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mercredi 16 janvier 2019

Vers la fin de l'OTAN

J'écoute une chronique de France Inter qui explique que trump veut quitter l'OTAN. L'Amérique démocrate et l'Europe technocratique craignent cette perspective. Ce serait pour moi une très bonne nouvelle, car le monde réinventerait un nouvel équilibre. Or le monde crève de ne plus s'inventer. Le catastropphisme écologiste est une preuve decette crise de l'invention du mond. L'homme ne croit plus en son génie inventif. L'écologie alerte sur l'épuisement des hydrocarbures, elle ne cherche pas la composition du pétrole pour fabriquer du pétrole de synthèse. Trump a attiré l'attention des Américains sur l'inutilité de l'OTAN par une feinte avarice. "Les pays d'Europe ne payent pas leur contribution à l'alliance atlantique censée les protéger. La diriger ne doit pas forcer l'Amérique à la financer à cette hauteur." L'harpagonisme US une fois flatté, il devient possible de faire prendre conscience aux Américains et, au-delà d'eux, aux occidentaux, que l'Alliance atlantique n'a plus de raison d'être depuis la fin du pacte de Varsovie. N'importe qu'elle soit un outil opérationnel de régulation du monde si le monde qu'elle régule n'est plus le même et vit sur des schémas différents de ceux qui ont présidé à la naissance de cette organisation de défense commune et d'hégémonie plus ou moins partagée. Trump et Poutine sont les premiers dirigeants du monde d'après-guerre, quand Macron se cabre sur le pseudo-progressisme de l'Ancien Monde qui croit à la fin de l'histoire. Trump n'est pas fou et a toujours été lucide sur son rôle historique. Il déroule son programme très lentement. On en est à la phase négative du mur du Mexique (mais c'est le problème des Américains qui n'aiment pas leur immigration latino) et aux prolégomènes de la fin positive de l'OTAN. Regardons ce changement avec espoir.

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