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jeudi 30 janvier 2025

La PQR et le groupe EBRA

Je profite de l'encre que fait couler la démission de Philipe Carli, son président qui a "liké" les "posts" et les "status" de gens infréquentables au grand scandale de "Mediapart" qui a demandé sa tête, pour appler mes éventuels lecteurs à l'aide et  à tirer d'un mauvais pas l'ignorantin que je suis. Au-delà des raisons économiques, pourquoi la PQR s'est-elle concentrée dans un groupe comme le groupe Ebra au point de risquer d'y perdre son soupçon d'indépendance et son intérêt tout relatif pour la défense des terroirs? Comment ce groupe s'est-il constitué pour "radicaliser la France", la vouer à l'hégémonie du parti radical, de manière inversement proportionnelle à la radicalité de ce "bloc central" ou de ce "socle commun", selon la ruse sémantique éculée qui fait dire aux mots de "radical" le contraire de ce qu'ils est censé signifier, cette ruse ayant fait l'objet de sarcasmes tellement séculaires que je m'en voudrais d'insister en disant qu'à ce compte, la France doit  être déradicalisée et immunisée contre les risques de séparatisme distillés par ce parti, dans des "thérapies de conversion" animées par Dounia Bouzar et financées par Manuel valls au grand dam d'Hugo Micheron...?

Quels ont été les ressorts de la transaction à l'origine dugroupe Ébra? Quels en sont les acteurs? Je les imagine des magnats de l'ombre et sans influence, mais qui sont-ils? 


Accessoirement,la "concentration médiatique" d'une grande partie de la PQR dans le groupe Ebra n'a jamais  fait l'objet de l'ire de ce grand pourfendeur de la concentration des médias qu'est  François  Bayrou le centriste, notre Premier ministre de la dernière chance. Mais je ne pousserais pas la candeur jusqu'à demander pourquoi cette restructuration sans bruyants milliardaires aux commandes n'a pas l'air de le défriser ni à supposer acidement que c'est parce que "l'argent" qui n'a pas d'odeur " ne doit pas guider les consciences", comme il aime à le répéter ces jours-ci, au risque de froisser Bernard Arnault en se mettant un dernier ennemi dans son escarcelle sans que ses dénégations sur "les entreprises qui ne doivent pas servir de cible" ne fassent retomber la colère de la plus grande fortune de France depuis que son détenteur, aux premières loges de l'intronisation du 47ème président des États-Unis, a vu l'Amérique de Trump luipromettre d'être un paradis fiscal si, au lieu de "Choose France", il y transfère la "french touche" et la légende du luxe de Paris à New York en "[oubliant] Palerme" comme l'héroïne d'Edmonde Charleroux la Marseillaise, plus marseillaise que Macron, l'amoureux de Marseille qui va sauver le Louvre en refaisant une beauté à l'entrée des artistes et en instaurant la "préférence nationale" ou à tout le moins européenne sur les billets d'entrée pour préserver notre "exception culturelle française", ce qui va provoquer le rapatriement de la Joconde en Italie et lui attirer la grève des touristes ou pis encore, une bronka comparable à celle du "Sacre du printemps"-la-Redoute, et une crise aussi grave que celle des Gilets jaunes... Décidément, Macron n'en rate pas une, mais pourquoi le groupe Ebra? 

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