"Il [Emmanuel Macron] n'a pas une piètre opinion de lui-même, mais prend-il la France au sérieux?" (Philippe Bilger sur son blog:
https://www.philippebilger.com/blog/2019/11/emmanuel-macron-trop-intelligent-pour-%C3%AAtre-un-grand-pr%C3%A9sident-.html
) Puisque la réponse est non, tout est dit.
L'intelligence de Macron, c'est d'égarer par la double pensée, de pratiquer en permanence le gouvernement de l'injonction paradoxale et de masquer sous un vernis de bienveillance que l'humanisme dont il se réclame a choisi les algorithmes et les robots contre la france et les Français, qui sont les hommes et femmes de France.
Après le "roi philosophe" de Platon, essayé par les communistes (ou "les intellectuels au pouvoir" selon Thierry Wolton, une autre application manquée de "la Répubique" de Platon étant les Pasdarans ou gardiens de la révolution de la République islamique d'Iran. Décidément, les philosophes sont un peu foutraques), la philosophie teste sur nous un nouveau paradigme de philosophie politique: le banquier philosophe,faux populiste et vrai mammonien, faux politique et vrai financier ne travaillant pas pour l'intérêt général, mais pour celui de sa classe et de sa caste.
L'intelligence de Macron est surcotée, cela fait partie de l'équation des post-humanistes qui ont mis ce président en orbite pour faire de la France, pays portant le nom d'un peuple libre et franc, une "start-up nation" asservie aux profits et au machinisme, à l'intelligence artificielle, à la robotisation, à la mobilité des hommes au service de la rente et de l'investissement capitaliste.
Macron espère en tirer un bénéfice financier dont il ne pourra pas jouir, puisque jouir de la richesse, c'est en profiter avec un groupe, avec un milieu certes choisi, non de robots, mais d'humains. Or Macron n'a pas d'amis, sauf si l'on admet la thèse d'Olivier Piaccentini que Macron a vécu de secrets de famille suffisamment puissants pour détruire une psychologie, en sorte qu'adopté par la finance, il a trouvé dans la finance une famille de substitution. Il aurait donc un milieu avec qui jouir de soi. Car voilà l'autre clé: Macron jouit avec lui-même des rétrocommissions qu'il espère toucher de sa vente à la découpe de la France.
Jouir de soi. Le dernier avatar absurde de cette politique inhumaine est international. Macron l'internationaliste n'aime plus les organisations internationales. Il constate "la mort cérébrale" de l'OTAN, après Trump qui s'offusque du constat de Macron, bien qu'ayant lui-même théorisée la fin de l'OTAN. Pour un peu, Macron le boudeur discréditerait aussi l'Union Européenne, puisqu'elle ne veut pas qu'il jette son dévolu sur elle et lui a refusé le hochet qu'il voulait mettre sous la surveillance de Sylvie Goulard. Peu s''en faut en effet que Macron, puisqu'il n'en jouit plus, puisqu'elle ne le reconnaît plus, ajoute "notre europe" qui a démérité aux organisations internationales qui ne serviraient plus à rien.
Macron est un grand enfant comme Trump est un vieil enfant. Malheur à la ville et au monde dont les princes sont des enfants!
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