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dimanche 7 juillet 2024

Législatives 2024, le sursaut contre le cahos

Je me suis finalement abstenu en étant fidèle à ma première idée et suis content que les forces de gauche, qui se préocuupent du social, aient remporté ces élections législatives, car la société est très malade. LLa réaction des Français est plutôt réjouissante, qui a donné la première place au Nouveau Front populaire.
Cette victoire, fût-elle numérique et symbolique, me paraît saine pour la cohésion sociale.

Le RN ne représentait qu'un Français sur trois et c'est à cette aune qu'il fallait peser le résultat du premier tour. #RenéPOujol me l'avait ditpar tél., je lui avais objecté qu'on ne peut pas analyser un scrutin majoritaire comme un scrutin proportionnel, je m'étais trompé.

Emmanuel macron a réussi son coup de poker et va devoir s'allier avec "les Républicains" qui ne sont pas mort, c'est une bonne nouvelle, même si cette résurgence consacre la longévité façon "Elle nous enterrera tous" de la bourgeoisieopportuniste qui domin cette base électorale. Éric Ciotti a complètement perdu son pari et il était plutôt

donné gagnant compte tenu de la base idéologique de l'électorat LR.

Emmanuel Macron a réussi son coup de poker de cavalier de l'Apocalypse. Il est le principal vainqueur de ces élections puisque, si son camp s'allie aux Républicains, ils constitueront la première force du pays, insuffisante pour le gouverner, mais elle trouvera des majorités de compromis ou fera comme avant: elle fera voter ses lois à laschlag du 49.3.

Raphaël Glucksmann va retourner au Parlement européen ou empocher un marocain. Il est le nouveau Manuel Valls des deux gauches iréconciliables et n'a cure de contredire Olivier Faure qui va dans le même sens que Jean-Luc Mélenchon. Ce "fils à papa" qui joue avec des alumettes à travers le monde comme BHLnous explique que le Parlement français doit devenir le Parlement européen, ce qui revient au plan national au retour de la Vème à la IVème République, que Macron a organisé par cette dissolution.

Jean-Luc Mélenchon a fait un discours courageux et martial en "lançant le débat" comme s'il était le leader de la partie et du parti gagnant. Il parlait à Macron comme Le Pen parlait à Chirac. Le Pen disait de celui-ci: "Il doit partir."Mélenchon a dit à Macron: "Il ne doit pas faire de combinaisons et doit nommer premier ministre le vainqueur de ces élections, au risque que le chef administratif de l'exécutif bénéficie d'une "minorité primo-ministérielle" (allusion à"la minorité présidentielle" dont les oppositions ne cessaient d'affubler"Renaissance" et ses alliés dans la précédente législature).

Jordan Bardella semble soulagé de ne pasavoir à exercer le pouvoir et pousse la muavaise foi jusqu'à dire que Macron a organisé "le chaos institutionnel" en répondant à sa demande dedissolution de l'Assemblée nationale en cas de victoire du RN aux élections européennes.

É♫douard Philippe a lancé son "appel du 7 juillet" avec trois ans d'avance surla prochaine élection présidentielle. Il prend une revanche un peu ridicule et personnelle sur son ancien mentor présidentiel. Ça risque de le griller.

Olivier Faure a fait une très belle déclaration: "La France méritait mieux qu'un choix entre le libéralisme et le fascisme."Le peuple français a trouvé les moyens d'échapper à cette alterntaivealternative.

Gabriel Attal a pris date dans un très beau discours où il a dit deux choses qui semblent transcender cet ambitieux à l'état pur: "Cette dissolution, je ne l'ai pas choisie" (good bye Macron!), "mais j'ai choisi de ne pas la subir." Et
"Tous ces échanges avec les Français qui souffrent est ce que j'ai de plus précieux."

La France se réveillera sans gueule de bois et on peut compter sur le président pour faire des tractations.Il a tweeté très vite: "Prudence et analyse. J'attends la structuration de la nouvelle Assemblée nationale [pour abattre mes cartes]."  

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