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dimanche 5 janvier 2014

Dieudonné et Soral

(du Torrentiel) Beaucoup de choses à attester et d'autrres à protester : 1. Est-ce que Jean-Marie le Pen a été condamné au franc symbolique ? Comme Dieudonné, très procédurier jusqu'à ce qu'il perde, il a beaucoup gagné et beaucoup réfréné ses impulsions procédurales dès qu'il s'est mis à perdre. . D'ailleurs, Dieudonné a milité au Front National et il a fait baptiser sa petite fille Plume par un abbé intégriste rallié, cette petite Plume, soeur d'un frère Judas ayant pour parain Jean-Marie le Pen, les aficionados actuels du comique devraient s'en souvenir... 2. Allons-nous pleurer sur le sort d'un dieudonné qui doit avoir une certaine aptitutde à faire de l'argent puisqu'il organise son insolvabilité, ne paie pas ses arriérés d'impôts, possède des châteaux comme son ami soral est l'écrivain le mieux payé de France. Bref, ses sorties l'appointent, et les gestes équivoques qu'il a lancés aussi : une "quenelle" dont il a eu la paternité et qui, comme soral et lui voulaient se la disputer, a obligé ce dernier à déposer un autre brevet, celui du bras d'honneur "à la française" )"On est des entrepreneurs, oui ou non ?"), pour empocher des royaltys sur un vieux "geste de râlerie séculaire, quand l'autre cultivait savamment l'ambiguïté si son geste évoquait le salut nazi, était crypto-nazi ou rappelait le nazisme par hasard. 3. Parce que, franchement, la dernière de dieudonné ne vaut pas mieux que la dernière de Hollande. Le soi-disant comique, après avoir tenu, d'une voix indéfinissablement modifiée par des modificateurs de conscience ou autres stupéfiants hypnotiques, qu'il ne voyait pas pourquoi il devrait être antisémite, trouve drôle de rajouter sur le même ton "déréalisé" qu'"entre les juifs et les nazis, il n'avait aucune raison de prendre parti". Comparaison sioniste d'aujourd'hui contre germaniste d'hier n'est pas raison ; et, comme l'a justement noté Roger Caroutchi, qui n'est pas ancien prof d'histoire-géo pour rien, et qui s'est porté partie civile au micro des "grandes gueules" : "puisqu'il s'agit de s'en tenir à l'histoire : "Que je sache, dans un cas, il y avait une force militaire, ce qui n'était pas le cas de ceux qui se faisaient arrêter du seul fait d'être juifs." 4. Alors il reste Manuel Valls, qui donne une importance inespérée à alain soral en faisant un martyr de son "alter ego" métisse (soral n'aime pas le métissage et a entraîné Dieudonné au FN),de qui soral espère ouvertement avoir été le cerveau ("les nègres ne sont pas intelligents"..., discours indirect libre décodant l'intériorité de Soral, dépassé par son maître-à-fric) De quoi donner à l'écrivain le mieux payé de France des talents de visionnaire quand il se déclarait "l'ennemi public n° 1" du ministre de l'intérieur, lequel n'ose même plus prononcer son nom d'acolyte de "Monsieur Dieudonné M'bala M'bala" (l'insistance sur ce patronyme dans la bouche du ministre de l'intérieur ne saurait par principe avoir aucun relent raciste comme dans la bouche de Jean-Marie le Pen, l'énoncé des patronymes civiques de certain chanteur à la mode, comme le citoyen Maurice Benguigui, plus connu sous le nom d'usage de Patrick bruel). 5. Le ministre de l'intérieur ne saurait être soupçonné d'un "délit de sale bouche". Par contre, ça ne le dérange pas de faire une circulaire ad hominem en toute inégalité devant la loi pour empêcher le bonhomme Dieudonné de se produire en public, tout en le poursuivant mollement pour avoir organisé son insolvabilité. Mieux vaut l'empêcher de proférer ses opinions que de le poursuivre pour recouvrer ses créances vis-à-vis du trésor Public et de ces jeunes fans, doublement abusés par ce frontiste fraudeur. Dans un Etat normal, ce devrait être l'inverse. 6. Ca me fout les boules de devoir défendre la liberté d'un comique que, pour ma part, je n'ai jamais trouvé drôle, ni dans sa croisade vertueuse antifront, ni dans ses foucades ignomigneuses antijuif. 7. Reste à savoir ce qui pousse "la valse à mille pattes" (ou sarkozy de gauche, "white, white, whitos) à faire "du "petit soral" et de son émulâtre Dieudonné des "ennemis publics n° 1". Bon sang, mais c'est bien sûr : depuis qu'on a diabolisé Marine, on est en manque d'épouvantails!

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