Emmanuel Macron reprend la corde. Il reprend la corde d’Olivier
Marleix ! Mais quel titre, quelle allusion honteuse ! Je plaide
coupable, mais mon allusion n’est pas aussi hommicide ou coupable que l’oubli
dont croit pouvoir s’exonérer « Franceinfo », qui tient sa première
estivale des Informés sans mettre le sujet du suicide d’Olivier Marleix
à la une, là où la station ressort l’hystérie présidentielle devant la foule
parsemée de ses vieux jeunes marcheurs et leur disant : « Je compte
sur vous, car c’est votre projet que je sois là dans deux ans, dans cinq ans,
dans dix ans ! Ah si on se donnait rendez-vous dans dix ans, toujours
et à jamais, quoi ! Alors regarde, regarde un peu, je vais pas me
taire parce que t’as froid aux yeux et que tu ne crois pas que je serai là dans
deux ans même si l’autre con d’Édouard Philippe te répète : « Deux
ans, c’est long. » Alors regarde, regarde les cuillérés en argent malheureux et vides
jusqu’au suicide nanti ! Si tu vois pas,les nantis malheureux, je vais me crever
les yeux ou me « casser la voix »…
Macron s’est cassé la glotte et Franceinfo s’est
émerveillé sans se demander comment le président hurleur qui a cassé les
vitres des fenêtres de Marie-Christine en se comportant comme un Roméo goujat, a
pu dire à ses supporters qu’il en aurait besoin « dans deux ans » et
comment il compte s’y prendre pour se représenter en 2027 alors que ce
représentant de l’»État de droit » n’en a tout simplement pas le droit
mais n’en a probablement rien à foutre de prendre le droit ou le gauche du
moment qu’il tient le manche et prend les Français pour des manches. « Franceinfo »
n’a pas décodé et s’est contentée d’annoncer que Macron voulait simplement dire
à ses supporters qu’il serait à nouveau là en 2032 et qu’ils pouvaient compter
sur lui, donc qu’ils ne lâchent rien car il ne les lâcherait pas, pourvu qu’ils
défendent son intérêt particulier jusqu’en 2032 ! Pourquoi ce journalisme
éprouvé ne va-t-il pas chercher si c’est le fin mot de l’allocution improvisée
et exorbitée de Macron devant ses jeunes, ou vérifier si Emmanuel Macron étant
supposé n’être jamais délirant, il a oublié ou occulté qu’il ne pourrait pas se
succéder à lui-même en 2027 sans jouer un tour de passe-passe constitutionnel, par
exemple en proclamant l’art. 16 par un remake de la guerre en Ukraine ou par
tout autre pion qu’il pourrait déplacer à sa discrétion conventionnelle sur l’échiquier
international ?
Olivier Marleix a mis fin à ses jours. Je n’ai pas dit « a
mis fin à ses jours comme Robert Boulin a été assassiné dans cinquante
centimètres d’eau ». La mise en scène est un peu plus élaborée et loin de
moi d’avoir la moindre imagination complotiste, même si le complot ou la conjuration
sont le moteur de l’imagination ! Mais savoir imaginer un complot ferait
de moi un auteur de romans d’espionnage ou simplement de polars : l’Assassin
court toujours, « je suis en retard » comme le lapin d’Alice
au pays des merveilles, je cours, je cours, mais l’assassin, ce n’est pas
moi. Ce n’est pas moi, qu’est-ce que j’en sais ?
Olivier Marleix a mis fin à ses jours. François Bayrou, le
naïf madré qui est capable de mettre une taloche à des enfants, mais n’a pas la
poigne molle de François Hollande pour faire tuer des ennemis anonymes par des
services à permis « 00 », a dit son immense tristesse et je gage qu’elle
était sincère. Emmanuel Macron a fait le service minimum et a déploré la perte
d’ »un homme d’expérience ». On ne saurait concevoir communiqué plus laconique !
Peut-être qu’Olivier Marleix n’aurait pas dû mettre la main dans le cambouis où
Emmanuel Macron avait possiblement Sali les siennes !
Guerre économique sans pitié pour la France ? Olivier Marleix [EN DIRECT]
Olivier Marleixa mis fin à ses jours et j’émets au moins
deux hypothèses. Le gars était très antimacroniste à ses débuts. Il a interrogé
très profondément le rôle d’Emmanuel Macron dans la vente d’Alstom à General
Elektriks représentée par Clara Gaymard, la digne héritière de son papa saint
Jérôme Lejeune, fifille qui vivait dans un appartement de six cents mètres
carrés avec son ministre de la Santé de mari aux frais de la princesse
républicaine honnie ou méprisée à la manière dont Philippe de Villiers n’aime
pas « la gueuse », mais ne l’a jamais trahie avant d’être à la
retraite ! Un grand esprit comme « Bonsoir Clara ! » pouvait
bien travailler pour une supra-multinationale qui se prenait pour un fleuron
patriotique et la Grande Cervelle pouvait bien la vendre à une multinationale américaine
sans se déshonorer, tout en racontant l’histoire édifiante des saintes femmes
de sa famille si française dans un livre à la gloire de ses mères...
Olivier Marleix ne pouvait pas regarder cela de trop près
sans se brûler les yeux. Avant de s’éteindre par la strangulation pendulaire,
il avait déjà perdu sa voix en dirigeant un groupe LR incolore et qui ne se
distinguait plus en rien de la bourgeoisie macronarde qui a dès l’origine et l’avènement
de son gourou, perdu son âme et ses valeurs. Olivier Marleix n’était pas
Laurent Wauquiez et n’en rajoutait pas sur l’immigration ou les fondamentaux de
la droite discriminante et dégueulasse, capable en son temps d’enfoncer à coups
de hache les portes de l’église saint-Bernard et du droit d’asile dont l’Église
est garante depuis la Cité de Dieu de saint Augustin e ses multiples
ramifications. Olivier Marleix ne jouait pas comme Laurent Wauquiez les amis de
sœur Emmanuelle et de sa stratégie du colibri pour vider la mer avec une pelle
ou chimiotiser « le cancer de l’assistanat » au nom de « la
droite sociale ». Les chiennes font quelquefois des chats. Ce manque de
charisme marléxien devait être rattrapé par le retour entièrement faux de
Wauquiez sur la scène parlementaire et méritait qu’il lui pillât son groupe et
verse aujourd’hui des larmes de crocodile sur sa dépouille dépouillée par cebandit
de grand chemin.
Donc Olivier Marleix perd sa voix et il la perd à s’étrangler
et à se pendre. Ou bien, ou bien… ou bien il meurt en même temps qu’Éric Denécé est retrouvé
suicidé avec un fusil de chasse alors que tout son entourage assurait qu’il n’était
pas suicidaire et que, pour avoir écouté quelques-unes de ses analyses, on le
sentait porté, non seulement par le désir de dire le juste, mais par le dire de
la façon la plus neutre possible. Mais n’étant pas un homme d’argent, je ne sais
ni ce qu’il manipulait, ni ce qui pouvait le manipuler ou pousser d’autres à le
faire taire. Et puis, et puis… Olivier Marleix se trouve suicidé en même temps
que l’Élysée refuse de faire arrêter Alexandre Benalla visé par Interpol dont
le siège est à Lyon, alors qu’on ne sait toujours pas ce qu’est devenu son
coffre-fort, miraculeusement soustrait aux investigations de la justice. À sept
ans d’intervalle et d’un juillet l’autre, l’affaire Benalla ne fait plus recette
médiatique et il ne faut pas plus rechercher le conseiller occulte qu’il ne
fallait venir chercher son commanditaire, à la Maison de l’Amérique latine,
dans un événement prémonitoire, à l’usage des tout jeunes parlementaires du nouveau
président transformiste et rénovateur des visages de la classe politique, prémonitoire
du tout récent « come back » surprise de Macron auprès des jeunes qui
ne peuvent plus croire en lui que s’ils ne croient en rien ou en la poudre de
Perlinpinppin. Macron n’a pas de substance, si ce n’est les substances et la
poudre ukrainienne, ou la foudre jupitérienne… Les « jeunes avec Macron »
ne peuvent croire en la substance du macronisme s’ils rêvent encore d’une
politique substantielle… Benalla est incherchable, Macron est introuvable et la
mort d’Olivier Marleix est un fait divers, pas un fait de société.
Mais ce
qui continue de faire la une de « France info », c’est qu’Emmanuel
Macron ait autant vociféré que le jour où il a dit : « Parce que c’est
notre projet. » Mais dans quel état était-il et quel était son projet au
juste ? Ah oui, d’assassiner l’ancien monde en conjuguant la crainte de la
fin du monde avec la crainte de la fin du mois tout en fustigeant le
gouvernement par la peur, et en le pratiquant à travers la politique de
confinement covidiste et masquiste.
J’avais écrit à treize ans un poème prémonitoire contre les Masques. Je n’imaginais pas assister de mon vivant à la victoire successive des masques et d’Elon Musk ! La raison la plus artificielle et la moins intelligente est toujours la meilleure.
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