Pages

mardi 25 novembre 2025

Le progressisme, c'est la guerre

Hier, je me suis fait cette réflexion à propos du progressisme. Je veux parler du progressisme autoproclamé d'Emmanuel Macron, dans la roue d'un François Hollande qui voulait changer le nom du parti socialiste en "les Progressistes" (cf. "Un président ne devrait pas dire ça"). Ma réflexion pourrait se résumer par cette phrase à l'emporte-pièce inspirée de François Mitterrand envoyant sur le tard un coup de boule à la Zidane au nationalisme de sa jeunesse: "Le progressisme, c'est la guerre." Enfin ce progressisme-là. L'idée de progrès est innocente de ce bellicisme d'enfants qui n'ont jamais fait d'enfants ni fait la guerre, qui n'ont jamais joué qu'aux soldats de plomb ou combattu qu'avec des figurines ou des pokémons ou dans des jeux vidéos où l'on a trois vies pour se consoler de n'en avoir qu'une; ce progressisme dont la guerre est devenu l'imaginaire et qui se dit participer du "cercle de la raison" drapé dans des valeurs humanistes; ce progressisme qui a perdu la boule et la valeur de la vie humaine, mais aussi toute moralité, où l'ambition de la jeunesse se borne à devenir milliardaire, selon le rêve chimérique du banquier philosophe qui nous sert de chef de l'État; ce progressisme qui, de n'avoir pas fait d'enfants, peut imaginer sans frémir que, pour la guerre en Ukraine, il faut envisager de faire le sacrifice de ses enfants avant de se dédire ("Le CEMA n'a jamais dit ça") devant le tollé suscité dans une mentalité qui ne sait plus ce que c'est que le patriotisme, là où il y a cent ans, l'école faisait  chanter la Marseillaise à des apprentis-poilus qui seraient bien partis la fleur au bout du fusil en chantant que les communistes étaient des fous d'exhorter la classe ouvrière au pacifisme alors que la bourgeoisie en faisait de "la chair à canon" (cf. Jacques Prévert, "la Crosse en l'air") comme aujourd'hui le CEMA Fabien Mandon dit avec quelle morgue cette bourgeoisie opportuniste et progressiste qui reste toujours la même fait peu de cas des enfants, qu'elle éduque pour en faire des VRP munis d'un BTS en commerce international ou d'un diplôme d'ingénieur import export: Jean-Michel Blanquer était directeur de l'ISSEC avant de devenir recteur d'académie puis ministre de l'Éducation nationale, il y a une cohérence dans ces incohérences: "Mourez, mais mourez donc, oui mourez pour l'Ukraine. Le progressisme, c'est la guerre", "la France, c'est l'Ukraine" et sa corruption, et "nous sommes en guerre" contre un petit virus.

Bien sûr qu'il faut sombrer dans le "tout ou rien" quand on fait le bilan des deux quinquennats d'Emmanuel Macron. Il restera dans l'histoire comme le président qui aura pris le risque d'une escalade vers la guerre mondiale après avoir confiné ses concitoyens et en avoir fait des masques sans visage à cause d'un petit virus et après avoir maté les Gilets jaunes en les éborgnant pour le côté punitif et en les faisant rentrer dans la niche grâce à la Grande supercherie inventée par Sébastien Lecornu qui trompait son monde (le leurre est dans le nom!) pour le compte de son maître. 

Le bilan du progressisme est désastreux, restant sauve l'idée de progrès. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire