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mercredi 13 mai 2015

Spéculation spirituelle

Une amie me confiait hier qu’elle se demandait si ce n’était pas en raison de la presscience de Sa crucifixion que le Christ a tellement insisté sur les dévastations de l’apocalypse, en contradiction manifeste avec la promesse de dieu que plus jamais, Il ne provoquerait de déluge.

 

J’aime cette acuité de la lecture spirituelle de se rappeler les promesses de dieu qu’un livre entier vient démentir.

 

J’aime cette lecture parce qu’elle ne tombe pas dans deux pièges :

 


 

et celui de nier qu’Il l’eût permis, au point que la crucifixion ne serait qu’un accident dans la vie du verbe incarné, où tombe la théologie moderne par défaut de mysticisme. Où elle tombe au point de ne pas voir la souveraine beauté du « minuit, chrétiens » (composé, paraît-il,  par un athée), dont le premier couplet rappelle, avec « le courroux divin », la doctrine traditionnelle du péché originel ; et dont le troisième ouvre sur les vastes horizons de la largesse cosmique où plane le Saint-Esprit, Celui-là même, écrivait le cal Newman, qui a « rendu nos cœurs accessibles à la Miséricorde divine » :

 

« La terre est vide et le ciel est ouvert. »

 

 

 

 

 

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