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lundi 9 septembre 2019

Un second Davet-Lhomme: un président ne devrait pas provoquer la mort du parti qui l'a porté au pouvoir

Une série en six épisodes a paru dans "Le Monde" sous le titre "PS, sept ans de trahison."

Un second Davet-Lhomm sur la mort du parti socialiste, provoquée par la nullité du quinquennat Hollande et par l'incapacité de celui qui devait le porter. Je me suis souvent demandé pourquoi les socialistes, si prompts au "droit d'inventaire", n'ont jamais voulu l'exercer pour Hollande qui a tué cette mouvance constitutive de la société française. Davet et Lhomme l'ont fait pour eux en se demandant : "Qui a trahi?" tout au long de cette série dont les six épisodes méritent d'être lus, car leur récit, sans être étincelant, est haletant. (Davet-Lhomme, c'est du journalisme à la Giesberg en plus documenté, du journalisme de vidange de carnets, qui ne dit pas tout, pratique un peu trop la rétention d'informations, maise en lâche quand même suffisamment pour être instructif et ne pas dissimuler l'essentiel.)

Mitterrand a enfoncé la France dans un atlantisme sans jovialité. Jospin a redonné du lustre et de l'honneur à l'idée socialiste. Valls qui "veut vivre" s'est exilé ou enfui à Barcelone où il file le parfait amour avec une riche héritière -c'est presque lui qui sort le plus grandi de cette photo de classe-. Hollande et Cazeneuve rêvent d'un "come back". Macron n'est que la prolongation du hollandisme en version méchante à l'intérieur (car Hollande était néocon et méchant à l'extérieur). Macron est l'hologramme du messianisme transhumaniste qui mène la France dans le mur social, sinon économique, malgré (ou à cause du) le Cercle dela Rotonde.

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