N'ouvrez jamais les placards, il sont pleins de cadavres. Ce que je dis là est d'une sinistre vérité. Mais ceux qui veulent qu'on ne les ouvre pas prétendent banaliser les mauvaises actions dont ils se savent capables ou qu'ils se savent avoir commises. Dénoncer n'est pas banaliser, c'estvouloir sortir au contraire de la banalité du mal.
Une fois qu'on a dit ça, est-ce que Vanessa springora a eu raison, non pas d'écrire son livre "le Consentement", mais de rendre Gabriel Mazneff responsable de son mal-être et de ne pas présumer que son mal-être d'enfant au père absent et à la mère négligente était la condition qui a fait d'elle la proie de cet écrivain pervers qui aurait dû accepter de lire le livre de celle qu'il prétendait aimer au lieu de se demander d'emblée pourquoi elle écrivait un livre méchant pour lui faire du mal?
N'est-on pas sorti de l'illusion qu'il y a des saints puisque tous enferment des secrets dans leur placard?
Et est-ce qu'on ne peut pas s'étonner d'être passé en cinquante-cinq ans de la société de la libération sexuelle à celle où le viol est un crime et où tout rapport de séduction peut être assimilé à un viol?
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