Ce matin, Balkani est
étrillé parce qu’il a fait augmenter son indemnité de maire pour compenser la
perte de son mandat de député. Je ne vois pas pourquoi on reproche à Balkani ce
que Valls a fait en pire et bien avant lui : ne pouvant plus être maire d’Evry
par cumul d’une fonction gouvernemental, il était la personne la mieux payée de
sa ville, bien que simple conseiller municipal. Ce scandale a été révélé par
Philippe Pascot. Il suffirait, pour assainir la démocratie, que les salaires
des maires soient écrétés selon une grille tenant compte de la taille de lacommune.
De même que, pour fluidifier l’accès au service électif de la commune et de l’Etat
et faciliter le renouvellement des visages en évitant les parachutages, il
suffirait de revenir à une règle toute simple que j’ai apprise quand je prenais
des cours d’instruction civique en cinquième : ne devraient pouvoir se
présenter à un scrutin municipal que des personnes domiciliées dans la commune
depuis un certain temps. Et pour éviter l’aberration d’un Chirac pouvant être à
la fois maire de Paris et député de Corrèse, il faudrait interdire qu’on soit
élu à la fois dans la circonscription de sa résidence principale et dans celle
de sa résidence secondaire. Mais des réformes si simples, la République en
marche se garde bien de les proposer.
Quant à la macronnerie du
jour, le prodige de la Providence d’Amiens soutient, pour succéder à abdou
Diouf et à Boutros Boutros-Ghali, la candidature d’une ministre des affaires
étrangères rwandaises, pays qui a renoncé depuis 2009, au profit de l’Anglais, à ce que le Français soit sa langue de
référence (mais Macron parle le Français comme un start-uppeur ou comme un bœuf
anglais), et pays qui accuse la France d’être à l’origine du génocide qui a
décimé 4 millions de ses membres, alors que le principal responsable de ce
génocide semble être le président Kagame,
qui jouit d’une impunité de vainqueur et avec qui Macron entretient les
meilleures relations du monde, comme si on ne pouvait succéder à la politique
néo-coloniale de la France-Afrique et de François Hollande qu’en favorisant des
potentatts massacreurs de leur peuple et régnant depuis vingt-cinnq ans.
Jean-Yves Le Gallou a raison, Macron est « le président des autres »
et en lui, cet amour du prochain ne va pas sans haine de soi ou des siens. Car
Macron partage avec Paul Kagame la haine de son peuple.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire