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mercredi 2 avril 2014

La valse catastrophe

Dès qu'y a une connerie à faire, vous pouvez compter sur lui, Hollande, il est là… Il devrait pourtant savoir que les sondages de popularité sont bidon, qu'ils ne signifient rien... La preuve, sans ces sondages, il ne serait pas là, il n'y aurait jamais eu de Hollande ! De même qu'en 1995, si "la Marie", la bourgeoise au Delors, avait dit oui (fiat dolorosa Dolorsa notix [noticis]) : Delors, celui qui a vidé les caisses de l'Etat dès 1981), on aurait eu cet ombrageux et capricieux techno à l'Elysée à la place de Chirac, alors qu'aucun concitoyen n'aurait su pourquoi il avait voté pour le bruxellois congédié, et Balladur n'aurait pas été à se demander en se tapant le double-menton et sur le ventre pourquoi les Français avaient voté pour "ce garçon" De Chirac ! Il aurait ruminé ça devant Marie-Joseph dans son appartement du Xvme, en regrettant que tous ses fils n'aient pas réussi aussi bien que lui, surtout Romain, et en chantant à Marie-Joseph "Fais du feu dans la cheminée, Je reviens chez nous !" Mais autant le type d'oligarques ou d'élitocrates impopulaires comme Delors, fabius, Balladur, Hollande ou Valls, peut arriver au pouvoir sans que personne sache pourquoi il était pour et maintenant il est contre, autant, soudain, le peuple se souvient qu'il n'a rien fait pour les imposer. Il ne saurait pas exactement dire que c'étaient les sondages qui lui avaient forcé la main, mais il se dit qu'il y a un os dans le potage et que ça sent pas la moelle… Hollande a bénéficié de la "jurisprudence Delors", et Valls était un ami de Stéphane Fouks, le communiquant de DSK et de Cahuzac, avant que l'ascension se gâte. C'est le genre de copains de fac à vous fabriquer une popularité sur un plateau et sur un banc bien orienté, près d'Alain Bauer et entre deux paquets de chips. Hollande, qui n'en loupe pas une et qui a pourtant des kilos à perdre – Valérie le lui disait bien -, y a mordu lui aussi, et en plus au soir de la défaite des municipales, c'est-à-dire au pire moment. Quand il aurait fallu que Chirac nomme Sarkozy, le vieux Phénix a tergiversé ; mais quand il aurait fallu que Hollande ne nomme pas Valls, comme le corésien d'adoption a pris le chef de l'Etat RPR, son grand féodal, pour son maître-à-penser, notre grand Gouda-Bouddha de la pensée républicaine-fromagère croit penser plus loin que le bout du nez de Chirac : il fait sauter le vieux fusible nantais et nomme Manuel à sa place ; il croit dépasser, distancer son grand féal, jusque dans sa maladie d'Elzheimer (jusque quand il ne commet pas ses erreurs), moyennant quoi il fait ce que l'autre aurait dû ne pas faire, et il ne fait pas ce que l'autre aurait dû faire ou réciproquement : Chirac n'aurait pas dû ne pas nommer Sarkozy et Hollande nomme Valls ; et Holland n'aurait pas dû nommer Valls et Chirac, demi-dément, même avant, tout le monde le savait… Chirac aurait neutralisé Sarkozy en le nommant et si Hollande ne sort pas tout cuit de cette aventure, Valls la le croquer tout cru… Mais la dissoolution de la majorité du Président Bas-Pays (et bas de plafond) reste le plus probable : Valls a déjà à dos : - La gauche du parti socialiste ; -les parlementaires du PC et du Front de gauche ; - les écolos qui viennent de décliner le grand ministère du pacte de Nicolas Hulot, dont Ségolène royal (notre Marie-Ségolène d'Arc, "aimez-vous les uns les autres, je ne suis pas vierge, je suis mère de quatre enfants, les enfants de Hollande !") s'est ssouvenue à propos ; - la gauche du Parti Socialiste qui s'est réuni en Conseil et qui vient de redécouvrir que Marie-Noëlle Lienemann était une leader plus ancienne, autrement solide et moins martine-aubryste que Benoît Hamon, qui vient d'être nommé à l'Educ Nat après avoir été, anciennement, chef de cabinet de la susnommée ; - enfin, la droite "manif pour tous", qui appelle Manu Galfeti "le gazier des familles"… Ayrault, il a sauté ;Hollande, il va valser !"

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