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mardi 16 octobre 2018

LA MACRON-SALOPERIE DU JOUR


Non, ce n’est pas le remaniement, qui n’est que la poursuite à l’infini de la stratégie du Guépard par le pseudo-nouveau-monde – « Il faut que tout change pour que rien ne change » -, mais la perquisition chez Jean-Luc Mélenchon au petit matin de ce remaniement qui met en binôme du ministre politique de l’Intérieur le chef anti-gang de la sécurité intérieure et, dans cette perquisition, non pas, à la limite, la visite au domicile de ce force-né de la brigade financière (qui n’est pas la mondaine) à l’heure du laitier et des constats d’adultère,  mais la saisie des ordinateurs, des échanges, des agendas et de tous les leaks  d’un opposant politique qui a pignon sur rue parlementaire, lequel est pourtant censé soutenir tous les dictateurs latinos du Nouveau Monde bolivvvarien ; saisie scandaleuse après que non seulement la même saisie ait été faite au parti du pôle opposé des oppositions, le Rassemblement national, mais que les banques où Macron compte un beau carnet d’adresse aient coupé les vivres à ce parti ; après enfin que la justice, qui se rengorge en assurant que les partis politiques doivent s’habituer à ce qu’il n’y ait plus d’immunité parlementaire, ait confisqué la dernière élection présidentielle en mettant François Fillon en examen, pour qui il va sans dire que je n’aurais jamais voté,mais c’était une affaire de loyauté que de le laisser concourir sans lui savonner la planche.

 

Honte à Hollande et à son successeur, à Hollande qui s’est servi de Valls comme petite main pour concocter un patriot act à la française au lendemain de Charlie, et à son successeur Macron qui, désigné par un hold-up électoral,  se sert des llois martiales vallsiennes pour fouler aux pieds de plus belle les libertés individuelles, lui-même jouissant d’uneinsolente impunité, lui et son gouvernement, même remanié, de présumés violeurs et voleurs, nageant dans la vaseline Mathieu Gallet-Benallasienne et plongés dans la vase des conflits d’intérêt !

 

Est-ce le chant du coq du totalitarisme jupitérien qui tonne sans faire de bruit ? Car comme disent les paranoïaques, ce n’est pas parce qu’il existe un complexe de persécution qu’il n’y a pas de persécuteurs.

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