Trois propos de Le Pen(+un codiscile) commentant ce jour la parution du second tome de ses mémoires sur "Radio Courtoisie", une radiotout acquise à ses thèses? Le type est odieux et génial, génial et odieux. Et en même temps...
1. "La drogue n'est pas le problème des banlieues, elle est la solution que les pouvoirs publics ont trouvée pour garantir un minimum de paix civile." Bien vu.
2. "Je ne veux pas donner de conseils aux terroristes, mais si j'en étais un, je déposerais cinq tonnes d'explosif à un endroit et pfff! Mille morts!"
Les terroristes, des petits joueurs? Et Le Pen, une saleté de conseilleur? Pas plus, à la réflexion, que les média qui font du spectacle avec les attentats ou que George W. Bush qui redoutait qu'on lui envoie de l'Entraxe et décréta une guerre mondiale contre le terrorisme.
3. "Au soir de ma vie, il y a un phénomène que je redoute, c'est la démographie qui, compte tenu de l'atonie reproductive de l'Occident efféminé et décadent, rend inéluctable "le grand remplacement" par la submersion migratoire."
Tu ne pouvais pas t'en aviser avant, Jean-Marie-Marie ("chéri chéri comme disait Alice Sapritch)? Mieux, l'histoire étant ce qu'elle est et se déroulantcomme elle veut, tu aurais pu penser comme moi que, quoi qu'il en résulte pour l'identité des nations et quelque crise de conscience identitaire que cela déclenche, l'immigration est un phénomène providentiel. Mais l'ancien partisan de l'Algérie française que tu es voulait bien intégrer l'Algérie à la France pourvu que celle-ci domine celle-là. Il n'a plus aimé les Arabes du jour où ils sont devenus indépendants, et il a regretté ce discours qui dépotait.
Surtout (codiscile) que tu dis en pincer pour la Providence. Comme Hitler, note bien, qu'on accusait de paganisme ou de magie noire, mais je ne voudrais pas pratiquer envers toi la réductio ad Hitlerum. Seulement il est curieux que tu te prononces de manière aussi définitive sur la liturgie de l'Eglise que tu connais si bien et qui aurait perdu selon toi les fidèles depuis Vatican II, alors que tu connais si mal ta théologie des fins dernières: tu aurais mené ta vie avec assez d'honnêteté pour ne pas mériter d'aller en enfer, conclus-tu. Comme si on méritait le paradis, et que nos mérites et non pas Jésus-Christ nous assuraient le salut!
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