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lundi 17 juin 2024

L'impasse électorale

"On ne rend pas service à la gauche en se jetant dans un programme qui cumule deux fois le niveau de dépenses du programme commun des années 70." (Clément Beaune) Comment lui donner tort? De même, le "social patriotisme" du RN (qui réserve les prestations sociales aux seuls Français en plongeant tous les autres dans l'économie informelle) est une ignominie. Pourtant, le centrisme disruptif d'Emmanuel Macron n'aura jamais ma voix, pas plus que je n'accepterai de m'abstenir. Nous sommes dans l'impasse électorale et c'est Macron qui nous y a mis, nous condamnant quoi que l'on choisisse à la politique du pire qui est la pire des politiques. 

vendredi 14 juin 2024

Extrême droite et catholicisme

Qu'est-ce que l'extrême droite? Une classification politique. Avec autrefois une affiliation qui ne faisait aucun doute de Jean-Marie Le Pen avec d'anciens Wffen SS. En va-t-il de même aujourd'hui, étant admis et reconnu que Marine Le Pen a sa nazisphère à travers la "Gudconnexion" des Frédéric Chatillon et des Axel Lousteau. Et Si l'on veut continuer dans les raccourcis, l'extrême droite de Marine Le Pen est nationale socialiste en ce sens qu'elle présente un programme basé sur la préférence (ou la priorité) nationale, mais qui est assez social tant qu'il s'agit des Français.
Tout cela étant posé, le RN a réussi sa dédiabolisation que je préfère pour ma part appeler sa banalisation. Qu'est-ce qui reste désespérément incompatible avec le catholicisme? Sa xénophobie. Incompatibilité tempérée par l'adage selon lequel "charité bien ordonné commence par soi-même". Et Jean-Marie Le Pen
a beau protester qu'il aime mieux ses filles que ses cousines et ses cousines que ses voisines, en régime chrétien, l'amour du prochain se plaît à se rapprocher de ce qui est le plus éloigné de soi. Donc cette xénophobie représente une vraie incompatibilité, qu'on doit néanmoins tempérer par la conscience que la xénophobie a été le paradigme de l'histoire jusqu'à l'après-guerre qui a bâti nos institutions internationales et notre interdépendance mondiale. Tout cela s'étiole dans une fin de cycle qui était prévisible, mais ne laisse pas d'être inquiétante.
L'extrême droite a défendu un christianisme de civilisation que ND de chrétienté (pour rester dans le sujet du billet) appelle de ce nom et qui va jusqu'à prendre les oripeaux de la laïcité pour conserver quelque chose de la chrétienté, ce qui nous vaut l'article paru hier dans "la croix" et dont je n'ai pas encore pris connaissance, intitulé: "Le RN, catho, mais pas trop."
L'extrême droite peut-elle être assimilée au fascisme? Si oui, qu'est-ce que le fascisme? Personnellement, autant je crois assez bien comprendre ce que recouvre le nazisme, autant le fascisme est une espèce d'épouvantail qui est certainement très vilain, mais qu'on ne définit jamais très clairement.
Si j'accepte cette assimilation et si je tiens compte du fait qu'il existe une véritable incompatibilité entre la xénophobie de l'extrême droite et le catholicisme du bon Samaritain, mon aporie se complique du constat que notre peuple va très mal ou, pour le dire autrement, que notre société est très malade, en insécurité économique, morale, culturelle, identitaire et j'en passe. Pour ajouter à mon aporie, on assimile toujours le fascisme à ce qui nous a mené à la Seconde guerre mondiale. C'est historiquement irréfutable. Mais dans l'immédiat, ce sont les dirigeants raisonnables qui nous engagent hors de toute raison dans une escalade ukrainienne qui pourrait nous mener tout droit à la Troisième guerre mondiale. Et si on prend trente ans de recul, Jean-Marie Le Pen était opposé en 1991 à la première guerre du golfe qui a signé le vrai divorce entre le Nord et le Sud ou entre le dar-el-islam et l'Occident post-chrétien à peine deux ans après la chute du mur de Berlin et l'année même de la chute de l'Union soviétique.

Alors que faut-il faire? Pour le moment, je n'en sais rien. Mais je suppose que la porosité de l'électorat catholique à l'extrême droite, pour autant que je suppose cet électorat charitable et mû par ce premier impératif de son être-chrétien, tient en partie à l'aporie que je viens d'énoncer. 

mardi 11 juin 2024

Macron le chaotique et son centrisme disruptif

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-mardi-11-juin-2024-6597012

Je n'ai jamais compris ce que #Jean-LouisBourlange est venu faire dans la galère macronienne. J'ai toujours soupçonné qu'étant l'un des hommes les plus intelligents du MODEM, #FrançoisBayrou l'avait envoyé au Parlement pour le surveiller ou lui-même s'était donné cette mission à lui-même. Il quitte le navire avec élégance.
Sous cap, il dénonce la nomination de #GabrielAttal. Un coquin que Macron a nommé en copain pour lui brûler les ailes parce qu'il attirait trop la lumière. Du reste, je serais Gabriel Attal, je me sentirais déshonoré par cette dissolution et je profiterais de mon allocution de ce soir à 20h pour, en me barrant, me tirer du mauvais pas où m'avait entraîné le manager toxique de mon équipe de bras cassés, qui me nommait pour des contrats à durée ultra-déterminée alors que j'avais pour mission de mener des projets de longue haleine.
Macron a toujours joué le centrisme en étant disrupptif, c'est-à-dire en ayant le contraire d'un tempérament centriste. On tombe toujours du côté où l'on penche et en général, on penche et on tombe du côté de son tempérament. La disurption macronienne devait le faire pencher du côté de n'importe quelle solution extrême.
Macron risque de tomber sur un os pour n'avoir pas prévu que Ciotti étant président de LR et sachant que ses militants sont de son côté, il allait prendre acte que les digues avaient sauté entre la droite anciennement classique et le Rassemblement national, après avoir été le héraut d'une primaire de LR où la droite de gouvernement parlait plus durement que le Rassemblement national qui n'est plus un parti d'extrême droite ou s'est ripoliné de manière à ne plus le paraître.
Macron n'est pas un esprit clair, mais sa dissolution de cachet d'aspirine qui saute à l'élastique va clarifier la situation politique française qu'il avait contribué à embrouiller lors de son élection de 2017. La sociologie des droites, la séparation de LR en droite Pradier contre droite Ciotti, vont faire imploser "la droite républicaine". Beaucoup de parlementaires rejoindront Ciotti pour sauver leurs sièges, d'autres s'y refuseront par conviction sans toutefois sauter le pas de "faire une Rachida Dati", mais les électeurs de droite choisiront la ligne Ciotti plutôt que la ligne des indécis.
Raphaël Glucksmann a ripoliné "les deux gauches irréconciliables" en donnant un coup de vieux à celui qui les incarnait pour les avoir théorisées. Il ne peut se résoudreà l'accord qu'il avait pourtant signé pour participer au Front populaire, parce que le gauchissement de son discours social n'était que le leurre du guerrier plein de testostérone à l'idée d'envoyer des soldats se fairetrouer la peau en Ukraine. Les électeurs de gauche se moquent bien des tergiversations de ce "fils de" qui a toujours su se placer et qui n'aurait compté pour rien si papa n'en avait pas fait quelque chose. Les électeurs de gauche voteront "Front populaire" malgré les états d'âme de Glucksmann et son envie de voir l'hôtel Matignon pavoisé devant Laurent Berger. Raphaël Glucksmann n'est pas un faiseur de rois, le président géorgien lui envoie son bon souvenir.
Quant à Jean-Louis Bourlange, il parle déjà de Macron au passé: "Quand on regardera dans l'avenir Emanuel Macron, on verra bien que ce n'était pas le pire président de la Ve République." Il en parle au passé. D'autres qui refusaient d'entendre parler de le destituer le voient déjà démissionner et parmi ces "autres", il y a un de ses principaux ministres en la personne de Bruno Le Maire qui se verrait déjà le remplacer,mais qui n'a réussi ni à "mettre l'économie russe à genoux", ni à "sauver l'économie française". Alors on le renverra lui aussi à ses chères études qu'il regrette tellement d'avoir faites.

Macron n'a rien à perdre, car il s'est perdu lui-même. Il peut perdre son pari, mais aussi le gagner. Mais ses oppositions s'organisent et quand on n'a plus que François Bayrou derrière soi (j'excepte Edouard Philippe), c'est qu'on est en mauvaise posture. 

dimanche 9 juin 2024

Macron dissout comme un cachet d'aspirine

Emmanuel Macron n'a pas perdu ni la tête ni spécialement les élections européennes. C'est un pervers tellement exceptionnel qu'il faut analyser sa réaction en fonction de cette perversité.

Le RN a fait plutôt moins bien que ce que les sondages avaient prévu et Macron a fait mieux que Raphaël Glucksmann. Donc tout allait comme prévu. Mais Macron dissout malgré tout.

Macron dissout, comme le souhaitaient les démagogues de l'extrême droite qui ont demandé depuis toujours aux présidents de la République de faire des plébiscites et de partir s'il les perdait, y compris pour des élections de mi-mandat.


Jacques Chirac aussi avait prononcé la dissolution de l'Assemblée nationale qui lui était favorable en 1997. Et le dessinateur Jacques Faysan avait écrit dans une bulle du "Figaro": "Si j'avais su, j'aurais pas dissolu." La dissolution était dans l'ADN de Chirac dès la fin de son premier mandat de premier ministre sous Giscard. L'entente entre Giscard et Chirac était parfaite, mais Chirac voulait absolument s'affirmer contre Giscard. Chirac dissolvait comme le pastis doit se dissoudre dans l'au. Macron est défoncé, mais ce n'est pas pareil et c'est plus grave.

La dissolution chiraquienne de 2017 n'avait pas plus de sens que la démission de son poste de premier ministre en 1976. En 1997 et sans aucune raison urgente, la dissolution de Chirac, décidée non seulement sur un coin, mais sur un pied de table par Dominique de Villepin, a donné lieu à la victoire de la gauche et de Lionel Jospin qui a inauguré une bonne période climatique pour la France, mais une période de précarité sociale et de fragilité économique.

Emmanuel Macron paraît dissoudre sans raison. Mais ce président est trop pervers pour ne pas savoir ce qu'il fait. Je ne peux pas croire qu'il soit perdu en prenant cette décision. Il sait trop où il va et il est trop machiavélique pour ne pas savoir ce qu'il fait.

Il dissout et n'aura aucune majorité en face de lui. Marine Le Pen est tellement conne qu'elle se voit déjà être en cohabitation avec lui et elle jubile.

Macron dissout, pour quoi faire? Il feint qu'il ne pourra pas se représenter en 2027. Zelensky aussi avait mis une limite à son mandat. Mahmoud Abbas aussi, il n'y a jamais mis un terme et le Hamas en a bien profité, le gouvernement d'Israël aussi. "Félicie aussi" et après? La constitution peut être rétroactive en régime macroniste qui ne respecte rien et joue avec tout.

Macron n'a jamais pensé à interroger le peuple sur ses choix profonds. Il ne peut donc dissoudre qu'en ayant une idée derrière la tête. Il dissout et il sait ce qu'il fait. Macron n'est pas spécialement intelligent, mais il n'est pas bête. Macron ne dissout pas pour se trouver des alliés parmi les populistes. Macron ne dissout pas pour devenir le président des Gilets jaunes. Macron dissout, mais ce n'est pas Chirac. Macron dissout, car il est fou.,  

jeudi 6 juin 2024

Triste Débarquement

Le monde fait peine à voir et ce quatre vingtième anniversaire du Débarquement, où l'occident se réunissait pour le fêter, en est une illustration.

Depuis François Hollande, la Russie est aux abonnés absents des invitations au commémorations alliées. on n'a pas rougi de combattre le nazisme avec Staline, mais poutine est infréquentable. on préfère faire comme sil'Ukraine avait été notre alliée de toujours. L'Ukraine, à la marge des combattants de laquelle figurent des néo-nazis, ce qui n'excuse pas plus l'agression ruse que la riposte disproportionnée de l'armée israélienne ne justifie a posteriori les attaques du Hamas du 7 octobre dernier. Mais une armée qui décide de couper l'eau de toute une population, de la prévenir de ses massacres sans lui laisser le temps de décamper, de tirer sur des hôpitaux ou sur des bâtiments des Nations unies a moins d'excuses qu'un mouvement terroriste.

Netanyahou ne vaut pas mieux que poutine et Mohamed ben Salman vaut moins que lui, mais pour ne plus avoir à acheter de gaz russe, Emmanuel Macron l'a invité à l'Élysée. Paris ne vaut plus une messe, mais la guerre en Ukraine vaut bien une invitation deMohamed ben Salman.

Ce ne sera jamais le moment de reconnaître un Etat palestinien, "on ne reconnaît pas un Etat sur la base d'une indignation, mais au bout d’un processus. Netanyahou reste un interlocuteur pleinement légitime" (dixit notre président), il ne mérite pas une sanction et le refus des compromissions avec poutine vaut bien l’invitation d’un prince arabe tortionnaire pour trouver un autre partenaire commercial.

Il aura fallu 70 ans pour détruire le communisme, sauf pour un quart de l'humanité. Il aura fallu 80 ans pour détruirel’acquis de la guerre : la volonté farouche de ne jamais remettre ça. "Car aujourd'hui la Russie a un peu trahi le message du Débarquement et de la Libération." (Emanuel Macron)

Ce serait une capitulation de négocier quand une guerre est déjà presque perdue. "La Russie continue d'avancer, la Russie continue d'envahir.  La France veut la paix », comment y travaille-t-elle? Pourquoi former des soldats en Ukraine serait-il un facteur d'escalade? Qu'est-ce qui distingue un civil français mort en Ukraine parce qu'il habite en Ukraine et un formateur français de soldats ukrainiens?", demande notre président en oubliant la différence entre civils et militaires.  "Parce que la mort d'un civil n'est pas la même chose que la mort d'un soldat", lui répond Gilles Bouleau avec bon sens.

Le président Macron est rhétoriquement le plus belligène des dirigeants occidentaux. Selon lui, la Russie serait seule à pratiquer la guerre de l'information.

L'extrême droite monte en Europe avec la montée des périls. Sans elle, nous n'aurions pas eu les vaccins européens.

Les centristes étaient censés être des remparts contre les fascismes et leurs guerres. Il ne faudrait pas faire "n'importe quoi" de l'Europe, sauf si on est centriste. 

lundi 3 juin 2024

Les "frexiteurs cachés" ou le Frexit caché?

L'Europe des lobbys a son lobby frexiteur qui dénonce la logique lobbyiste de l'Union européenne et voudrait imposer par son lobbying la sortie de cet araseur de peuples.
Le "Frexit" est le sujet caché des élections européennes.
Même s'il y a 50 % de chances que mon indécision se porte sur l'une des listes qui porte ce sujet caché, je suis mal à l'aise avec ce sujet caché, car il y a pire que les "passions tristes" ou les "passions ressentimenteuses": ce sont les passions négatives, même si les unes et les autres disent le vrai contre les apparences du bonheur et de l'espérance.
Mais venons-en au fait.
Dans sa conférence de presse du 22 janvier 2024, Emmanuel Macron accusait le Rassemblement national -et en creux la France insoumise, donc l'union (cachée) des "populismes- (le "pouvoir du peuple" qu'est la démocratie a accepté ce mot affreux!)d'être des "frexiteurs cachés".
"Frexiteurs, mais qui a la gueule d'un frexiteur" et qui donc parle de Frexit? Certes, en 2017, aussi bien le RN que LFI avaient dit que, s'ils ne parvenaient pas à négocier leurs conditions avec l'Union européenne, non seulement ils pratiqueraient la politique de la chaise vide, mais ils fileraient à l'anglaise...
Ils faisaient des menaces, rien que des menaces.
Mélenchon soutenait Tsipras ("Il a la classe, notre Tsipras", intitulait-il un de ses billets de blog),
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2015/07/07/il-a-la-classe-notre-tsipras-tra-la-la-la-lere/
Pendant ce temps-là, Marine Le Pen essayait de ne pas filer le trop parfait amour avec "les droites européennes" d'Orban, du PIS et des autres, cependant qu'habile, Manon Aubry faisait jouer en interne du Parlement européen le jeu social-démocrate classique des "partenaires sociaux" surexcités et présentait dans la dernière mandature 4000 amendements contre 76 pour Jordan Bardella, la tête de liste en tête de lice.
De son côté, Leila Chaibi, ex-animatrice de Jeudi noir, emportait sur Nicolas schmit, l'insignifiant commissaire à l'Emploi, à l'insertion et aux droits sociaux, une proposition de directive européenne qu'il se serait appropriée, offrant aux travailleurs des plateforme numérique une "présomption de salariat".
L'Europe et les compromissions. "L'Europe est une perpétuelle recherche de compromis", avouait Jacques Chirac, lassé, au soir de la négociation (sauf erreur) du traité de Nice. Les compromis n'ont jamais rendu heureux personne, mais LFI joue la logique du compromis et des compromissions, tandis que les extrêmes droites européennes cherchent à s'unir, non pour imposer une autre Europe des nations souveraines, mais pour créer une autre Europe des xénophobies.
Très peu de Frexit ou de Frexit caché dans tout cela, contrairement à ce qu'affirmait Emmanuel Macron dans sa conférence de presse du 22 janvier.
Mais alors? Est-ce que le Frexit serait le sujet caché des élections européennes?
Et dans la mesure où aucun parti ayant pignon sur rue n'ose plus le revendiquer parce que l'électorat est lâche et qu'on ne doit jamais parler des vrais sujets, Emmanuel Macron s'engouffre dans la brèche et parle des "frexiteurs cachés" en n'évoquant jamais le Frexit transparent et ceux qui le défendent à visage découvert, comme si le président voulait cacher le vrai sujet de ces élections européennes.
Les médias vont jusqu'à dire comme un seul homme: "Plus aucune liste n'ose porter le Frexit sur la "place publique" (sans référence aucune à Raphaël Glucksmann, qui veut que l'Europe de la paix intensifie la guerre en Ukraine.)
Or il y a au moins deux listes qui font leur cheval de bataille du retrait des organes impérialistes, inflationnistes et bellicistes que sont techniquement l'OTan, l'euro et l'Union européenne: la liste de Florian Philippot (liste n° 25) et celle de François Asselineau (liste n° 15). Mais elles n'ont pas le droit de cité en dehors de celui de se présenter en étant invisib[ilisées]. La République les reconnaît, mais ce sont des fake lists, qui doivent ne propager que des fake news...
La République donne le droit de cité à tous les citoyens et le président de la République désigne un sujet, unique objet de toutes les hostilités, et cet ennemi représenté ne doit pas être cité: "Aucun parti n'ose plus revendiquer le Frexit, tant leBrexit qui devait détruire le Royaume-Uni et transférer la City à Paris, qu'on s'en souvienne!, Macron voulait l'accueillir à bras ouvert, le Brexit aurait déçu tous les citoyens britanniques.
Le Frexit est le sujet caché sous les "frexiteurs cachés" des élections européennes, car Macron a tellement peur du Frexit qu'il aurait dit en 2018 à la BBC que, si on proposait le Frexit en référendum au peuple français, le "oui" l'emporterait. On notera que le peuple n'a plus été convoqué depuis dix-neuf ans à se prononcer sur aucun sujet qui ne soit pas de démocratie indirecte et donc de pouvoir personnel. Mais comme la nature a horreur du vide et qu'il a agité le RIC on l'a occupé avec les "Grands débats" de la démocratie participative.

Il n'y a que des "frexiteurs cachés" qui ne revendiquent pas ouvertement le Frexit, ceux qui le prônent à visage découvert sont regroupés de manière invisible pour les yeux dans des "fakelists" qui ne propagent que des "fakenews".