J’ai l’impression que, dans l’Eglise secouée par la crise sur les abus de pouvoir, il n’y a plus que du pouvoir à partager :
- Anne Soupa que j’ai rencontrée, à qui j’ai dit que sa voix douce la situait dans un « retrait revendicatif » et qui me considère vraiment comme un « un ami » pour elle, « pas un ami Facebook », je peux en dire autant, importe le féminisme dans l’Eglise. Le « comité de la jupe »revendique pour les laïcs du pouvoir dans l’Eglise où celui-ci devrait être un service, mais ce serait faire l’ange que de croire que ceux qui l’exercent ne jouissent pas decelui-ci.
- Les clercs ne veulent plus exercer la cure d’âme. Ils réfléchissent à partager le pouvoir, mais ils le répartissent discrétionnairement, car aucun protocole nedélimite le rôle de chacun dans des paroisses aujourd’hui dirigées par moult conseils, équipes liturgiques et autres équipes d’animation pastorale.
- Isabelle chartier-Siben : « lors de visites canoniques extraordinaires de certaines communautés, il est noté que la communauté met le grappin sur tout jeune qui s’approche, de façon à intégrer ce jeune au plus vite dans ses effectifs. À l’inverse, certains évêques préparent et je reprends leur expression « le temps où il n’y aura plus de prêtres » et donc n’appellent plus, au risque de démoraliser les prêtres qui osent encore être vivants, et en tout cas ne parlent plus ni du sacerdoce ni de l’engagement religieux.
Dans une communauté le supérieur bénéficie de larges privilèges et dès qu’il ouvre la bouche il est écouté comme s’il énonçait un nouveau dogme. Dans d’autres communautés il n’y a plus de respect des fonctions de chacun. D’où mes questions : Qu’est ce qui fait la différence entre un comportement respectueux de l’autre et un comportement abusif ? Par crainte d’être dans l’abus de pouvoir doit-on abandonner ses responsabilités ? «
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