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mardi 10 septembre 2019

Le Brexit ou les manoeuvres parlementaires en illusions référendaires

"Cela n’a pas empêché Boris Johnson de réitérer son opposition farouche à un tel ajournement, sous peine d’infliger un «dommage permanent» à la confiance des Britanniques envers la démocratie."

http://www.lefigaro.fr/international/brexit-boris-johnson-persiste-seul-contre-tous-20190910

Boris Johnson n'est pas ma tasse de thé. Son élection par les conservateurs pour réaliser le Brexit particiipe de la trumpisation des dirigeants du monde, qui intervient après l'émergence des dirigeants ambigus (comme le pape François ou Emmanuel Macron), qui fait elle-même suite à celle des dirigeants abdicateurs (Benoît XVI ou François Holllande, lequel était aussi sans relief comme Barak Obama).

Toutefois on peut se poser deux questions:

-Pourquoi les torys, sous l'égide de David Cameron, ont-ils organisé un référendum sur le Brexit si c'était pour freiner des quatre fers si le Brexit était voté? Les partis de gouvernement croient-ils pouvoir lutter longtemps contre le populisme en trompant les peuples par des illusions de référendum?

-Qu'est devenu le Parlement britannique, modèle du régime bicamériste, lui qui a successivement refusé l'accord que lui proposait Teresa May, puis voté contre le "no deal" (la sortie de l'UE sans accord), puis refusé l'organisation d'élections législatives anticipées qui seules auraient permis de sortir de l'impasse? Le Parlement britannique ne serait-il plus à la hauteur?

http://www.lefigaro.fr/vox/monde/le-regime-parlementaire-britannique-serait-il-depasse-20190906

La seule réponse un peu cohérente que ce roi des parlements a apportée à la mauvaise manière de Bojo de vouloir le suspendre a été de le forcer par une loi de demander un nouveau délai de trois mois pour le Brexit à l'Union européenne. Ce dont bojo pourrait s'acquitter en "demandant à un pays ami" de "refuser tout report" comme le suggère le premier article du "Figaro" mis en lien.

Les Britanniques sont des insulaires qui ont une excroissance de l'autre côté de l'Atlantique, l'Empire nord-américain. En quoi le Brexit leur serait-il défavorable? Et en quoi nous le serait-il, nous qui demeurons siassujettis aux Etats-Unis au point de nommer Sylvie Goulard comme notre commissaire au marché intérieur? À force de ne pas tenir leur promesses parce qu'ils ont peur de la politique que les peuples leur font faire, les gouvernements dits respectables des soi-disants démocraties vont jeter lesdits peuples dans les bras des populistes façon Trump, Bolsenaro ou Salvini, qui sont de mauvais bergers.

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