Ce qu'a fait Macron au cours de cette seconde semaine législative serait ridicule si ce n'était pas si grave. On dirait qu'il fonctionne en mode "De Gaulle soldat perdu".
Le moins qu'on puisse dire est que De Gaulle n'aimait pas les soldats perdus, au point de leur refuser sa grâce présidentielle, qu'ils aient voulu le dégauller ou non.
Et puis il y eut 1968. "Les Français sont lassés de vous", lui dit Sosthène, son propre fils, l'amiral De Gaulle, d'après son propre récit. J'imagine que le père arrogant lui a répondu: "Qu'en sais-tu, cher garçon?" (Ferais-tu une crise d'adolescence attardée?)"
De Gaulle qui n'écoutait personne n'écouta pas son fils. La crise le cueillit en pleine impréparation et quand il fut en panique, il alla voir Massu.
Macron fit semblant de fêter 68 à l'Assemblée nationale sous l'égide de Rugy et son futur Homard-m'a-tuer.Mais tout en le fêtant, il commençait de réprimer les Gilets jaunes avec une violence inaccoutumée.
Puis il s'improvisa "chef de guerre". Il fallait absolument ne pas voter pour son adversaire xénophobe pour lui laisser faire son escalade anté Troisième guerre mondiale. Et ça a tellement bien marché que quand bien même Mélenchon (ou un thuriféraire de Nupes ou de Lfi "élu" premier ministre à sa place pour incompatibilité d'humeur avec le président) accéderait à ces hautes fonctions exécutives, il ne pourrait pas faire cesser cette escalade de guerre mondiale: il n'aurait pas la main, le président est chef des armées. Il fallait pratiquer un vote alternatif, toutes les guerres sont nées d'une escalade, mais on a oublié. Et dans notre amnésie de mémoire immédiate, on a oublié que "le vieux Joe" avait menacé que les US allaient reprendre leur leadership sur l'ordre du monde, exactement comme Bil Clinton l'avait dit avant lui. L'"en-même-tempsiste" qui nous sert de président anormal, avait eu beau jeu de déclarer l'Otan "en état de mort cérébrale" quand Trump ne voulut plus raquer: "Make the planete great again". Notre "génie des carpettes" se soumit au "Vieux Joe" (Robinette Bidon, le robinet est bidon, vive l'onomastique). Notre Fidel du plan détaillé corrigé par Brigitte et de la longueur des discours à l'exaltation insurmontable n'abondonna pas une rhétorique relativement pacifiste. entre la peste et le choléra, j'ai choisi la peste il fallait le choisir pour "avoir la paix", cette ambition aventureuse comme celle, pour une girouette, de ne pas être "dans le vent".
Cette semaine, notre génie des carpettes a fait plusieurs folies saluées comme issues de son génie irremplaçable:
-Il est parti en Roumanie (et même en Moldavie), comme De Gaulle en 68, désertant le champ de bataille social et national, pour la seconde fois de sa carrière de fuyard. Mais "avant de partir", il faudra bien" se souvenir que celui qui ne veut pas jouer les "Pères Noël" contre le créateur de "l'argent magique" que serait Mélenchon a dit qu'il ne fallait surtout pas voter "contre la République, c'est moi" (au nom d'une autre "République, non c'est moi" comme on dit à la récré). Il ne fallait pas se réconcilier avec la vraie gauche qui attendait depuis près de quarante ans de retrouver la vie à la faveur d'un congrès d'Epinay à l'envers. C'et le dernier coup de génie politique de Mélenchon qui, en ne se présentant pas aux législatives, perd non seulement toute probabilité d'être "élu" premier ministre, mais prépare la relève, sa relève. Sous peine, ajoute Amélie de Montchalin, que ce pays soit livré à "l'anarchie" et à "l'antisémiitisme" si on élit les adversaires d'"Ensemble" (c'est le retour des chars russes de Giscard et affidés), elle-même (la belle Amélie, agricultrice et hobereaude) ayant refusé au personnel des Ehpad avant le Covid que leurs revendications d'avoir un peu plus de temps pour laver leurs malades soient satisfaites, et surtout la dame s'affronte à un député, Jérôme Guedj, extrêmement ouvert, qui est peu soupçonnable d'antisémitisme puisque lui-même est juif, et qui à titre privé a fait la bringue avec Jean-Luc Mélenchon et Edouard Philippe durant son stage d'énarque et du fait de ses amitiés dans le personnel parlementaire.
Macron nous fait trois mauvais coups en s'envolant pour l'Ukraine sous prétexte d'une visite dont il faudrait prouver l'urgence pour des soldats de l'an 2 campant je ne sais plus où et qui servait de faire-valoir à ce voyage impossible à différer en temps législatif.
-D'abord il nous refait le coup du "bon choix" à la Giscard sur le mode "C'est moi, moi et la fin du mois, moi, ou la fin du monde.Moi ou la gauche anarchiste"
-Et puis il part comme le "soldat perdu" De Gaulle paniqué en 68. Mais Macron, qui lui aussi a vu sa tête au bout d'une pique, sait bien qu'en l'occurrence il n'a rien à craindre, lui qui est courageux, mais non pas téméraire.
-Macron, en allant voir Zelinsky, va visiter son double, le même membre de la société du spectacle où "le vrai est un moment du faux". Il va voir Zelensky, un président tellement tenaillé par l'urgence du malheur de son pays que l'urgent est de faire le show. Jouer son propre rôle dans la série "Serviteur du peuple" (ou "le Cercle des poètes disparus?". Zelensky est tellement mobile qu'il Demande desarmes après avoir été pacifiste et s'être fait élire sur ce pacifisme contre ses adversaires russophobes.
Zelensky est un homme du Spectacle. A preuve (mais comment le sait-il? Réservons-nous), le bien informé et satirique Pierre-Yves Rougeyron le qualifie de même "homo cocaïnofestivus" que notre poupon Macron. (Bien sûr, je ne crois pas à ces rumeurs, c'est pourquoi je les colporte.)
La Russie, alliée de la France pendant tout le XXème siècle, est notre ennemie désignée et il est urgent que l'Ukraine entre dans l'Europe, entre dans cette communauté déclinante de l'Europe occidentale en tant que peuple mal ou pas du tout occidentalisé.
La Turquie attend la validation de sa candidature depuis 1964. Pour l'Ukraine, ça devrait passer en urgence.
La Communauté européenne, puis l'Union européenne, s'étaient fondées pour promouvoir "la paix perpétuelle" chère à cet utopiste de Kant dont s'inspiraient Jacques Delors, Robert Schumann et dans une moindre mesure Jean Monnet, le financier.
La nouvelle Union européenne se fonde à la faveur de la guerre et non pas contre l'Otan, mais appuyée sur elle. L'union européenne préfère l'Otan à l'Europe de la défense, comme il faut croire que l'Otan est l'armée de l'Onu.
Du temps de maastricht, traité pour lequel j'ai voté, on nous laissait entendre que la Russie intégrerait l'Union européenne. En fin de compte, ce sera l'Ukraine.
La dernière fois que mon frère Gilles vint me voir (c'était au temps où nous étions amis, mais nous le redeviendrons peut-être, l'avenir n'est pas écrit), je lui disais dans une espèce d'implosion mentale que j'étais absolument ravi que l'Alsace appartînt à la France vu que j'étais à peu près aussi antigermanique que mon père, ma grand-mère, Jean-Luc Mélenchon ou mon arrière-grand-père, mais que je savais très bien qu'il tenait à un hasard de l'histoire que je sois devenu Français. Mon frère, qui avait analysé avec beaucoup de pertinence les raisons de Poutine, me répliqua qu'il fallait laisser faire la même expérience au peuple ukrainien. Je n'y vois pas d'inconvénient, mais je suis aux premières loges pour observer cette expérience et je prie que l'on m'en croie.
D'abord je n'arrive pas à comprendre comment on peut nous vendre un peuple résistant alors qu'un quart de la population de ce pays en guerre a fui son le terrain d'enjeu. Pour aller où? Pour espérer quoi? Ma réponse est que le plombier ukrainien va remplacer le plombier polonais et contribuer à appauvrir les classes moyennes rendues indigentes ou faillies par la Covid et par la politique qui y fut inexplicablement attachée. Je n'imagine pas que tout un peuple ait eu l'idée d'une exode très loin de son pays pour ne plus jamais le revoir ou le reconstruire. J'imagine un complot.
Les Ukrainiens appartiennent aussi à ceux qui forment les mafias très dangereuses des pays de l'Est (et j'ai été le témoin indirect de l'engagement très profond de #JéromeGuedj contre ces mafias. Témoin (très soft) en est aussi l'histoire des mères porteuses ukrainiennes contre lesquelles on n'allait tout de même pas instruire un procès en trafic d'enfants, puisqu'elles venaient d'un pays qui avait beaucoup souffert.
Enfin et pour revenir à ma toute petite expérience ou mon "misérable tas de secrets" personnel), le "timing" était extraordinaire où on me fit entendre qu'on voulait me mettre dehors. Mon immeuble, en plein centre-ville de Mulhouse, a été vide pendant cinq ans. L'Etat le réquisitionne pour y faire arriver des Ukrainiens. mon bailleur social a essayé (et essaye encore, nous sommes dans une guerre des nerfs) de profiter de l'arriver de ces Ukrainiens pour me grand-remplacer en m'ayant d'abord menti sur la nécessité légale que je déserte le terrain, et maintenant en ne me procurant pas, parce que, m'étant renseigné, je refuse de le déserter, les papiers qui me permettraient de toucher mon allocation logements.
Il ne faut jamais faire de généralités. Mais l'expérience faite par les gens qui vivent avec les réfugiés ukrainiens au jour le jour n'est pas très favorable. Elle permet de dire à ceux qui la vivent, en désespoir d'être crus, que ces Ukrainiens ne sont pas propres. Mon aide e vie a vu un Ukrainien torse nu en pleine salle des machines à laver le linge et le voit régulièrement arpenter les couloirs dans cet accoutrement conforme à la conception de ce qu'il faut porter au temps chaud en Ukraine. une taxi rencontré ce matin me demandait si, depuis que mon immeuble était peuplé d'Ukrainiens, n'était pas en "bordel". "C'est que j'ai une amie qui a accueilli deux Ukrainiens qui vivaient chez elle comme à l'hôtel, se levaient à 11h, ne mettaient jamais la main à la pâte, avaient pris une chambre d'une des gamines et regardaient tout le monde de haut. Elle a fini par les virer." Moi, on veut me virer, et on est prêt d'y arriver: mon bailleur social ne renseigne pas la Caf sur les documents attestant que je paye mon loyer, ce qui me vaut de ne plus percevoir mon allocation logements depuis six mois, cependant qu'on paye tout à mes voisins ukrainiens, donc on m'entraîne à être xénophobe. Et on n'en voit que le début: on nous parle de famine et de ne plus avoir de pétrole ou de gaz (à l'exception du gaz de chyste américain) parce qu'on excite l'ours russe...Analyse initialement postée sur le blog de Philippe Bilger, et qui commence par se révulser contre Michel Onfray a écrit au titulaire de "Justice au singulier" où je commentais qu'un homme est tout bon ou tout mauvais et que, plus il creusait De Gaulle, plus il le trouvait bon alors que plus il creusait Mitterrand, moins il voit quelque chose à sauver de l'homme ou de son bilan. Quant à moi, j'avoue être mû par un désir secret d'aimer davantage le président de mon enfance dans l'espoir que ça me réconcilie avec elle.
Plus le temps passe et plus Michel Onfray me déçoit, au point que je comprends BHL d'en être moins dégoûté que blasé, de moins regretter de l'avoir édité que de ne plus pouvoir le lire (cf. son dernier entretien donné à "L'Express", à mettre en parallèle, sinon relativiser par son dernier YouTube Live en partenariat avec sa revue "la Règle du jeu", sous le feu roulant des questions d'Alexis Lacroix et de deux autres interviewers auprès d'un public essentiellement "communautaire").
Un homme est nul en tout ou il est bon en tout, assène Onfray. Il disait déjà dans "Cosmos" qu'il n'y a pas de moyen terme entre les prédateurs et les proies. Onfray est d'accord avec Sainte-Beuve contre Proust, dont il n'aurait pas la subtilité de pénétrer dans les dédales phrastiques de la pensée plus complexe que celle d'un Emmanuel Macron ou d'un Paul Ricoeur: un écrivain ne vaut que ce que vaut sa vie. Il nous avait vendu la sienne comme celle du compagnon exclusif d'une femme exemplaire morte trop tôt. Sa mort le libère et voici que le récit change. Onfray devient bigame et sa première compagne exemplaire connaissait tout à fait l'existence de l'autre et n'en écumait pas de jalousie. Pourquoi alors s'est-il interdit de signaler Dorothée avant la mort de Marie-Claude ?
Onfray déteste Sartre, car il ne peut comprendre un philosophe et romancier ayant mené une vie si romanesque. Onfray admire Camus, qui est comme lui un manuelliste de la philosophie pour bacheliers. Onfray avoue une prolixité non maîtrisée dont le gourmandait son père et a un usage immodéré de l'énumération. Onfray est d'une gauche communaliste tout à fait ennemie du mercantilisme, mais celui qui décrit la Révolution française comme la grande "machine ressentimenteuse" fait payer rubis sur l'ongle l'accès à la moindre de ses prises de position.
L'Onfray-business marche très bien, merci pour lui. Onfray a commencé à gauche et vire à droite, dans un "Front populaire" revisité, le parcours est classique. Onfray se banalise en même temps qu'il se zemmourise. Il se dépopularise à mesure qu'il se médiatise. Et il essentialise. Camus et de Gaulle seraient des oies blanches et Sartre et Mitterrand des définitifs infréquentables, quel manichéisme triste et asséchant !
La mitterrandomania de mise à l'occasion de l'anniversaire du "grand homme" qui a rapetissé la France a bien failli me faire avaler la couleuvre présidentielle quand j'ai écouté le documentaire de Roland Cayrol et d'Anne Gaillard rediffusé dimanche dernier par LCP dans l'émission "Rembob'INA" de Patrick Cohen. Quand Jacques Chirac est mort, tout le monde faisait son panégyrique, y compris sur ce blog et je ne fus pas le dernier à écrire mon "tombeau de Chirac". On n'est plus que bienveillance pour une âme que l'on a comprise et l'on comprend tous les grands morts, ils sont en nous.
D'autre part, plus on approche d'un homme et moins on est disposé à le haïr, à refuser d'entrer dans ses raisons, à le mésestimer et même à le railler. J'ai failli estimer Mitterrand en regardant ce documentaire. Puis en en faisant cette recension rétrospective pour commenter ce billet de Philippe qui n'a rien d'un réquisitoire, il m'apparaît cette différence avec Giscard qu'on donnait pour un aristocrate méprisant: Giscard voulait sincèrement s'approcher du peuple; Mitterrand n'en avait que faire. Il s'excusait d'une distance qui ne voulait pas s'exhiber. Le motif est très noble pour cacher ce que Roland Cayrol qualifiait d'attitude impériale.
Mitterrand ne consultait jamais son cabinet. Il n'aimait pas la réunionnite ce qui était tout à son honneur. Mais il revendiquait un exercice solitaire du pouvoir après avoir vilipendé l'autocratie gaulliste. Mitterrand devait camper dans la peau d'un empereur romain. Giscard n'aimait Louis XV qu'à cause de ce qu'en disait Paul Del Perugia: que ce roi qui avait des maîtresses avait des scrupules pour aller communier.
Anne-Aymone voulait que Giscard fasse son examen de conscience. Mitterrand ne semble pas s'en être donné la peine, plus adonné à son courrier du coeur qu'a lu notre hôte qui l'a commenté en esthète, ou à recevoir le cardinal Lustiger qui entrait à l'Elysée par une porte dérobée qu'à s'interroger, autant qu'on puisse en juger, sur le salut de son âme au-delà d'une "messe possible" et de la croyance aux "forces de l'esprit" affichée dans un de ses derniers discours présidentiels où il nous avertissait qu'il resterait toujours avec nous, qu'on se le dise, comme Chirac protestait qu'il nous avait beaucoup aimés, ce qui était aussi possible que la messe de funérailles de Mitterrand que l'on dut dédoubler tant il avait de multiples vies.
Mitterrand et de Gaulle ont plus qu'autre varié comme au "temps de sa jeunesse", François Villon "a plus qu'autre galé", clin d'oeil à Galouzeau de Villepin. Paul-Marie Coûteaux a saisi une différence qui délimite la manière dont l'ambitieux général et l'ambitieux pensionnaire du 104 de la rue de Vaugirard se sont fait respectivement une certaine idée de la France. De Gaulle recherchait la France invisible là où Mitterrand aimait "la France physique". Mitterrand m'a toujours fait beaucoup moins l'effet d'un Florentin que d'un faux prêtre. Il parlait curé, y compris quand il annonça son "référendum sur le référendum" pour sortir par le haut de la guerre scolaire qu'il avait ranimée pour faire plaisir à Alain Savary.
Ce grand lecteur d'atlas, qui ne m'a jamais étonné par une culture étincelante (mais je n'ai jamais discuté en tête-à-tête avec lui), et qui lisait les cartes de géographie physique comme j'entends la musique, mentalement, n'en a pas moins américanisé la France, et c'est sans doute le plus vif reproche que je lui ferai.
Je pardonne tous ses atermoiements. Je crois qu'il a sincèrement voulu faire une "Europe puissance" à Maastricht avec Helmut Kohl, mais je ne lui pardonne pas, politiquement parlant s'entend car on doit tout pardonner aux hommes, d'avoir tellement aimé Reagan et été un téléspectateur de "Dallas" et de "Dynastie" qu'il a entraîné la France dans le tropisme atlantiste, libéral et belliciste où elle s'est banalisée et dont elle n'arrive pas à revenir, au point que ses héritiers, non pas Lionel Jospin qui revendiquait un droit d'inventaire, mais François Hollande et Emmanuel Macron, sont de purs néoconservateurs qui vont jusqu'à interdire les manifestations en soutien des Palestiniens, rognant nos libertés dans une indifférence qui fait frémir.
François Mitterrand, avec le tournant de la rigueur qui fut le passage de l'utopie au réformisme, prépara le parti socialiste à migrer en parti sociétaliste tendance Terra Nova, qui transforme la lutte des classes en lutte des minorités, valorisé en démocratie, ce régime de la majorité.
Renaud l'admirait parce qu'il caressait les arbres. Il faisait mieux, il plantait des châtaigniers à Latche. Mais quel arbre politique a planté ce président qui présidentialiste préféra changer d'avis comme de chemise une fois qu'il fut en mesure de porter les habits présidentiels ?
Mitterrand fut peut-être le dernier président à arborer haut le panache français, mais il a abîmé la France. Ses malheurs ont commencé avec lui et c'est à partir de sa présidence qu'on parla des "économiquement faibles" ou des "nouveaux pauvres", notait Christiane Collange dans une chronique de "France Culture" que j'ai gardée en mémoire, à quoi tiennent les souvenirs ? Benoît Collombat prétend que nos dirigeants ont "choisi le chômage". Mitterrand regrettait de n'avoir pu l'endiguer, puis se consola: "On a tout essayé." La division nationale et la précarité se sont accrues avec le socialisme.
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