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vendredi 29 avril 2011

Le mal à croire

Ddétournement de l'action

L'évolution a dénoyauté le nom en subvertissant la mise de l'intelligence au service du verbe, en faisant croire que ce prétendu privilège de l'homme le ferait avoir été dans un agir premier. (Qui ne préférerait à l'agir premier le premier amour ?) Or le personnalisme humain, ce visagisme, est un nominalisme. Ce nominalisme est réflecteur du verbe en ce que tou nom contient le verbe être en substance, et que le verbe est un état tour à tour méditant et jouant autour et auprès du principe. La Création fut plus un "contempler" qu'un "agir". L'action est seconde, qui a gravé et aggravé l'état de vie. Qui a gravé et aggravé le livre de vie en lettres de pierres. Qui a bravé l'argile en landes crayeuses et abrasives. L'intelligence est minérale, l'acte est végétatif, l'inspiration est animale, l'homme assume la montée de la sève jusqu'au nez, la raideur de la pierre jusq'uau coeur, et les battements du coeur alourdi d'être pierre jusque dans ses jambes flageolantes et les chancellements d'une pensée qui est un mal-à-croire.

J. weinzaepflen

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