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jeudi 14 décembre 2023

États-Unis, silence on destitue!

https://www.youtube.com/watch?v=XOBBNztXk5Q

L'idée n'est pas de faire de la géopolitique de café du commerce. Mais j'avais trouvé cette info hier matin en alerte du réveil du "Courier international." Et puis dans la journée, pas un mot sur cette enquête du Congrès américain.

Au-delà du "Deux poids deux mesures" (si ça avait été Trump, ç'aurait été l'info du jour!), il faut tout d'abord se rappeler que Trump avait excipé de cette affaire dans le débat lamentable entre les deux candidats improbables. Et Biden avait évacué d'un revers de mains: "On ne va pas se renvoyer dos à dos les malversations de nos familles", je ne garantis pas l'exactitude du verbatim.

Hunter Biden s'est systématiquement dérobé:

-pour commencer dans un livre où il faisait pleurer misère sur sa toxicomanie, faisant ainsi diversion au moment de la "campagne tranquille" de son père;

-et puis tout récemment en ne se rendant pas à la convocation du Congrès.

-Enfin loin de moi d'idéaliser la figure de Donald Trump. Mais force est de constater qu'il n'a pas provoqué de conflit majeur au cours de sa présidence, même si on n'est pas passé loin, aussi bien avec l'Iran dont il a rompu l'accord patiemment négocié quant au développement maîtrisé du nucléaire iranien, dont la puissance perse nous assurait dans sa takiyah zoroastrienne qu'il serait civil et dont on s'est aperçu qu'il était militaire. Il a également fait une frappe en Syrie en s'associant à la France d'Emmanuel Macron, le président qu'il époussetait en conférence de presse. Il a dégommé le général iranien Qassem Soleimani, s'attirant les foudres de la rue et des nations arabes. Il a surtout provoqué "little Rocket man" en répétant dans un combat de coq de cour de récré qui aurait été amusant ou ridicule s'il ne s'était pas agi de nucléaire, que son bouton nucléaire était plus puissant que celui de son adversaire. Les deux personnages étaient des primaires, Dieu sait ce qui serait advenu s'ils s'étaient pris au mot!

La santé mentale de Trump est une énigme, il ne se contrôle pas, il est toujours le meilleur, il asystématiquement gagné quand il a perdu selon leconseil de son avocat qui a fini par le lâcher. Qu'il n'ait pas provoqué de conflit majeur tient peut-être d'un hasard qui ne se renouvellerait pas forcément en cas de nouveau mandat.

Reste que Biden avait prévenu comme Clinton en son temps: "L'Amérique continuera de guider le monde", avait dit le premier le jour de son investiture. Variante du second par rapport au slogan trumpiste ("Make America great again": "America is back". Sous-entendu: "C'est reparti pour le leadership américain." Le sous-texte était que les États-Unis passaient de nouveau à l'offensive. Et le fait que le mandat de Biden ait été marqué par la guerre en Ukraine de Poutine peut tenir du même genre de hasard auquel il a tenu que Trump n'ait pas pété un câble autrement que diplomatique au cours de sa présidence déjentée .

Biden lui n'a pas lésiné sur les provocations de l'ours russe, tant en termes d'envoi d'armes à l'Ukraine aspirant à faire partie du bloc occidental contre son appartenance naturelle à l'ère de civilisation slave ou russe, qu'en se rendant en personne à Varsovie, autant dire sous le nez de Poutine. Mais surtout l'Ukraine, dont la corruption est de notoriété publique, est, non seulement le théâtre des opérations militaires des prémices d'une Troisième guerre mondiale, mais aussi le théâtre des opérations financières d'Hunter Biden. Le même genre de hasard, vous redis-je.

Biden fait un peu oublier son bellicisme de démocrate américain, parti marqué par le néo-conservatisme, en fin de mandat, en adoptant une position plus équilibrée dans la guerre opposant Israël au Hamas après le massacre de celui-ci ayant entraînée la riposte disproportionnée d'Israël que je qualifie dans un néologisme de onze-septembriste. Mais il oppose systématiquement le veto américain quand les résolutions de l'ONU appellent au cesser-le-feu.

L'exercice du mandat de Biden a été marqué par des absences qui nous rappellent celles de Chirac révélées après coup à ceux qui ne voulaient pas les voir par Bruno Le Maire dans son livre "Jours de pouvoir". Ces absences se sont manifestées dès le soir de son élection, lorsqu'il présentait sa petite-fille Nathaly en disant que c'était son fils Beau, décédé depuis quelques années, et dont le grand-père disait que c'était un brillant sénateur exerçant actuellement un mandat dans cette chambre. Trump a presque souligné avec magnanimité que Biden n'était pas en état de devenir président des États-Unis en l'appelant "Sleepy Joe", mais dans son entourage on n'hésitait pas à employer le mot sénilité.

L'alternance qui se dessine en 2024 entre les deux candidats de 2020 présente aux Américains le choix de la carpe et du lapin. Mais Renaud était prophétique en chantant que ce genre de gouvernants mettait le monde entre les mains de "vieux malades" menaçant dangereusement de tout faire exploser au Napalm ou à la bombe atomique, car ils allaient bientôt mourir.

"Bal à l'ambassade
Quelques vieux malades
Imbéciles et grabataires
Se partagent l'univers."

https://www.youtube.com/watch?v=8ygpbGfsEuc 

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