J’aime cette acuité de la
lecture spirituelle de se rappeler les promesses de dieu qu’un livre entier vient
démentir.
J’aime cette lecture parce
qu’elle ne tombe pas dans deux pièges :
celui
de se demander comme une autre de mes amies mystiques, Marie-véra Maixandeau, qui a rejoint la maison du Père, pourquoi le
Père avait permis que Son Fils fût crucifié ;
et celui
de nier qu’Il l’eût permis, au point que la crucifixion ne serait qu’un
accident dans la vie du verbe incarné, où tombe la théologie moderne par défaut
de mysticisme. Où elle tombe au point de ne pas voir la souveraine beauté du
« minuit, chrétiens » (composé, paraît-il, par un athée), dont le premier couplet
rappelle, avec « le courroux divin », la doctrine traditionnelle du
péché originel ; et dont le troisième ouvre sur les vastes horizons de la
largesse cosmique où plane le Saint-Esprit, Celui-là même, écrivait le cal Newman,
qui a « rendu nos cœurs accessibles à la Miséricorde divine » :
« La
terre est vide et le ciel est ouvert. »
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