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mercredi 9 janvier 2019

Histoire de la violence, commentaires réactifs

Par le croissant de lune. -------- Message transféré -------- Sujet : Re: [infoplus] Histoire de la violence, commentaires réactifs. Date : Sat, 29 Dec 2018 16:24:29 +0100 De : Harzi Abdellatif harzi.abdellatif@orange.fr [infoplus] Répondre à : infoplus@yahoogroupes.fr Pour : infoplus@yahoogroupes.fr Assalamou 'alaïkoum, et bonne journées de fin d'année à tous et toutes. Mes commentaires pourraient ne pas plaire à tout le monde, ce sont des conjectures, donc faillibles, et je voudrais que ce soit faux et que mes commentaires soient infondés. Ce n'est pourtant qu'un livre de plus, à quoi bon s'en formaliser, diraient certains? Quand j'ai découvert le titre de ce livre, que je n'ai pas encore écouté, livre d'Edouard Louis daté de 2016, qui se trouve aussi sur la BNFA, le titre évoquait pour moi une histoire de la violence, et je me suis dit, ça doit être un très grand historien ou anthraupologue pour oser écrire une grande histoire de la violence de tous les temps et tous lieux. Mais quand j'ai lu le résumé de l'ouvrage que je n'ai pas encore téléchargé, ma curiosité fut surprise, je suis tombé de haut, mais le titre est bon, la preuve, il a arrêté mon attention. Edouard Louis, diplômé des Hautes études en Sciences Sociales, je crois me souvenir en googlant son nom, né en 1992, est un jeune homme intelligent, voire très intelligent. D'après le résumé, ce livre est le récit authenthique mis dans la bouche pourtant fictive de sa soeur, le récit authentique d'une nuit de plaisir et de terreur, ainsi se nomme une vidéo qui en porte ce titre, plaisir et terreur et dans cet ordre, trouvée sur youtube avec son nom, interview donné à la grande bibliothèque, un truc de ce genre ou la grande librairie pardon. Donc voilà, en gros, un soir de Noël, un 25 décembre 2012, après un repas de famille ou entre amis je ne sais, s'en retournant chez lui, l'auteur croise un beau jeune homme dira-t-il, un Algérien nommé Rida B, source judiciaire du parquet, trouvé sur google dont je transmettrai le lien plus bas. Oui, parce que c'est une histoire vraie, enfin, le personnage Reda B est vraiment vrai, et réellement détenu, depuis plus d'un an, sur accusation de viol, agression, tentative d'hommicide etc. Oui, parce que l'auteur romancier est hommossexuel pour préciser, donc il croise sur son chemin un jeune homme, et séduit, l'invite dans sa chambre. Puis, et c'est là que ça va moins bien pour moi, après une soirée agréable semble-t-il, de rapports consentis, au moment où Rida allait partir, Edouard s'apperçoit qu'il lui a volé sa tablette et son téléphone. Et parce qu'il le lui reproche, parce qu'il redemande ses biens volés, l'autre se fâche, et sous la menace d'une arme à feu, rien que ça, il l'étrangle d'une écharpe, enfin, jusqu'à une certaine limite, car qui voudrait étrangler pour de bon le ferait de ses mains et pas d'une écharpe croisée et serrée, notez que ça peut rester dans un certain ton de jeu parfois et de scénario violent parfois déterminé d'avance entre consentants, même si ça arrive à mal se terminer parfois. Et puis il le viole, alors il y a d'abord eu des rapports consentis, puis en second lieu, un ou des viols, faut parcourir le livre. Je l'ai à peine parcouru, j'en ai lu de courts extraits sur la BNFA pour me former une petite idée de ce à quoi ça ressemble. Je n'ai pas encore eu le temps de lire la totalité et en aurais-je le temps et la patience? Mais je vois un peu de quoi il s'agit. Mon impression désagréable est qu'Edouard Louis se sert d'un personnage réel, de faits dont lui donne sa version, en allibi littéraire, oui, j'apréhende qu'il s'agisse d'un allibi littéraire lamentable. Rapports consentis suivis de viol, d'une strangulation intimidante et limitée, d'une terreur, pas tant que ça, si on écoute l'auteur, on n'a pas l'impression d'une si grande gravité des faits. Enfin pas moi, ça risque de déplaire à notre féministe de service, par ailleurs sensible à la cause des hommossexuels, je maintiens mon impression, qui n'est qu'une impression. Pourquoi je ne trouve pas la gravité des faits dans l'auteur? Je le trouve harmonieux, plutôt en bonne santé, défendant bien ses livres, je n'ai pas eu la même impression qu'en écoutant au hasard Christine Ango. Je n'aime pas littérairement Christine Ango, jamais lu un de ses livres, il me suffit de sa parole sur les plateaux télés pour deviner qu'elle écrit moyennement ou mal, ce qui ne veut pas dire que sa plainte initiale soit fausse, non! Voyez, je n'aime pas Christine Ango, mais je la crois sincère dans sa plainte d'inceste quand elle était enfant, en partie parce que l'exprime mal, l'impuissance à bien exprimer les choses est plus qu'en croit un gage de vérité. Avec Edouard Louis, rien de tel, trop bien le gars, on entend plutôt le bonheur, la réussite, l'accomplissement. Et ce qui pour moi aggrave son cas, c'est sa protestation d'anti-racisme, alléguant comme de bien entendu que d'autres en font autant, qu'il a lui-même volé étant ado. Oui, et alors, si c'est vraiment comme ça, la moindre précaution eut été de ne pas exposer à tous les lecteurs l'identité du présumé agresseur, ou présumé innocent. Ce diplômé en hautes études en sciences sociales est trop intelligent pour ignorer les effets dévastateurs de la seule identification du personnage, il pouvait la taire, déguiser le nom, il sait très bien que les noms comptent beaucoup, eut-il pseudonommé René ou André le personnage de son supposé agresseur, les effets ne fussent pas les mêmes et il le sait pertinemment. Je crois moi à un vol ou tentative de vol, suivi de violence physique et agression consécutive à la découverte du vol, des choses qui arrivent couramment, notamment à ces gays ou à des femmes qui recevraient inopinément n'importe qui de passage dans leurs appartements. Je crois que d'un fait banal, regrettable sans doute mais banal, l'auteur fait une tentative de meurtre, un viol et agression aggravée, notamment pour se lancer dans la carrière des lettres. C'est interlope et très malsain témoignant bien de ce que je ressens d'une certaine extrême-gauche ou se disant telle. Même la référence aux attentats ne manque pas dans la vidéo, enfin le rusé Edouard Louis lui fait très vite succéder l'évocation des migrants qui se noient en mer, faute de secours et d'accueil. Et pour bien rendre le tableau interlope à souhait, l'uteur a porté plainte, le personnage est en prison, une confrontation doit se tenir bientôt si ce n'est pas déjà fait, le romancier se dérobe à la confrontation, alors ça on peut toujours l'excuser avec tout le verbiage psychologique peu convainquant pour moi. Mais ça irait encore, si seulement il avait la frousse d'un prisonnier menotté, je crois qu'il craint plutôt la confusion et les détails éventuellement révélateurs, ou peut-être craint-il de s'effondrer lui-même en avoeux face à un qui souffre plus que lui, qui galère plus que lui, et qui l'a peut-être réellement séduit et dont il garde un souvenir sentimental certain. Mais c'est pas tout, notre romancier antifas, d'extrê extrême-gauche, anti-raciste et très accueillant est en plus critique et hostile à l'incarcération, c'est la raison qu'il allègue pour ne pas paraître à la confrontation, donc il porte plainte mais il faudrait quand-même que le coupable n'aille pas en prison. En fait, il suffirait que le romancier qui se plaint puisse se raconter, s'étaler et être écouté, bien s'analyser et se décortiquer, raconter l'histoire probablement de ce qui n'est qu'un fait de violence banal comme l'histoire de la violence, comprendre la violence comme si on ne la comprenait pas, mettre des mots, et tout le bazar Charliesque qui va avec. Contre la prison, si tu étais sincère, tu ne portais pas plainte, tu te laissais dérober des objets certes coûteux mais qui valent moins qu'une année de prison, tu n'alléguais pas tentative de meurtre ni viol, donc tu voulais bien qu'il aille en prison, si tu étais face à moi je te dirais ce qu'au fond tu reconnais, c'est que le coupable c'est toi et lui la victime. Nullement traumatisé, notre romancier a écrit d'autres ouvrages, mais celui-là est central, sans cette histoire assez authentique, le reste passerait probablement inaperçu. Nullement traumatisé, l'auteur donne de nombreuses interviews, et il défile parmi les gilets jaunes, est-ce d'un qui craint les coups et a la frousse? Et il est beaucoup trop intelligent pour ne pas deviner vers où conduira ce mouvement, l'anti-raciste qu'il est a des antennes qui l'avertissent des conséquences lointaines ou proches du mouvement des gilets. Et si notre romancier se sentait un peu responsable des minorités bénéficaires croit-on de sa générosité, alors il ne les attiserait pas dans le sens de la participation au mouvement trouble, puisqu'il devine non seulement qu'ils sont trop faibles aujourd'hui pour ça, mais que les conséquences du mouvement leur seront funestes, donc quand il s'entretient avec des gens du comité Adama, il se soucie peu de les entraîner dans une initiative au-dessus de leur force, l'appel du comité Adama fut heureusement très peu suivi, ce qui ne m'a pas surpris, beaucoup de gens ont dûr partager mes apréhensions instinctives et mes peurs et terreurs à moi bien réelles celles-là. On ne la fait pas au Croissant de lune, si tu étais face à moi, Edouard Louis, tes manières gaucho-anti-racistes seraient sans effet, je te dirais tes quatre vérités. C'est quoi la différence entre toi et ceux qu'on nomme "identitaires"? Pas grand chose, comme eux tu es centré sur toi-même, l'univers est objet de ta consommation, c'est toi au centre qui dispense aux autres ce que tu voudrais qu'on reçoive pour de l'altruisme, tu es donc un identitaire de gauche, un gaucho-identitaire, tu changera de camp sous le prétexte de te sentir incompris. Soucieux de racialisme, tu eus gardé secrète l'origine du suspect, et pour son moindre respect et afin de ne pas peser sur les suites et les jugements. Tenant contre l'incarcération et répression, tu te fus borné à te plaindre des seuls vols jusqu'à restitution ou réparation, seuls faits démontrables et concrets, le reste n'étant qu'affaire de version et l'anti-raciste que tu te prétends sait très bien que les versions sont diversement reçues. A part la gloire littéraire des gros tirages, on imagine mal ce qui inspirait que le roman soit contemporain des faits judiciaires, on peut le publier après, quand tout est fini, tout le monde veut se raconter mais tout le monde n'est pas tous les jours publié et reçu, l'intello que tu es sait très bien les effets d'un livre sur les médias et le public d'où sortent les jurets, honte sur toi, Edouard Louis. En supposant que ta version soit intégralement vraie et reçue telle par la justice, l'anti-raciste et immigrationiste que tu es sais bien que ton amant d'une nuit sera expulsé au terme de sa prison, puisqu'objectivement, il nourrit contre toi un sentiment de vengeance tel qu'on le mettra à distance, rien que son temps d'incarcération déjà écoulé qu'on ne reprends pas, fut-il reconnu innocent, si d'aventure il te croisait, alors oui cette fois il voudrait vraie vengeance et pas une écharpe serrée aux limites d'une défaillance pour certains plaisante. Quand on t'entends te raconter, on a la malheureuse impression que ta nuit fut plutôt de plaisir que de terreur, ta voix enjouée, ton sourire, ton enthousiasme le suggèrent. Pendant que ton accusé lui, moins pourvu de paroles et de casuistiques, souffre le long ennui des prisons où l'introspection n'est pas même permise à cause du nombre et promiscuité. Honte sur toi, Edouard Louis. Voici d'abord un article où on annonce la requalification de l'affaire en agression, suivi d'une vidéo où l'auteur raconte à la grande librairie, sa nuit de plaisir et de terreur, je n'ai pas entendu la terreur. Article sur les suites judiciaires, https://culturebox.francetvinfo.fr/edouard-louis/le-parquet-reclame-un-proces-pour-l-agresseur-presume-d-edouard-louis-280617 Nuit de plaisir et de terreur selon l'interviiouvé de la Grande Librairie https://www.youtube.com/watch?v=ItuiRfW1490 Croissant de lune.

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