Tolérer au sens étymologique, c'est se porter et "se supporter les uns les autres", pour reprendre les termes exacts de l’exhortation de saint-Paul, « le vase d’élection » qui a déjà inventé à notre intention avant 1968 le slogan :
« Il est interdit d’interdire », (à travers son :
« tout est permis, mais tout ne convient pas », extraordinaire charte de la liberté chrétienne.
Se supporter, Saint-Paul était plus modeste que son Modèle Jésus-christ, Qui ne S’est pas satisfait de tout supporter, mais Qui a voulu tout porter.
Se supporter. Car le monde, et nous-mêmes avons besoin de soutien, c’est-à-dire d’être supportés, par le soutien de dieu qui nous est acquis, mais aussi par le soutien des autres que nous requérons dans l'intercession, pour entrer dans l’acceptation de nous-mêmes, avant de nous laisser porter vers l’aventure de notre propre risque.
Alors oui, tolérons-nous (c’est une vertu chrétienne), supportons-nous (car, si ce n’est pas un acte de morale chrétienne, c’est plus efficace que le taux de change pour maintenir le moral du monde), portons-nous (de nous être supportés), soutenons-nous (de ne pouvoir nous soutenir sans soutien), aimons-nous (non seulement les uns les autres, mais hors de tout communautarisme) !
Et, pour autant que nous aurons été en mesure de prouver que la tolérance n’est pas « une vertu chrétienne devenue folle », cessons de pratiquer la tolérance en sens inversement proportionnel évangélique:soyons plus volontiers tolérants envers les autres qu’envers nous-mêmes.
Oui, mais quand j’ai posté ça (ou à peu près ça) sur un forum, voici ce qu’on m’a répondu :
« Tss tss, la tolérance s’oppose à la charité ».
� L�Eglise est intransigeante en principe parce qu�elle croit,
elle est tolérante en pratique parce qu�elle aime.�
Alors que les ennemis de l’Eglise sont tolérants en principe parce qu’ils ne croient pas, et intransigeants en pratique parce qu’ils n’aiment pas. »
Qu'en penser ?
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