Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Dans la démocratie émotionnelle et la diplomatie grand public et cablée,, il faut passer d'une "séquence" à l'autre."Séquence émotion": hier, Trump a méchament humilié volodimyr. "Dans l'émotion", le président américain s'est aperçu que le président ukrainien n'était pas "prêt pour la paix". Zelensky se trouva émotionnellement dépourvu d'être si soudainement fourbu. Avant de quitter les États-Unis, il transita par "Fox news" et dit "Merci" au Donald puisqu'apparemment c'était ce que J.D. Vance reprochait à sa servilité d'avoir manqué à la merci de son créancier.
Et puis Zelensky s'envola pour chez M. Starmerqui l'aime presque autant que M. Johnson. Le Brexit, ça sert à soutenir les pays que les États-Unis trouvent trop embarrassant pour les garder comme des alliés directs, l'Angleterre restant l'oeil de Moscou ou plutôt la mère des pelgrims du May Flower s'étant enfuis avec la destinée manifeste de faire des îles britanniques la Rome troyenne ignorée de l'empire d'outre-Atlantique comme Rome était la mère de la Méditerranée.
Ah, que Volodimyr était triste quand il débarqua chez Keir. Il lui réclama un kir pour se dérider un brin. Keir lui offrit un kir sans connaître le chanoine dijonais, de l'argent et un sommet dès le lendemain avec tous les partenaires européens que Keir , délivré des normes de l'ancienne organisation qu'il avait quittée, pouvait traiter à son gré par-dessus la jambe ou d'égal à égal. L'argent, les obligés européens de Keir le prêteraient de gré à gré et à volonté au général Volodimyr, sans lui demander de plan de financement pour sa victoire assurée pourvu que la planche à billets ne s'arrête jamais de lui distribuer des billions,de dollars.
Macron qui serait du somet voulait bien renoncer à l'austérité de la baisse des dépenses excepté pour un "quoi qu'il en coûte" ukrainien. Et tout le monde se préparait à le réconforter à l'avenant, au trébuchet d'espèces blingblinguement sonnantes, sans jamais lui demander: "Mais dis donc, Volodi,, comment comptes-tu mettre l'argent que tu amasses au service de ta guerre afin de la gagner? Il serait indécent de te demander comment tu comptes nous rembourser, mais tu es parti chez le Donald en te préparant à le laisser exploiter tes terres rares, donc à te dépouiller come l'aurait fait Vladimir, mais en te conservant ton intégrité territoriale. Donald aurait exploité tes ressources minières ou fosciles et tu ne nous aurais pas intégré dans le deal. Tu nous demandes du blé en nous refourguant le tien, en laissant notre agriculture exsangue et sans nous faire gagner un centime d'euro sur l'exploitation de tes richesses insoupçonnées, et tu aurais signé au bas d'un parchemin pour que le Donald te prenne ta souveraineté énergétique en te garantissant un contrôle fantomatique sur ta souveraineté politique.
Tu fais pleurer dans les chaumières européennes sur l'exsanguinité de ton pays, mais tu nous aurais dépouillé sans vergogne et sans t'excuser comme tu as finalement dit merci au Donald de t'avoir abreuvé de miliards sans plan de financement. Si c'est comme ça que nous traite l'ami ukrainien que tu prétends être, nous allons finir par croire qu'il vaut mieux être tes ennemis américains. Bon ça, nous ne te le dirons pas tout de suite par décence, mais gage que l'histoire qui te jugera ne te loupera pas."
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