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samedi 15 décembre 2012

Elie et elisée

L'hypothèse fautive d'une lecture Réincarnationniste cachée dans les Evangiles qui est aussi une hypothèse rabbinique minoritaire et fait l'objet d'une accusation d'occultation par les tenants du "new age", , est ouverte par Mt 17, 10-13, qui semble identifier Jean-baptiste à elie. La figure d'elie, enlevé au ciel et vivant parmi les anges, potentiellement revenu sous l'apparence de Jean-baptiste (mais ceci n'est pas une interprétation orthodoxe de la figure du précurseur dans la mesure où les prophètes ne sont pas interchangeables et où la notion de personne est importante dans les evangiles) entretient avec son successeur Elisée, qui a demandé et obtenu de dieu de recevoir plus d'esprit-saint que Lui-même n'en avait reçu, et dont la mission a été beaucoup plus riche de faits thaumaturgiques, une relation qui me paraît préfigurer notre appréhension chronologique des ddeux natures du christ intervenant dans l'histoire, la nature divine précédant en Lui (et ayant aussi une certaine préséance) sur la Nature humaine. C'est ainsi qu'on voit le christ être le verbe de toute éternité comme Elie, après avoir fait des actions foudroyantes non sans demeurer accessible à la dimension apaisante du Dieu Qui se fait reconnaître dans la brise légère, après avoir relayé l'intervention cosmique de dieu, est enlvéau ciel, métaphore de l'éternité au sein même de notre espérance chrétienne, et sa mission précède celle d'elisée, comme le Verbe descendra sur la terre pour porter l'Evangile et devenir le Christ, en étant annoncé par Jean-baptiste, là où Elisée pouvait succéder à Elie sans transition, car ces deux prophètes n'étaient pas transcendants en eux-mêmes. Mais il faut ici pour le Christ une transition pour signifier et marquer ces deux modes de présence du verbe, d'abord en Haut, et puis en bas, comme il y a eu séparation des eaux et deux récits de la création, d'abord vue d'en haut, et puis vue d'en bas.

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