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lundi 7 juillet 2025

Macron reprend la corde.... d'Olivier Marleix

Emmanuel Macron reprend la corde. Il reprend la corde d’Olivier Marleix ! Mais quel titre, quelle allusion honteuse ! Je plaide coupable, mais mon allusion n’est pas aussi hommicide ou coupable que l’oubli dont croit pouvoir s’exonérer « Franceinfo », qui tient sa première estivale des Informés sans mettre le sujet du suicide d’Olivier Marleix à la une, là où la station ressort l’hystérie présidentielle devant la foule parsemée de ses vieux jeunes marcheurs et leur disant : « Je compte sur vous, car c’est votre projet que je sois là dans deux ans, dans cinq ans, dans dix ans ! Ah si on se donnait rendez-vous dans dix ans, toujours et à jamais, quoi ! Alors regarde, regarde un peu, je vais pas me taire parce que t’as froid aux yeux et que tu ne crois pas que je serai là dans deux ans même si l’autre con d’Édouard Philippe te répète : « Deux ans, c’est long. » Alors regarde, regarde  les cuillérés en argent malheureux et vides jusqu’au suicide nanti ! Si tu vois pas,les nantis malheureux, je vais me crever les yeux ou me « casser la voix »…

Macron s’est cassé la glotte et Franceinfo s’est émerveillé sans se demander comment le président hurleur qui a cassé les vitres des fenêtres de Marie-Christine en se comportant comme un Roméo goujat, a pu dire à ses supporters qu’il en aurait besoin « dans deux ans » et comment il compte s’y prendre pour se représenter en 2027 alors que ce représentant de l’»État de droit » n’en a tout simplement pas le droit mais n’en a probablement rien à foutre de prendre le droit ou le gauche du moment qu’il tient le manche et prend les Français pour des manches. « Franceinfo » n’a pas décodé et s’est contentée d’annoncer que Macron voulait simplement dire à ses supporters qu’il serait à nouveau là en 2032 et qu’ils pouvaient compter sur lui, donc qu’ils ne lâchent rien car il ne les lâcherait pas, pourvu qu’ils défendent son intérêt particulier jusqu’en 2032 ! Pourquoi ce journalisme éprouvé ne va-t-il pas chercher si c’est le fin mot de l’allocution improvisée et exorbitée de Macron devant ses jeunes, ou vérifier si Emmanuel Macron étant supposé n’être jamais délirant, il a oublié ou occulté qu’il ne pourrait pas se succéder à lui-même en 2027 sans jouer un tour de passe-passe constitutionnel, par exemple en proclamant l’art. 16 par un remake de la guerre en Ukraine ou par tout autre pion qu’il pourrait déplacer à sa discrétion conventionnelle sur l’échiquier international ?

 

Olivier Marleix a mis fin à ses jours. Je n’ai pas dit « a mis fin à ses jours comme Robert Boulin a été assassiné dans cinquante centimètres d’eau ». La mise en scène est un peu plus élaborée et loin de moi d’avoir la moindre imagination complotiste, même si le complot ou la conjuration sont le moteur de l’imagination ! Mais savoir imaginer un complot ferait de moi un auteur de romans d’espionnage ou simplement de polars : l’Assassin court toujours, « je suis en retard » comme le lapin d’Alice au pays des merveilles, je cours, je cours, mais l’assassin, ce n’est pas moi. Ce n’est pas moi, qu’est-ce que j’en sais ?

 

Olivier Marleix a mis fin à ses jours. François Bayrou, le naïf madré qui est capable de mettre une taloche à des enfants, mais n’a pas la poigne molle de François Hollande pour faire tuer des ennemis anonymes par des services à permis « 00 », a dit son immense tristesse et je gage qu’elle était sincère. Emmanuel Macron a fait le service minimum et a déploré la perte d’ »un homme d’expérience ». On ne saurait concevoir communiqué plus laconique ! Peut-être qu’Olivier Marleix n’aurait pas dû mettre la main dans le cambouis où Emmanuel Macron avait possiblement Sali les siennes !

 

Guerre économique sans pitié pour la France ? Olivier Marleix [EN DIRECT]

 

Olivier Marleixa mis fin à ses jours et j’émets au moins deux hypothèses. Le gars était très antimacroniste à ses débuts. Il a interrogé très profondément le rôle d’Emmanuel Macron dans la vente d’Alstom à General Elektriks représentée par Clara Gaymard, la digne héritière de son papa saint Jérôme Lejeune, fifille qui vivait dans un appartement de six cents mètres carrés avec son ministre de la Santé de mari aux frais de la princesse républicaine honnie ou méprisée à la manière dont Philippe de Villiers n’aime pas « la gueuse », mais ne l’a jamais trahie avant d’être à la retraite ! Un grand esprit comme « Bonsoir Clara ! » pouvait bien travailler pour une supra-multinationale qui se prenait pour un fleuron patriotique et la Grande Cervelle pouvait bien la vendre à une multinationale américaine sans se déshonorer, tout en racontant l’histoire édifiante des saintes femmes de sa famille si française dans un livre à la gloire de ses mères...

 

Olivier Marleix ne pouvait pas regarder cela de trop près sans se brûler les yeux. Avant de s’éteindre par la strangulation pendulaire, il avait déjà perdu sa voix en dirigeant un groupe LR incolore et qui ne se distinguait plus en rien de la bourgeoisie macronarde qui a dès l’origine et l’avènement de son gourou, perdu son âme et ses valeurs. Olivier Marleix n’était pas Laurent Wauquiez et n’en rajoutait pas sur l’immigration ou les fondamentaux de la droite discriminante et dégueulasse, capable en son temps d’enfoncer à coups de hache les portes de l’église saint-Bernard et du droit d’asile dont l’Église est garante depuis la Cité de Dieu de saint Augustin e ses multiples ramifications. Olivier Marleix ne jouait pas comme Laurent Wauquiez les amis de sœur Emmanuelle et de sa stratégie du colibri pour vider la mer avec une pelle ou chimiotiser « le cancer de l’assistanat » au nom de « la droite sociale ». Les chiennes font quelquefois des chats. Ce manque de charisme marléxien devait être rattrapé par le retour entièrement faux de Wauquiez sur la scène parlementaire et méritait qu’il lui pillât son groupe et verse aujourd’hui des larmes de crocodile sur sa dépouille dépouillée par cebandit de grand chemin.

 

Donc Olivier Marleix perd sa voix et il la perd à s’étrangler et à se pendre. Ou bien, ou bien… ou bien il meurt en même temps qu’Éric Denécé est retrouvé suicidé avec un fusil de chasse alors que tout son entourage assurait qu’il n’était pas suicidaire et que, pour avoir écouté quelques-unes de ses analyses, on le sentait porté, non seulement par le désir de dire le juste, mais par le dire de la façon la plus neutre possible. Mais n’étant pas un homme d’argent, je ne sais ni ce qu’il manipulait, ni ce qui pouvait le manipuler ou pousser d’autres à le faire taire. Et puis, et puis… Olivier Marleix se trouve suicidé en même temps que l’Élysée refuse de faire arrêter Alexandre Benalla visé par Interpol dont le siège est à Lyon, alors qu’on ne sait toujours pas ce qu’est devenu son coffre-fort, miraculeusement soustrait aux investigations de la justice. À sept ans d’intervalle et d’un juillet l’autre, l’affaire Benalla ne fait plus recette médiatique et il ne faut pas plus rechercher le conseiller occulte qu’il ne fallait venir chercher son commanditaire, à la Maison de l’Amérique latine, dans un événement prémonitoire, à l’usage des tout jeunes parlementaires du nouveau président transformiste et rénovateur des visages de la classe politique, prémonitoire du tout récent « come back » surprise de Macron auprès des jeunes qui ne peuvent plus croire en lui que s’ils ne croient en rien ou en la poudre de Perlinpinppin. Macron n’a pas de substance, si ce n’est les substances et la poudre ukrainienne, ou la foudre jupitérienne… Les « jeunes avec Macron » ne peuvent croire en la substance du macronisme s’ils rêvent encore d’une politique substantielle… Benalla est incherchable, Macron est introuvable et la mort d’Olivier Marleix est un fait divers, pas un fait de société.

 

Mais ce qui continue de faire la une de « France info », c’est qu’Emmanuel Macron ait autant vociféré que le jour où il a dit : « Parce que c’est notre projet. » Mais dans quel état était-il et quel était son projet au juste ? Ah oui, d’assassiner l’ancien monde en conjuguant la crainte de la fin du monde avec la crainte de la fin du mois tout en fustigeant le gouvernement par la peur, et en le pratiquant à travers la politique de confinement covidiste et masquiste.

J’avais écrit à treize ans un poème prémonitoire contre les Masques. Je n’imaginais pas assister de mon vivant à la victoire successive des masques et d’Elon Musk ! La raison la plus artificielle et la moins intelligente est toujours la meilleure. 

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