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vendredi 15 juillet 2016

Hollande et le Paris-Nice du djihadisme

Après le Paris-Nice dud jihadisme, e président du deuil national a récidivé. IL a proclamé un deuil national. A 3h du matin, il a pris sa voix d'outre-tombe pour jouer au général de Gaulle à l'envers: "La France affligée, horrifiée, terrifiée" "est forte" (est-on fort quand on est terrifié? De gaulle disait que "Paris était "outragé" on n'est pas horrifié quand on est outragé...), "la France ne cédera jamais", compte bien mettre un peu plus le feu aux poudres dans les repaires des djihadistes qu'elle se porposait d'armer en Irak et en Sirie, va appeler les réservistes pour supléer les policiers et les militaires épuisés et en congés annuels, mais surtout va prolonger l'état d'urgence, ce même état d'urgence sur lequel Hollande s'asseyait pendantson interview d'hier -et s'il y avait des journalistes dignes de ce nom, ils mettraient en parallèle l'extrait désinvolte de fin d'état d'urgence de cet interview d'hier avec la manière dont il a déclaré sa prolongation en fin d'éloge funèbre de "la France horrifiée", annoncé en dernière mesure, à l'opposé de ce qui fut énoncé après le 13 décembre, où quelqu'un avait pensé à raviver l'état d'urgence, et où l'état d'urgence fut la première mesure annoncée. Je précise que François HOllande n'est pas responsable de cet attentat plus barbare que jamais, et qui pouraît très bien être le fait d'un "loup solitaire" ayant une complicité dans la police, pour qu'il ait pu pénétrer dans une "cérémonie privatisée" de feu d'artifices sur la promenade des anglais. Seulement il n'est plus possible que Fanfan le funèbre cherche à capitaliser une émotion d'horreur, à défaut de savoir empêcher les faits qui la provoquent. Nous n'avons besoin, ni d'un Président pleurnichard, ni d'un Monsieur qui vient se montrer au chevet des victimes qu'il n'assistera pas, l'émotion retombée, come on l'a vu de celles du bataclan et des terrasses du 13 novembre, et même de celles de "Charlie hebdo", pourtant plus médiatiques, aux dires de Maryse Wolinski. ON aimerait mieux lui demander comment il se fait qu'il puisse avoir le front d'annoncer que le département des Alpes-Maritimes sera lui aussi en "alerte attentat" alors qu'on croyait savoir que toute la France l'était. La première réserve serait de surveiller les frontières que tantôt il ouvre, laissant s'infiltrer les terroristes dans le flot des migrants, et tantôt il prétend fermer, ce qu'il ne fait jamais, préférant laisser s'instaurer la loi de "la jungle" à calais. François hollande croit que la cohésion nationale va se recréer sous son panache noir de président chkoumone. Manque de ot, Christian eStrosie, que le parti du président a pourtant hissé à la tête de la région, dit avoir du mal à retenir une colère qui a l'air sincère: comment un camion peut-il pénéter dans une cérémonie privatisée et écraser des badauds sur 2 kms? Quel était le nombre des policiers surveillant ce feu d'artifices interdit aux automobiles ? Pourquoi lui a-t-on systématiquement refusé les renforts de policiers qu'il réclamait? Gilles Kepel, qui a accompagné la fascination pour la banlieue censée réunir "les invisibles de la République" et a osé sans vergogne confondre le lepénisme et le djihadisme, note tout de même à juste titre que ce gouvernement, qui hier décrète la fin de l'état d'urgence et aujourd'hui le proroge, donne l'impression de courir après les événements, et qu'il ne faut pas s'étonner que les Français rejettent une clase politique qui a si peu de facultés de prévision et d'esprit de suite.

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