Non,
ce n’est pas le remaniement, qui n’est que la poursuite à l’infini de la
stratégie du Guépard par le pseudo-nouveau-monde – « Il faut que tout
change pour que rien ne change » -, mais la perquisition chez
Jean-Luc Mélenchon au petit matin de ce remaniement qui met en binôme du ministre
politique de l’Intérieur le chef anti-gang de la sécurité intérieure et, dans
cette perquisition, non pas, à la limite, la visite au domicile de ce force-né de
la brigade financière (qui n’est pas la mondaine) à l’heure du laitier et des
constats d’adultère, mais la saisie des
ordinateurs, des échanges, des agendas et de tous les leaks d’un opposant politique qui a pignon sur rue
parlementaire, lequel est pourtant censé soutenir tous les dictateurs latinos
du Nouveau Monde bolivvvarien ; saisie scandaleuse après que non seulement
la même saisie ait été faite au parti du pôle opposé des oppositions, le
Rassemblement national, mais que les banques où Macron compte un beau carnet d’adresse
aient coupé les vivres à ce parti ; après enfin que la justice, qui se
rengorge en assurant que les partis politiques doivent s’habituer à ce qu’il n’y
ait plus d’immunité parlementaire, ait confisqué la dernière élection
présidentielle en mettant François Fillon en examen, pour qui il va sans dire
que je n’aurais jamais voté,mais c’était une affaire de loyauté que de le
laisser concourir sans lui savonner la planche.
Honte
à Hollande et à son successeur, à Hollande qui s’est servi de Valls comme
petite main pour concocter un patriot act à la française au lendemain de
Charlie, et à son successeur Macron qui, désigné par un hold-up électoral, se sert des llois martiales vallsiennes pour fouler
aux pieds de plus belle les libertés individuelles, lui-même jouissant d’uneinsolente
impunité, lui et son gouvernement, même remanié, de présumés violeurs et voleurs,
nageant dans la vaseline Mathieu Gallet-Benallasienne et plongés dans la vase des
conflits d’intérêt !
Est-ce
le chant du coq du totalitarisme jupitérien qui tonne sans faire de bruit ?
Car comme disent les paranoïaques, ce n’est pas parce qu’il existe un complexe
de persécution qu’il n’y a pas de persécuteurs.
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