Naguère, celui qui prenait chaque matin le pouls de l'actualité
sans pouvoir la commenter sur ce forum que sont les réseaux dits sociaux qui n’existaient
pas, pouvait se dire que globalement, ce qui relevait de la politique était plutôt
rationnel, même si on le bombardait de petites phrases ou de faits divers pour
éprouver son équilibre mental et le faire chanceler sur ses ergots. Mais la
politique ou la vie sociale étaient le dernier refuge de la rationalité. Aujourd’hui,
le monde ressemble à nos vies personnelles aux prises avec l’instabilité de ses
reconfigurations dans une société éclaté et est un cahos de faits divers
politiques qui voudraient bien s’inscrire dans la grande histoire de la
diplomatie.
Aujourd’hui, bien
malin qui pourrait donner son avis sur la cohérence du monde et se pourlécher
notamment de ce que telle chose, il l’avait bien prévue, bien prédite, il en
avait bien prévenu et il es fier de pouvoir donner ce coup de chapeau à sa vanité
proverbiale.
Donc malgré tout, devant tout ce qu’on nous avait dit du Brexit et du désastre que ç’allait
être, je ne résiste pas à relever que ce matin (mais on ne sait pas si ça
continuera demain), le Royaume-Uni est celui qui tire le mieux son épingle du
jeu de la conjoncture actuelle, s’il n’est pas celui qui tire les ficelles de
cet imbroglio…
Ce matin, « Courrier international » peut écrire que le Royaume-Uni est le seul rescapé du « jour de la libération » instauré par Trump avec ses droits de douane annoncés hier comme « sur un plateau de Jeopardy » ! : « « Le Royaume-Uni, qui négocie un traité commercial bilatéral avec les États-Unis, “échappe” lui “au pire”, avec un taux plancher de 10 %, remarque The Times. » ÀWashington, on assiste à une « improbable romance entre Trump et Starmer » qui est également réintégré à l’Europe politique puisqu’il est le co-organisateur de toutes les réunions de concertation sur la guerre en Ukraine et le réarmement européen, dont j’ignore qui en aurait rêvé il y a vingt ans.
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