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lundi 11 juillet 2016

Sort heureux de la france

(par le croissant de lune) Mon Torrentiel, je viens juste de suivre à la radio le match de finale, l'équipe de France malgré un jeu meilleur et plus beau s'est incliné sur le seul but Portugais, de jeu moins spectaculaire mais efficace. Mais je n'en finis pas de m'étonner des situations historiques où la France a eu le sort heureux, jusques et y compris aux moments de défaites, la France ne fut pas souvent traitée selon le sort commun des armes. Plusieurs fois je me suis fait cette réflexion, la dernière en date, c'est après la lecture du roman historique d'Henri Troyat, le premier tome de "La lumière des justes". J'y ai appris que, très curieusement, malgré les torts considérables que Napoléon fit à la Russie, le tsar pourtant en force à Paris, et donc arbitre des négociations a insisté au point non seulement de conserver à la France son précaret naturel, mais en plus, elle fut quitte sans les dommages de guerre, son sort ordinaire eut été le démembrement. Et encore, après les Cent jours, le tsar parvint à garder l'intégrité des terres Françaises historiques, voire certaines colonies hors d'Europe, les Antilles et la côte du Sénégal, il ne put cette fois exempter la France de lours dommages de guerre. Alors même que son peuple et sa nation meurtrie des Russes réclamait traitement semblable et que le mal soit rendu, il ne fut pas rendu. Un comte qui hébergeait un lieutenant Russe lui demanda comment il trouvait le pays depuis son arrivée, l'homme lui répondait que la France en substance est moins dévastée que la Russie. D'ailleurs le fut-elle à ce point, il n'y eut pas de Cent Jours, ces jours sont la preuve d'un sort insolent de la France. Et pour la petite histoire ou la grande, le tsar avait une liaison ou relation avec une noble Française, on ignore si elle fut vraiment sa maîtresse, mais se donnant pour prophétesse, dans ses entretiens fréquents avec le souverain vainqueur, il est probable qu'elle influa beaucoup sur les évènements. Il fallut qu'elle ait sur le souverain grande influence, puisqu'après les Cent Jours, il eut probablement beaucoup à faire pour modérer ses alliés, alors même qu'il endura les rodomontades de Français notamment les militaires retournés de Napoléon. Il y eut d'autres situations critiques où l'eut-on suffisamment voulu, on eut fait payer à la France l'équivalent de ses outrages, au final, on reçut et admit les leçons que la France ne suivait pas en temps de victoire. Je m'interroge sur ce sort privilégié, cette impossibilité de haïr la France, et le sentiment Français de privilège finalement. Rodomont contemple mais ne comprend pas ce mystère Français

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