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lundi 9 mars 2015

Daniel Schneidermann ou l'insignifiance médiatique bien emballée...

Je viens d'écouter Daniel Schneiedermann qui lui-même vient de produire un livre en ligne et sur papier sur les suites de l'attentat contr"Charlie" et sur l'esprit du 11 janvier: "On n'a pas fini de rire", on ne sait pas si c'est de tout, mais pas avec n'importe qui ou si ce n'est pas de tout avec n'importe qui, Daniel Schneidermann n'est pas Pierre Desproges... L'impression que me donne ce journaliste je ne pense rien, je n'ai rien à dire, je ne le dis même pas très bien, mais je le dis avec beaucoup de volubilité. Or si je n'ai rien à dire, pourquoi Est-ce que j'ai le droit de le dire?" Daniel Schneidermann avoue avoir changé d'avis tous les jours à propos de ce douloureux épisode. IL avoue avoir écrit qu'il considérerait comme ses ennemis personnels ceux qui ne ressentiraient pas de l'indignation contre cet attentat. Puis il avoue avoir regretté qu'on les emprisonne. IL a pensé, manifesté et maintenant il écrit dans "l'emballement médiatique" qu'il a critiqué dans un précédent livre tout en ne cessant d'y céder lui-même. Son livre contre "l'emballement médiatique" ne lui a donc rien appris. Mais Daniel Schniedermann est un critique reconnu des médias. C'est un clerc, au demeurant incapable de trahir puisque pour trahir, il faut avoir un camp et Daniel Schneidermann ne sait pas quel est le sien.

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