violent-ils? Possible, bien que la chose me semble incertaine. Le viol dans ce pays aux moeurs si douces et faciles, me semble inaproprié. Quel besoin d'avoir au péril de sa liberté, ce qu'on peut avoir légalement et sans trop de peine? Quant à ceux qui agressent et se plaisent à le faire, leurs abus sont lâches. Plus que l'Arabe, le blac, abuse trop souvent de sa force, et de façon plus claire. Les gens du voyage font ainsi, comme ceux de l'Est. Des violences Asiatiques, et leurs prédations, sont moins visibles mais plus profondes. Ils sont assez forts, sans doute, pour intimider jusqu'à la critique. Si l'Arabe est capable de violence, il est accessible aux reproches, impressionnable, accepte les leçons dont certains autres se moquent!


Mais il faut ajouter autre chose. Le gars de couleur, l'Arabe surtout, s'il n'exerce pas de violence, quand il est loyal et droit, il se croit un devoir de protection, au contraire. Cette fonction joue plus qu'on ne croit. En vrai, il n'y a pas souvent des bagarres rangées de rue, opposant des gars de couleur à des autochtones. Les bandes sont plus mélangées que ça. L'Européen subit ou bénéficie d'une certaine protection physique, sans laquelle, à mon avis, les violences et agressions seraient plus nombreuses. Tout se passe comme si, du moment que l'autochtone n'est pas du tout bagareur, il est déloyal de le frapper! Au lieu de m'envisager comme voleur et violeur, il est plus juste de voire en moi, un protecteur! Cela suppose que l'autochtone, ait, en effet, intégré mentalement, une certaine assymétrie dans le rapport à la violence, lui-même étant plus bénin et pacifique, tandis que le migrant est plus bagareur. Et en effet, ça va carément jusque-là!

Pour l'illustrer d'une anecdote, voici. Je soignai un jeune homme blanc, dont les parents étaient revenus de Martinique. Il m'a parlé des pressions voire des menaces de violences que les noirs exercent contre les gens si sympathiques, de Métropole, avec des critiques et reproches désagréables. Eh bien, même là-bas, il m'a dit que des camarades noirs, le protégeaient. Revenu en Métropole, en région Parisienne, avec ses amis Blancs, ils ont plus ou moins le même souci, avec aussi le même genre de protection. Puis, cela porte, en effet, le Blanc autochtone de cet âge, à des comportements divers, pour éviter ces situations. Il affirme sa réprobation de la violence, dit qu'il n'aime pas la bagare, etc. Mais, curieusement, ces situations n'en feront pas un raciste, puisque son réflexe, est au contraire, d'opposer une certaine non-violence à ses éventuels contempteurs. Comme c'est compliqué!
Sérieusement, je crois que la vie de l'Européen, le Blanc, l'autochtone, sa vie est transformée, voire bouleversée, du seul fait de la présence des autres, qui peuvent être des amis protecteurs comme des ennemis prédateurs. Il faut ajouter, pour être juste, que l'Arabe, muni d'une certaine doctrine, exercera sa protection sans faillir trop à la justice. Beaucoup de développements en perspective.


Eh, alors, mon protégé, tu n'as encore rien répondu à mes considérations sur l'Amitié? C'est demain qu'on votte en Tunisie. Allez, quelques mots, s'il te plaît. Tu veux des migrants moins bagareurs, sois donc toi-même plus juste. Tout se tient!


Rodomont, protecteur de la France.

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