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mercredi 11 mars 2015

Manuel Valls, caractériel et fragile


Hollande n'a pas de caractère et Manuel valls est un caractériel.

Comme tout caractériel, il est fragile.

Pour rassurer son premier ministre, Hollande a dû accepter la démission de tout son gouvernement, puis l'assurer qu'il ne quitterait pas Matignon avant la fin du quinquennat, ce qui ne l'empêche pas de dire qu'il prend tous les risques bien qu'il n'en coure aucun.

Quand il n'éait pas sûr d'avoir la majorité pour faire voter la loi Macron, il n'imagine que de recourir au 49-3. Il est fragile.

Maintenant nous avons droit à ses angoisses: ce premier ministre fracassé a peur que son pays ne se fracasse... Seulement il y a une chose que je ne comprends pas.

Ce premier ministre caractériel et fragile était aussi un chef de gouvernement fragile dès sa nomination, il n'avait pas de majorité et il n'avait que des ennemis.

C'était à la fois the right man at the right place et le seul homme qu'il ne fallait pas nommer à ce poste.

Qu'Hollande fasse la seule chose à ne pas faire, nommer Manuel Valls dont le seul nom suggérai qu'il pourrait valser, on y est habitué.

Mais où sont passés tous ses ennemis? Les catholiques de "La manif pour tous" trop heureux de lui voir pratiquer une politique d'austérité, les frondeurs que domine la logique des appareils, les écologistes, les dieudonnistes...

Or Manuel valls est toujours à son poste. Il ne tient d'y persister qu'à ce que tous ses ennemis ont peur de le renverser. Ses ennemis seraient-ils encore plus poltrons que lui?

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