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vendredi 4 février 2022

Valérie Pécresse, la candidate bon chic et mauvais genre

Commeentaire en forme de billet primo-posté sur le blog de Philippe Bilger, "Justice au singulier", sous l'articlce:


Justice au Singulier: Conseils d'un amateur à Valérie Pécresse... (philippebilger.com) 


Victime de son absence de conviction, la droite républicaine (ou de gouvernement, traduire la droite opportuniste), a été sociologiquement grand-remplacée par le macronisme, cette décadence de la bourgeoisie qui a perdu le sens de ses obligations ou sa justification de classe  et n'a plus cru de son devoir d'être philanthrope, et elle a vu ses valeurs raptées par l'extrême droite, comme beaucoup d'analystes perspicaces prédisaient que ce serait la victoire de Marine Le Pen (aujourd'hui  enserrée par Eric Zemmour)d'occuper le créneau de l'ex-UMP renommée les Républicains. 


De plus, les primaires sont une machine, sinon à perdre, du moins à sélectionner le plus mauvais candidat: on l'a vu à gauche en 2012 avec la victoire de François Hollande et à droite en 2017 avec la victoire de François Fillon. 


Valérie Pécresse souffre du syndrome Fillon: elle croit qu'avoir emporté la primaire l'autorise à s'endormir sur ses lauriers. Xavier Bertrand aurait été plus pugnace, mais il n'aurait pas produit un bien meilleur spectacle. Lui aussi fait depuis des années du média training, a un coach vocal et parle faux. 


Comme Valérie Pécresse travaille son incarnation de "dame de fer" à la française, elle  ajoute une touche de vulgarité qui n'est pas dans la manière de "l'éternel féminin" subsumé par la "galanterie française" pour qui Rabelais n'est pas une personne du sexe. Employer des expressions comme "cramer la caisse" donnent mauvais genre à cette candidate BCBG.

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