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samedi 16 juillet 2016

Turquie, l'échec du coup d'état

Par le Croissant de lune Assalamou 'alaïkoum, tout vrai citoyen de la Nation Islamique et plus largement tout homme honnête et libre se réjouissait ce matin en aprenant l'échec de la tentative sanglante de vils rebels en Turquie. Mais la joie des hommes honnêtes et libres, c'est simultanément, quand les faussaires montrent des visages blêmes, ils s'attendaient à aplaudir, ils sont contraints de condamner la tentative qu'ils ne peuvent pas aisément aprouver. D'où vient cet échec? enfin, d'où vient la réussite de la démocratie? Je parle de démocratie dans le sens initial et pur du mot, qu'on ne s'y méprenne pas, nullement au multiples sens déformés des faussaires, étant le mot "démocratie" dans leurs bouches, comme une rose dans une poubelle. Comment la démocratie a-t-elle vaincu? Certes, la majeure partie de l'armée Turque est restée loyale, elle a obéi aux ordres du premier ministre et du raïs glorieux. Mais enfin, partout, quand il y a coup d'état, ce n'est jamais qu'une fraction de larmée, le reste suit généralement, malgré les unanimités affichées, les coups d'états ne sont jamais unanimes dans aucune institution militaire. C'est d'ailleurs pour ça, que les premières victimes et les plus sûres victimes des coups d'état, ce sont des militaires justement, des officiers suspects de manquer de zèle dans le changement, et leur élimination ou au moins leur remplacement est absolument vital du point de vue des officiers rebels, question pour eux de vie et de mort. Ainsi, en Algérie après 1992, en égypte après 2013, les coups d'état se sont accompagné inévitablement de purges très sanglantes au sein des armées respectives. Certainement, ces précédents ont pesé sur l'esprit des officiers loyaux qui ont héroïquement affronté ces vils rebels, leur ont livré combat, ce qui fut court, puisque les criminels lâchent vite pied étant peu hardis. Mais comme je disais, malgré le péril plus qu'évident de purges militaires qui suivent toujours les coups d'état, souvent les officiers loyaux se résignent. Quel est donc l'élément qui a donné la force et le courage militaire nécessaire aux officiers loyaux? Alors que pendant un certain temps, les rebels avient mis la main sur les points névralgiques, ont contrôlé l'essentiel des médias? C'est le peuple, oui, le peuple qui le premier a affronté les rebels, le peuple qui en pleine nuit a rempli les rues et places de Turquie! Le peuple a répondu à l'appel du raïs glorieux, il est sorti par millions de ses demeures, s'arrachant au doux sommeil pour son avenir garder, et sa souveraineté, et sa liberté, et son pain. Les rebels alléguaient la démocratie et les droits de l'homme, façon faussaires, leurs principes furent vite mis à l'épreuve, puisqu'en fait de démocratie et droits de l'homme ils ouvrirent le feu sur les manifestants, qui avaient le tort de ne pas entendre le même sens derrière les mêmes mots. C'est cette résistance populaire initiale qui a fortifié les officiers loyaux dans leur combat, parce que le mouvement populaire leur fit voire le gouffre qui s'ouvrait si les rebels l'emportaient, avec la multiplication des crimes, la spoliation du pays, les émeutes, les luttes armées, la ruine générale, en plus du risque ou de la certitude de purge, parce que les coups d'état sont d'abord tueurs de militaires. La résistance populaire fut un exemple, et l'exemple est aussi un ordre, l'armée Turque, née du peuple a obéi au peuple. Nous connaissons des pays où on organise à grand-peine de grands rassemblements bien encadrés de flicaille, tandis que le peuple Turc est sorti s'exposer aux périls. Il n'y a pas encore dans ce pays libre, un vieil anarchiste qui chante qu'il a embrassé un flic entre Nation et République, si vous entendez ce que je veux dire, la liberté vit en Turquie, elle a la force de se tenir devant la soldatesque. Parmi ceux qui vomissent le mensonge calomnieux envers Recef Teïp Erdogan, glorieux raïs de la Nation des Turcs, il y en a qui allèguent son atlantisme. Visiblement ils n'y sont pas, c'est un milliardaire planqué en Amérique qui anime toutes ces menées subversive, traître à son pays, il sustente les rebels de son argent impur. Il paraît d'ailleurs que c'est un iman, enfin, un de ces intellectuels, j'ai entendu dire qu'il a quelques proximités avec le fameux Tariq Ramadan, grand conférencier bavard. Plaise à Allah qu'il réponde devant la justice de son pays, et vive donc ses idées jusqu'au bout, puisqu'il a beaucoup d'idées éclairées, plaise à Allah que saisie d'une demande insistante, l'Amérique l'extrade, c'est le minimum. "Quittes ce nom de Juste" écrivait je crois, Agripa d'Aubigné, encourageant Louis 13 au siège de la Rechelle, nous n'en dirons pas autant, mais que la justice purge le pays du dernier traître, qu'il soit militaire, fonctionnaire dans tous les domaines, surtout justement dans l'institution judiciaire, première à assainir, dans les médias, et surtout, ne pas oublier les hommes d'affaire, s'il y a des traîtres parmi eux, que leurs biens soient confisqués au profit de gens loyaux et patriotes. Justice sans faiblesse, c'est ce que demande le peuple courageux et libre de Turquie, en démocratie, le peuple est souverain, qu'il soit fait selon la volonté du peuple Sultan. Qu'est-ce que la Turquie acteulle? Beaucoup ont écrit que la Turquie est artificielle, que Mustafa Kémal l'a arrachée et mise hors du domaine Ottoman. Artificielle, jusqu'à un certain point, oui, et justement, la Turquie curieusement, est un condensé, un résumé de la Nation islamique, donc l'identité Turque n'est autre que l'identité de la Nation, de la Oumma. Par conséquent, la Renaissance Turque ne sera complète que dans et au travers de la Renaissance de la grande nation au nom oublié, Renaissance qu'Allah promet, véridique comme il est vérifié des annonces et promesses. Le laïciste borné, Mustafa Kémal, probablement sans le vouloir, a créé avec la Turquie actuelle, le germe même de la Renaissance de la Nation Islamique, quand il plaira à Allah en disposer. Voici donc un article sur les évènements de la nuit dernière et de la journée, les faits vont vite, les vils rebels sont écrasés, beaucoup sont apréhendés, ils parleront et le parti des traîtres sera déraciné et privé de vie, s'il plaît à Allah. Validez sur le lien, puis allez au titre de niveau 2. http://www.islametinfo.fr/2016/07/16/turquie-le-peuple-turc-refuse-le-coup-detat-contre-r-erdogan-et-chasse-les-putschistes/#comment-114607 Croissant de lune Commentaire du torrentiel : « Bonjour, mon croissant de lune, Absorbé que je suis, comme tout le monde en france, par le choc de la tuerie de Nice, j'ai entendu parler du coup d'eTat turc, mais n'ai pas approfondi la suite des événements. L'issue me paraît heureuse. Si mon centralisme français à travers lequele je ne connais l'histoire qu'à travers les précédents français, n'opère pas abusivement, je vois eRdogan opérer comme de Gaulle et plus vite que lui, en activant les médias qu'ils pouvaient contrôler. En une nuit, les putschistes doivent renoncer à faire changer le gouvernement de mains. Cependant, je voudrais te rappeler que tu faisais la même analyse lors de la Révolution égyptienne débouchant sur le renversement de Moubarak : l'armée est issue du peuple. Moubarak était certes isssu de l'armée, le contexte est différent, mais la révolution égyptienne a connu un épilogue où l'armée s'est retournée contre le peuple, contre la souveraineté du peuple, en sabordant la présidence d'un homme élu démocratiquement, qui avait le malheur d'être "frère musulman". Je ne nie pas que le peuple turc soit attaché à ERdogan, à qui il assure la continuité du pouvoir, gage de stabilité politique. Mais il y a dans cet attachement quelque chose qui relève du "culte de la personnalité" et d'un certain infantilisme. Ce qui me le fait dire ? Une réaction que j'ai entendue en marge des manifestations hostiles à la reconnaissance du "génocide arménien" par la france. La "communauté turque" de France s'y opposait de toutes ses forces et le fit savoir. Quand on interrogea un manifestant pour savoir quels arguments il avançait pour s'y opposer avec tant de vigueur, il répondit : "TAip nous dit qu'il n'y a pas eu de génocide, donc il n'y a pas eu de génocide." Le suivisme de cette "communauté" qu'on voudrait intégrée en france et en Europe était tel, de ce leader étranger de leur pays d'origine, que les Turcs pouvaient bien avoir manifesté parce qu'eRdogan leur en avait donné l'ordre. Il s'y entend pour faire sortir le peuple dans la rue. de même, pendant la campagne des dernières législatives turques, Erdogan s'est offert un meeting au zenith de Strasbourg, au confluent de la France et de l'Allemagne où se concentre une communauté turque assez dense, pour la convaincre de voter pour lui. Les médias français n'ont pas annoncé la venue d'ERdogan. Ils ont fait de la rétention d'information. Mais il ne me paraît pas très normal qu'un chef d'Etat étranger vienne faire campagne hors de ses terres, dans une Union européenne qu'il voulait intégrer. Arlésienne que l'intégration de la Turquie en Europe, dont tu es un partisan à peine plus modéré que moi, et qui ne respecte pas la spécificité des ères géographiques et culturelles. Enfin, tu estimes aujourd'hui que la réussite de la Turquie est le flambeau de la "nation islamique" que tu appelles de tes voeux. Tu croyais d'abord que l'Iran éclairerait cette nation et lui montrerait le chemin d'une naissance démocratique dans un etat moderne, plus que d'une renaissance : l'unité du kalifat a à peine duré un siècle aud début de l'expansion islamique, non sans renversement de kalif, les sociétés musulmanes étant implosives de nature, et n'ayant pas besoin d'ingérance étrangère pour imploser, sauf s'agissant de mettre le feu aux poudres, rôle que joue cyniquement l'Occident aujourd'hui, qui ferait mieux de veiller à sa sauvegarde et survie. Tu as changé d'avis, et ton modèle est plutôt turc qu'iranien. Je ne serais pas contre un développpement où tu expliquerais en quoi l'Iran a changé, en quoi les divergences de l'Iran et de la Turquie ne sont pas un obstacle à l'unité de la nation islamique, et comment Iran et Turqui pourraient réconcilier leurs pays et leur influence sur "le droit des gens", en laissant l'arabie sahoudite de côté, qui n'est pas un pays libre, tant de son propre chef qu'en qualité de monarchie pétrolière. Ton torrentiel »

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