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mardi 28 mai 2019

Bilan réactualisé des élections européennes

À chaud, sur Facebook, j'ai proposé l'analyse suivante de ces élections européennes: "Chers amis, Voici mes enseignements de l'élection européenne pour peu que vous leur accordiez un peu de crédit: -Je suis un excellent baromètre pour savoir, non pas pour qui il ne faut pas voter, mais qui fera un score ridicule. J'ai voté Bellamy sans conviction, Bellamy n'a rien fait et n'a marqué personne, contrairement à ce qu'annonçaient les sondeurs, bien que je maintienne que sa position européene était la plus équilibrée et que j'apprenne à qui ne le savait pas (et par conséquent n'est pas un assidu de ma page FB ou de mon blog) qu'en juillet dernier, il avait dîné avec Philippe de Villiers, en marge de l'Université d'été de Renaissance catholique où j'étais -c'est Villiers qui l'a raconté et qui voyait en Bellamy un ami plein d'avenir, non pas comme un tombeur de digues : à à l'époque Bellamy n'avait aucune digue à faire sauter. Bellamy n'était pas encore pressenti par ce stupide crâne d'œuf de Wauquiez pour prendre la tête de listede la droite républicaine aux européennes, ce professeur de philosophie sans brio particulier, conseiller municipal de Versailles, bien que trentenaire, sans enfant et sans carrière, se contentait de dénoncer mollement "la société liquide" au cours des travaux de notre Université d'été, et il n'était pas allé faire la courte échelle auprès de Villiers comme Macron visitant le Puy du fou à la demande de Brizitte pour qui Villiers avait les yeux de Chimène., car Villiers n'a jamais eu de nez, à moins que le nez de Villiers n'ait jamais été fait que pour flairer ceux que devait perdre le Système qu'il détestait. -Le FN-RN n'a pas gagné, mais a perdu sinon des voix, du moins des pourcentages par rapport aux élections européennes de 2014. -Les écolos, sous la présidence de Yannick Jadot et contrairement à ce que disait Daniel Cohn-Bendit, "celui qui a foutu le bordel en France en 68" et dont mon père se demandait toujours pourquoi on lui laissait la parole dans un pays qu'il avait contribué à détruire, a fait une excellente campagne. -Karima Delli vaut beaucoup mieux que Sibeth N'diaie ou Danièle Obono.- en lui souhaitant sa fête ce midi et comme ma mère me manifestait son intention de voter comme moi, Bellamy, je lui représentai qu'elle gagnerait à voter Jadot, car cela lui ressemblait mieux et puis son candidat Jadot ferait mieux qu mon candidat "le Jeunot". -Bayrou se félicite du bon score de Macron et il a parfaitement raison. Le "renouvellement des visages" dont parlait le candidat Macron que Bayrou appelait un hollogramme avant de s'y rallier a bien eu lieu, mais ça changera si peu le sort de l'Union européenne que la liste de Nathalie Loiseaux s'affiliera au parti le plus libéral du Parlement européen, celui-là même qui, de l'aveu même de Bayrou avant la campagne de 2009, faillit désigner Mario Monti à la tête de la Commission européenne, Mario Monti le commissaire, lequel Ernest-Antoine Seillères, alors patron du MEDEF, avait traité de notaire et qui, nommé président du conseil italien en qualité d'expert, participa à mettre dix ans plus tard l'Italie entre les mains de Matteo Salvini, cette résurgence du fascisme. -Sibette Ndiaie, porte-parole ou porte-flingue du gouvernement, s'et comportée en hystéro qui ne relève pas le niveau de Benjamin griveaux, l'hyper-arrogant renversé par les Gilets jaunes d'un ministère sans pouvoir aucun. Celle qui a dit de Simone Veil: "Yes! Elle est deade, la meuf", est un symptome de l'incompétence macronienne. J'avais connu naguère dans deux écoles que j'ai fréquentées deux filles de dissidents gabonais et togolais. Les parents de Sibeth N'diaie étaient juges au Sénégal. Elle qui feint d'avoir grandi dans la Seine-Saint-Denis a grandi à l'ombre d'une valise diplomatique. -Il est déplorable d'avoir assisté à une soirée électorale animée sur France 2 par Mme Publicis et par Laurent Delamêche où sont recyclés des seconds couteaux comme Bernard Tapie dont je pourrais parler pendant des heures, ou comme Jean-Christophe Lagarde ou J.C Cambadélis, l'ex-théoricien de "La Gauche plurielle", qui a fini dans le clivage anticlivant de François Hollande. Moins politique que lui, Jean-Christophe Lagarde dont il a déjà été parlé, mais qui seraplus vite oublié que l'ancien secrétaire trotskiste du PS grandi dans le XVIème à l'ombre de Charlotte de Türckheim, l'ancien maire de Drancy , ce pauvre Lagarde, qui porte le poids UDI d'être aussi l'homonyme de Lagarde MarieChristine ("je suis saoul, saoul, saoul, sous l'escalier!"), pressentie pour devenir successeur (ou sexrice en ce qui concerne l'avocate new-yorakaise) de Jean-Claude (un autre J.C) Juncker, Jean-Christophe Lagarde, qui faisait une mine de déterré ce soir et naguère une publicité monstre rétrospective à propos de Max Jacob et auprès du grand rabbin de Drancy dans une cérémonie organisée par samairie à laquelle j'assistai avec mon frère, et qui n'avait su que dire, pauvre Monsieur le maire ! au moment des attentats de Charlie, sinon qu'il connaissait ses administrés impliqués dans le terrorisme, mais qu'il n'avait rien pu faire pour les prévenir, les empêcher de nuire, car l'État ne l'avait pas aidé, car l'État lui avait fait connaître les limites du clientélisme. Il faudrait que des fausses valeurs comme Lagarde, Cambadélis ou ou Dupont-Aignangnan, dès lors qu'ils ont mis leur poste dedéputé en balance de la candidature européenne, excepté pour Camba qui n'était plus rien, démissionnent de celui-ci, ça me paraîtrait la moindre des "common decency(s)"." À deux jours d'avoir dressé ce petit bilan, je dirais avec Mediapart que Macron est le vainqueur tactique d'une élection pour laquelle il a fait, en promouvant Nathalie Loiseau qui rata son envol pour reprendre un titre du "Figaro", une erreur de casting doublée d'un "échec rhétorique" qui lui est égal puisque Macron est d'une trempe à penser qu'il n'y a que le résultat qui compte. En discutant hier avec mon frère, aussi européen que je suis eurosceptique sans être anti-européen, ne me sentant pas le droit de tuer de mes petites mains l'Europe de Robert Schumann et de Jean-Paul II dont je suis l'héritier de bon gré ou malgré moi, il me semble que l'Europe peut tomber comme un fruit mûr et mourir de sa bureaucratie comme le communisme est mort de son matérialisme athée. L'Europe peut mourir de s'être montée sur un faisceau de fils techniques dont Jean Monnet voulait croire qu'ils la rendrait irréversible. Rien de ce qui est humain n'est irréversible et tout ce qui est humain est réversible. La dignité humaine est de donner aux engagements de l'homme un caractère irréversible. Mais elle ne garantit pas les promesses de ne pas être réversibles et de pouvoir être tenues. Mon frère pense à mon encontre que Macron est en avance sur son temps, car les consciences ne sont paseuropéanisées. Les médias ne racontent pas, ne décrivent pas l'Europe. Il n'y a pas eu de listes transnationales européennes. Cela est vrai. Mais je ne crois pas que Macron soit en avance sur son temps. Il est même en retard d'une guerre. Il a recyclé le vieux monde, le monde d'après-guerre, dont on peut déplorer que Trump et Poutine démontrent qu'il n'est plus de saison, revenant à la confrontation séculaire des nations. Peut-être ces deux dirigeants sont-ils des ombres fugaces. Je crois plutôt qu'ils manifestent des permanences de l'histoire. François-Xavier Bellamy a bien fait le job, pour continuer de parsemer ce commentaire d'anglicismes. Mais il était trop lisse. Il était ridicule d'entendre parler d'agriculture ce jeune philosophe versaillais, qui prétendait à l'équilibre et semblait le poursuivre jusqu'à la posture d'équilibriste. J'ai souvent ironisé sur l'imposture par laquelle Macron, poète-roi de sa propre cité idéale, se donnait en banquier-philosophe. Il a sans doute manqué à FX Bellamy d'être banquier. Ça lui aurait fait gagner en crédibilité.

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