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lundi 8 mai 2017

Billet post-électoral du croissant de lune


aAssalamou 'alaïkoum.

Sur ce que j'ai finalement fait hier, dimanche 7 mai, je n'en suis
satisfait qu'à demi, sans gloire, à contre-coeur, aucun enthousiasme, je
me suis résigné à votter Emmanuel Macron. Je m'ysuis résolu ou résigné à
partir de l'hypothèse non vérifiable par définition, qu'Emmanuel Macron
est le choix du moindre mal immédiat. Le moindre mal immédiat, ça ne
veut pas dire le moindre mal dans l'absolu.

En 2002, il y eut une configuration semblable, opposant Jacques Chirac à
Jean-Marie Le Pen, je ne vottais pas, parce que des circonstances m'en
ont empêché. Même pas au premier tour d'ailleurs. Je me suis déplacé en
hâte pour un travail, avec mon amie à l'époque, nous n'avions pas le
temps de faire les démarches, je ne pouvais pas anticiper. A ce
moment-là en 2002, sans cette circonstance, j'allais choisir Jean-Pierre Chevènnement au premier tour, en fait je me persuadais de ses chances.
Je suis même allé l'entendre dans une conférence quand il est passé à
Bordeaux, et à cette occasion, je lui ai même fait passer une lettre, je
l'interrogeais sur sa "laïcité" d'une part, et sur la politique
étrangère qu'il envisageait d'autre part, voilà ce qui me soutendait. Il
me répondit, en termes assez généraux, mais satisfaisants. Bon, il n'eut
qu'un faible score, ma voix ne lui aura pas beaucoup manqué. Sans mes
empêchements, au second tour en 2002, je suis pratiquement sûr mais
rétrospectivement de mon choix, en faveur de Jacques Chirac, mais avec
plus d'enthousiasme que cette fois-ci pour Macron. Donc, je ne pus pas
votter à ce moment-là, entre les deux tours, je fus gêné par les
manifestations nombreuses et on va quand-même dire couvertes par Chirac
ou encouragées. Ces manifs me gênaient aussi, parce qu'auparavant, il se
produisait en France des manifestations pro-palestiennes qui
commençaient à faire évènement, mais qui furent noyées et ont disparu
dans le flot du Front et de l'anti-Front. Il y avait quelque chose de
sain et de franc chez Jacques Chirac, voire même quelques signes pendant
son premier mandat d'une politique étrangère plus équilibrée bien que
très insuffisante que celle de son prédécesseur, le très Sioniste
François Mitterand. Sioniste viscéral, obscur et ayant des affinités
viscérale de par son passé et amitiés avec une vieille extrême-droite,
il n'eut rien de plus pressé sitôt élu que d'étendre l'amnystie aux
officiers et généraux pouttchistes, les rétablissant dans leurs dignités
et r'ouvrant leurs droits à la retraite confortable. En ce temps-là, il
n'était pas question de déchéance nationale ni d'indignité nationale,
s'agissant de gens qui ont porté alors-là des armes lourdes et
qualitativement évoluées contre la France au risque, eussent-ils réussi
leur coup, de faire couler des fleuves de sang. L'antinomie entre
l'affinité Sioniste et l'affinité fâchiste n'existe pas, elle n'a jamais
existé, même pas parmi les premiers dirigeants de l'état Sioniste
lui-même. Elle n'existe que dans les cerveaux à qui on a raconté des
fables et des romans faciles et binaires. Et si le Sionisme se
définissait des fois comme un nationalisme voire comme un fâchisme Juif
ou crypto-Juif?... Pas besoin de se dire fâchiste pour l'être, ce serait
même trop beau si chacun s'identifie tel qu'il est sans dissimulation,
mais il semble que la dissimulation, bien que de moins en moins soit
co-substancielle au Sionisme dès le départ.

Comment serions-nous si nous nous étions réveillés avec une présidente
au lieu du président? C'est en substance la question que posait Monsieur
le Curé d'ici, ce midi, parce que nous avons déjeuné ensemble. Il a fait
des frais, il a invité au restaurant les deux bénévoles en activité
aujourd'hui dont ma femme, une ancienne bénévole qui peut maintenant à
peine marcher, et moi par la même occasion, nous étions à une crêperie.
Nous ne parlions pas de politique même si c'était présent dans les
esprits, la conversation a porté pendant longtemps sur des problèmes
pratiques de la tenue de la paroisse, des choses qui ne me concernaient
pas directement. Puis une fois que ces sujets s'étaient épuisés, le curé
nous a dit avoir eu hier dimanche, des conversations un peu vives avec
certains paroissiens justement à propos de politique et du votte. La
question qu'il a posée, c'est un peu celle que je me suis posée,
anxieux, depuis samedi ou les jours précédents, mon intention première
était de m'abstenir, mais,... Les résultats eussent-ils été différents,
probablement j'eux passé une nuit de veille, les conséquences diverses
sur ma vie, pas facile à connaître. Quelles conséquences? J'eusse
éprouvé beaucoup de peine à continuer une vie quotidienne d'apparence
normale, la résignation m'eut coûté trop cher, je ne sais pas. En plus,
ma femme allait votter, elle avait arrêté son choix, anti-frontiste
depuis toujours, bien que traditionellement de droite, de famille
Gaulliste. Comment je me porte avec Macron? Pour l'instant certainement
mieux qu'avec Marine.

La question à propos d'Emmanuel Macron, pour moi, c'est la question de
savoir s'il n'est qu'un Manuel Valls intelligent et plus habile? Manuel
Valls fut-il à sa place, sa tortuosité Sioniste m'eut écoeurée assez
pour m'abstenir, Manuel Valls n'était pas pour moi le moindre mal
immédiat, peut-être était-il le pire.

Macron sera-t-il un Manuel Valls bis? Sans certitude, j'apréhende pour
l'instant qu'il ne se mette dans cette même doctrine de politique
étrangère répugnante, avec pour pendant, une politique intérieure
adéquate et cohérente avec elle. La désignation d'un ennemi extérieur
théâtralisé à fond est à mettre en corelation avec la théâtralisation
d'un ennemi intérieur élevé au rang du mal absolu. C'est à craindre,
d'ailleurs, cette hypothèse semble pour l'instant corroborée par les
déclarations de Macron sur ces sujets. Mais il y a une possibilité qu'il
en aille autrement. D'abord, cette situation de théâtralisation a
tellement duré qu'il est peu vraissemblable qu'elle perdure encore cinq
ans, trop de plomb dans l'aile. Cette politique Sioniste et
néo-conservatrice avec l'injonction de consensus qu'elle suppose et les
restrictions de libertés commence à faire murmurer, ça commence à
ressembler beaucoup à une tactique de contrôle social, à une tactique de
militaro-policiarisation du régime, les raisons invoquées ne tiennent
pas, la prolongation coûteuse au demeurant de l'état d'urgence n'est
même pas pertinente s'agissant des situations dites "terroristes" de
plus en plus difficiles à produire, adolescents, malades mentaux plus ou
moins relevant de la psychiâtrie, faute de bons éléments, au risque sans
cesse grandissant de manifestations de preuves sur ces menées opaques,
pas vraissemblable que ça dure encore cinq ans. Sauf si on se trouvait
d'autres ennemis et qu'on diversifiait les ennemis, mais ça resterait la
même chose, politique de petits troubles maîtrisés pour soutenir un plus
grand contrôle social avec déploiement militaro-policier important et
envahissant. Il n'est pas exclu qu'on recule ou qu'on hésite devant ces
politiques hasardeuses et anti-démocratiques. Quand j'ai entendu
partiellement le discours d'Emmanuel Macron après sa victoire, j'ai
entendu un peu de sincérité, "aimons la France" a-t-il dit, sur un ton
juste, la voix bien posée pour une fois, paraît qu'il prend des cours
dans ce sens. Si véritablement Emmanuel Macron veut tenter un
redressement, et je crois qu'il le veut, alors il a besoin d'un corps
social assez unanime ou pas trop désuni, ce redressement est impossible
je crois dans un contexte de troubles fussent-ils maîtrisés, sachant
qu'on ne pourra peut-être pas les maîtriser pour toujours. La guerre de
basse intensité, sauf à s'Israïliser carément, n'est pas soutenable pour
la France, elle coûte beaucoup trop cher et désunit le corps social. Si
un état brigand veut, pour ses raisons propres, que les autres l'imitent
dans le crime, ce n'est pas une raison pour que la France prenne
exemple sur les criminels. Donc, pour pacifier la société et rassembler
comme il dit, Macron sera porté s'il en a le pouvoir, à se confronter à
certains lobys pour qui le bien de la France et son équilibre sont
choses secondaires.

Après cette première raison d'espérer, donc le besoin de stabilité
intérieure, donc en même temps, le besoin de stabilité étrangère, il y a
une autre raison d'espérer. Les grands changements politiques, les
recompositions, les renouvellements importants, les situations de
majorité mouvante, la perspective annoncée de dissolution de l'assemblée
dans deux ans, autant de lieux de rupture où le militant Musulman peut
jouer son rôle et porter les causes qui lui sont chères et premières.
S'ils ont besoin de nous, ils nous entendront, il sauront nous entendre
si nous savons bien les questionner. La pire situation étant le
consensus non pas réel mais au moins apparent, et non pas du peuple
Français mais des responsables politiques, la pire situation au dehors
est le consensus de condominium qu'on tente de faire exister en cooptant
la Russie. Le meilleur ou le moindre mal est en France le vrai consensus
et détente populaire qui suppose justement pas l'injonction de
consensus, mais le vrai consensus est de liberté et donc liberté
supposant des enjeux. Pour redresser le pays, il faut un vrai consensus
et vraie liberté, celle qui n'exclue personne. Il faudra utiliser cette
liberté jusqu'au bout et avec la plus grande pugnacité, ne rien
consentir contre le droit, exiger par exemple, que la politique
étrangère Française reflète vraiment ce que veut le peuple Français dans
son ensemble et non plus le privilège de certains lobbis. Saurons-nous
exiger assez après des années ou des décennies de prosternation? Si la
France officielle n'a pas le courage politique de faire droit à nos
demandes qui au fond reflètent largement le voeu du peuple Français,
alors donc que la France ne se redresse pas, aussi simple que ça. A
prendre ou à laisser. Nous pouvons exiger, parce que notre exigence est
conforme à l'éthique basique. Si nos adversaire Sionistes manipulent des
gouvernements et exercent des contraintes déloyales pour que de grands
pays acquiescent à l'injustice, nous sommes d'autant mieux fondés à
exiger la justice, sans fléchir. Si nos adversaires tortueux font vivre
dans le monde l'étrange renversement des valeurs selon lequel, la
victime est coupable et le bourreau à plaindre, nous devons agir pour
que les valeurs renversées soient remis dans le bon ordre, la victime
n'étant pas à blâmer mais le bourreau devant paraître en justice les
mains liées. Et nous pourrons tenter de le faire si nous sommes
persuadés que notre cause est finalement la cause de l'Homme et de
l'humanité, la cause de la France et des Français, telle exactement est
la cause de la Nation Islamique dont l'absence politique et la vacquïté
déséquilibre le monde et le met dans le cahos.

Dans ce sens, il apparaît opportun de donner à Emmanuel Macron
l'opposition de gauche la plus marquée et la plus intense, parce que la
tendance malgré tout social-libérale et on va dire socio-bourge qu'il
représente bon gré mal gré, cette tendance aime bien une opposition de
droite forte, ainsi fait-elle passer plus aisément des réformes
anti-populaires. Si les choses restent en état, le Front National
n'ayant eu la majorité dans aucune circonscription, ses aptitudes à
attirer des candidats de droite traditionelle aux législatives
prochaines est faible, puisqu'elle apparaîtra comme un risque assez
certain d'échec électoral, ces gens-là sont carriéristes, ils
hésiteront. Il est donc permis d'espérer que le vaste centre qui préside
aujourd'hui subira une opposition de gauche aussi forte que l'opposition
de droite voire davantage. Or, la droite traditionelle avec François
Fillon s'est déclarée par sa bouche anti-Musulmane, que ça ne tombe pas
dans l'oreilles de sourds, il faut châtier la droite à cause de ces
complaisances.

Croissant de lune.

aAssalamou 'alaïkoum.

Sur ce que j'ai finalement fait hier, dimanche 7 mai, je n'en suis
satisfait qu'à demi, sans gloire, à contre-coeur, aucun enthousiasme, je
me suis résigné à votter Emmanuel Macron. Je m'ysuis résolu ou résigné à
partir de l'hypothèse non vérifiable par définition, qu'Emmanuel Macron
est le choix du moindre mal immédiat. Le moindre mal immédiat, ça ne
veut pas dire le moindre mal dans l'absolu.

En 2002, il y eut une configuration semblable, opposant Jacques Chirac à
Jean-Marie Le Pen, je ne vottais pas, parce que des circonstances m'en
ont empêché. Même pas au premier tour d'ailleurs. Je me suis déplacé en
hâte pour un travail, avec mon amie à l'époque, nous n'avions pas le
temps de faire les démarches, je ne pouvais pas anticiper. A ce
moment-là en 2002, sans cette circonstance, j'allais choisir Jean-Pierre Chevènnement au premier tour, en fait je me persuadais de ses chances.
Je suis même allé l'entendre dans une conférence quand il est passé à
Bordeaux, et à cette occasion, je lui ai même fait passer une lettre, je
l'interrogeais sur sa "laïcité" d'une part, et sur la politique
étrangère qu'il envisageait d'autre part, voilà ce qui me soutendait. Il
me répondit, en termes assez généraux, mais satisfaisants. Bon, il n'eut
qu'un faible score, ma voix ne lui aura pas beaucoup manqué. Sans mes
empêchements, au second tour en 2002, je suis pratiquement sûr mais
rétrospectivement de mon choix, en faveur de Jacques Chirac, mais avec
plus d'enthousiasme que cette fois-ci pour Macron. Donc, je ne pus pas
votter à ce moment-là, entre les deux tours, je fus gêné par les
manifestations nombreuses et on va quand-même dire couvertes par Chirac
ou encouragées. Ces manifs me gênaient aussi, parce qu'auparavant, il se
produisait en France des manifestations pro-palestiennes qui
commençaient à faire évènement, mais qui furent noyées et ont disparu
dans le flot du Front et de l'anti-Front. Il y avait quelque chose de
sain et de franc chez Jacques Chirac, voire même quelques signes pendant
son premier mandat d'une politique étrangère plus équilibrée bien que
très insuffisante que celle de son prédécesseur, le très Sioniste
François Mitterand. Sioniste viscéral, obscur et ayant des affinités
viscérale de par son passé et amitiés avec une vieille extrême-droite,
il n'eut rien de plus pressé sitôt élu que d'étendre l'amnystie aux
officiers et généraux pouttchistes, les rétablissant dans leurs dignités
et r'ouvrant leurs droits à la retraite confortable. En ce temps-là, il
n'était pas question de déchéance nationale ni d'indignité nationale,
s'agissant de gens qui ont porté alors-là des armes lourdes et
qualitativement évoluées contre la France au risque, eussent-ils réussi
leur coup, de faire couler des fleuves de sang. L'antinomie entre
l'affinité Sioniste et l'affinité fâchiste n'existe pas, elle n'a jamais
existé, même pas parmi les premiers dirigeants de l'état Sioniste
lui-même. Elle n'existe que dans les cerveaux à qui on a raconté des
fables et des romans faciles et binaires. Et si le Sionisme se
définissait des fois comme un nationalisme voire comme un fâchisme Juif
ou crypto-Juif?... Pas besoin de se dire fâchiste pour l'être, ce serait
même trop beau si chacun s'identifie tel qu'il est sans dissimulation,
mais il semble que la dissimulation, bien que de moins en moins soit
co-substancielle au Sionisme dès le départ.

Comment serions-nous si nous nous étions réveillés avec une présidente
au lieu du président? C'est en substance la question que posait Monsieur
le Curé d'ici, ce midi, parce que nous avons déjeuné ensemble. Il a fait
des frais, il a invité au restaurant les deux bénévoles en activité
aujourd'hui dont ma femme, une ancienne bénévole qui peut maintenant à
peine marcher, et moi par la même occasion, nous étions à une crêperie.
Nous ne parlions pas de politique même si c'était présent dans les
esprits, la conversation a porté pendant longtemps sur des problèmes
pratiques de la tenue de la paroisse, des choses qui ne me concernaient
pas directement. Puis une fois que ces sujets s'étaient épuisés, le curé
nous a dit avoir eu hier dimanche, des conversations un peu vives avec
certains paroissiens justement à propos de politique et du votte. La
question qu'il a posée, c'est un peu celle que je me suis posée,
anxieux, depuis samedi ou les jours précédents, mon intention première
était de m'abstenir, mais,... Les résultats eussent-ils été différents,
probablement j'eux passé une nuit de veille, les conséquences diverses
sur ma vie, pas facile à connaître. Quelles conséquences? J'eusse
éprouvé beaucoup de peine à continuer une vie quotidienne d'apparence
normale, la résignation m'eut coûté trop cher, je ne sais pas. En plus,
ma femme allait votter, elle avait arrêté son choix, anti-frontiste
depuis toujours, bien que traditionellement de droite, de famille
Gaulliste. Comment je me porte avec Macron? Pour l'instant certainement
mieux qu'avec Marine.

La question à propos d'Emmanuel Macron, pour moi, c'est la question de
savoir s'il n'est qu'un Manuel Valls intelligent et plus habile? Manuel
Valls fut-il à sa place, sa tortuosité Sioniste m'eut écoeurée assez
pour m'abstenir, Manuel Valls n'était pas pour moi le moindre mal
immédiat, peut-être était-il le pire.

Macron sera-t-il un Manuel Valls bis? Sans certitude, j'apréhende pour
l'instant qu'il ne se mette dans cette même doctrine de politique
étrangère répugnante, avec pour pendant, une politique intérieure
adéquate et cohérente avec elle. La désignation d'un ennemi extérieur
théâtralisé à fond est à mettre en corelation avec la théâtralisation
d'un ennemi intérieur élevé au rang du mal absolu. C'est à craindre,
d'ailleurs, cette hypothèse semble pour l'instant corroborée par les
déclarations de Macron sur ces sujets. Mais il y a une possibilité qu'il
en aille autrement. D'abord, cette situation de théâtralisation a
tellement duré qu'il est peu vraissemblable qu'elle perdure encore cinq
ans, trop de plomb dans l'aile. Cette politique Sioniste et
néo-conservatrice avec l'injonction de consensus qu'elle suppose et les
restrictions de libertés commence à faire murmurer, ça commence à
ressembler beaucoup à une tactique de contrôle social, à une tactique de
militaro-policiarisation du régime, les raisons invoquées ne tiennent
pas, la prolongation coûteuse au demeurant de l'état d'urgence n'est
même pas pertinente s'agissant des situations dites "terroristes" de
plus en plus difficiles à produire, adolescents, malades mentaux plus ou
moins relevant de la psychiâtrie, faute de bons éléments, au risque sans
cesse grandissant de manifestations de preuves sur ces menées opaques,
pas vraissemblable que ça dure encore cinq ans. Sauf si on se trouvait
d'autres ennemis et qu'on diversifiait les ennemis, mais ça resterait la
même chose, politique de petits troubles maîtrisés pour soutenir un plus
grand contrôle social avec déploiement militaro-policier important et
envahissant. Il n'est pas exclu qu'on recule ou qu'on hésite devant ces
politiques hasardeuses et anti-démocratiques. Quand j'ai entendu
partiellement le discours d'Emmanuel Macron après sa victoire, j'ai
entendu un peu de sincérité, "aimons la France" a-t-il dit, sur un ton
juste, la voix bien posée pour une fois, paraît qu'il prend des cours
dans ce sens. Si véritablement Emmanuel Macron veut tenter un
redressement, et je crois qu'il le veut, alors il a besoin d'un corps
social assez unanime ou pas trop désuni, ce redressement est impossible
je crois dans un contexte de troubles fussent-ils maîtrisés, sachant
qu'on ne pourra peut-être pas les maîtriser pour toujours. La guerre de
basse intensité, sauf à s'Israïliser carément, n'est pas soutenable pour
la France, elle coûte beaucoup trop cher et désunit le corps social. Si
un état brigand veut, pour ses raisons propres, que les autres l'imitent
dans le crime, ce n'est pas une raison pour que la France prenne
exemple sur les criminels. Donc, pour pacifier la société et rassembler
comme il dit, Macron sera porté s'il en a le pouvoir, à se confronter à
certains lobys pour qui le bien de la France et son équilibre sont
choses secondaires.

Après cette première raison d'espérer, donc le besoin de stabilité
intérieure, donc en même temps, le besoin de stabilité étrangère, il y a
une autre raison d'espérer. Les grands changements politiques, les
recompositions, les renouvellements importants, les situations de
majorité mouvante, la perspective annoncée de dissolution de l'assemblée
dans deux ans, autant de lieux de rupture où le militant Musulman peut
jouer son rôle et porter les causes qui lui sont chères et premières.
S'ils ont besoin de nous, ils nous entendront, il sauront nous entendre
si nous savons bien les questionner. La pire situation étant le
consensus non pas réel mais au moins apparent, et non pas du peuple
Français mais des responsables politiques, la pire situation au dehors
est le consensus de condominium qu'on tente de faire exister en cooptant
la Russie. Le meilleur ou le moindre mal est en France le vrai consensus
et détente populaire qui suppose justement pas l'injonction de
consensus, mais le vrai consensus est de liberté et donc liberté
supposant des enjeux. Pour redresser le pays, il faut un vrai consensus
et vraie liberté, celle qui n'exclue personne. Il faudra utiliser cette
liberté jusqu'au bout et avec la plus grande pugnacité, ne rien
consentir contre le droit, exiger par exemple, que la politique
étrangère Française reflète vraiment ce que veut le peuple Français dans
son ensemble et non plus le privilège de certains lobbis. Saurons-nous
exiger assez après des années ou des décennies de prosternation? Si la
France officielle n'a pas le courage politique de faire droit à nos
demandes qui au fond reflètent largement le voeu du peuple Français,
alors donc que la France ne se redresse pas, aussi simple que ça. A
prendre ou à laisser. Nous pouvons exiger, parce que notre exigence est
conforme à l'éthique basique. Si nos adversaire Sionistes manipulent des
gouvernements et exercent des contraintes déloyales pour que de grands
pays acquiescent à l'injustice, nous sommes d'autant mieux fondés à
exiger la justice, sans fléchir. Si nos adversaires tortueux font vivre
dans le monde l'étrange renversement des valeurs selon lequel, la
victime est coupable et le bourreau à plaindre, nous devons agir pour
que les valeurs renversées soient remis dans le bon ordre, la victime
n'étant pas à blâmer mais le bourreau devant paraître en justice les
mains liées. Et nous pourrons tenter de le faire si nous sommes
persuadés que notre cause est finalement la cause de l'Homme et de
l'humanité, la cause de la France et des Français, telle exactement est
la cause de la Nation Islamique dont l'absence politique et la vacquïté
déséquilibre le monde et le met dans le cahos.

Dans ce sens, il apparaît opportun de donner à Emmanuel Macron
l'opposition de gauche la plus marquée et la plus intense, parce que la
tendance malgré tout social-libérale et on va dire socio-bourge qu'il
représente bon gré mal gré, cette tendance aime bien une opposition de
droite forte, ainsi fait-elle passer plus aisément des réformes
anti-populaires. Si les choses restent en état, le Front National
n'ayant eu la majorité dans aucune circonscription, ses aptitudes à
attirer des candidats de droite traditionelle aux législatives
prochaines est faible, puisqu'elle apparaîtra comme un risque assez
certain d'échec électoral, ces gens-là sont carriéristes, ils
hésiteront. Il est donc permis d'espérer que le vaste centre qui préside
aujourd'hui subira une opposition de gauche aussi forte que l'opposition
de droite voire davantage. Or, la droite traditionelle avec François
Fillon s'est déclarée par sa bouche anti-Musulmane, que ça ne tombe pas
dans l'oreilles de sourds, il faut châtier la droite à cause de ces
complaisances.

Croissant de lune.

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