Le moyen-âge et la Révolution sous les auspices du dieu verbe selon #Jules Michelet :
« Le moyen âge promit l'union, et ne donna que la guerre. » [La Révolution nous donna l’association, dans sa forme « qui, seule encore, peut nous réunir, et par nous, sauver le monde. » (La France n'a jamais douté de rien, et encore moins de sa vocation universelle).
Or il convient de peser ce jugement de Michelet à l'aulne de l'histoire et de l'actualité. La Révolution n'a elle aussi donné que la guerre en promettant l'union, et elle n'a pas attendu longtemps. Elle a purgé le pays par la Terreur et a prétendu se répandre par le prosélitisme guerrier napoléonien. Elle s'est répandue en pillant et en s'emparant, car la révolution était bourgeoise et défendait, outre la liberté, le droit sacré de la propriété privée.
Les historiens contre-révolutionnaires prétendent que la révolution s'est imposée comme le modèle de toutes les guerres mondiales qui ont suivi. Je ne me sens pas qualifié pour discuter ce jugement historique. Mais c'est assurément vrai du présent, où les démocraties s'investissent de la mission de répandre le bon gouvernement par la guerre à ceux qui n'en veulent pas.
L’association, cet héritage révolutionnaire, s'est donc révélée être une ligue pour faire la guerre au reste du monde. Mais l'association divise encore la République de trois manières: elle divise l'intérêt général en conflit d'intérêts catégoriels; elle divise les causes mêmes que les associations défendent en autant de stratégies pour les faire avancer qu'il y a de scission entre elles; enfin, elles promeuvent des potentats qui se font élire présidents d'association parce qu'ils ne sont pas présidents de la République.
L'association, c'est la division et la révolution, c'est la guerre.
La Révolution a un point commun avec l'escroquerie socialist. Le socialisme fait presque toujours, sous couleur de bienveillance,le contraire de ce qu'il promet. Pour s'en convaincre, il suffit de dresser le bilan du mitterrandisme.
Ce président issu de Vichy et de la répression algérienne, qui a exécuté à tour de bras et sans regret avant d'abolir la peine de mort, avait promis d'être #Salvador Allende, il est devenu le vassal de #Ronald Reagan; sous son premier mandat, la France est devenue atlantiste comme jamais et a consommé cet atlantisme, non seulement en participant à la première guerre du golfe, mais en laissant #Bernard Kouchner au sac de riz se poser au nom de la France en ambassadeur de l'ingérance, moyennant quoi notre pays a assumé moralement la paternité du néo-conservatismeaméricain. Avec #Helmut Kohl, #François Mitterrand a construit une Europe atlantiste allemande, bien qu'à la chute du mur de Berlin, il ait émis des réserves sur l'opportunité de la réunification allemande, c'est-à-dire qu'il prétendait rien de moins qu'empêcher un pays de retrouver ses liens naturels.
Sur le plan intérieur, le président du "raser gratis" est devenu celui du tournant de la rigueur. Le président des nationalisations est devenu celui des privatisations. Le président des radios libres est devenu celui des télés privées. (Il concède la franchise de "Canal+" à un ami personnel, #André Rousselet, bien connu pour son exploitation des taxis parisiens. Et il concède la franchise de "la 5" à #Sylvio Berlusconis,affairiste italien dont Mitterrand viendra nous vendre les mérites à la télévision française, et qui a dirigé, quelques années plus tard, dans son pays, une coalition avec les néo-fascistes
dénoncée par les intellectuels de gauche, qui ont toujours les yeux de Chimène pour Mitterrand, de même que les fils de déportés, qui ne voient pas malice à faire trente ans plus tard l'éloge d'un président qui demanda et obtint la francisque. C'est que ce Président a immobilisé la politique française en la rendant esclave de l'antiracisme, mais surtout en créant le front national, qui est une machine à perdre et à éliminer les adversaires de "la pensée unique" ou des sortants.
#Hollande a agi en émule de son mentor. L'ennemi de la finance a porté un financier au pouvoir, au terme d'une succession très bien organisée. Le social démocrate est devenu un social libéral. Et le pacifiste s'est donné corps et âme, en néo-mollettiste, non seulement à des guerres néo-coloniales qu'il annonçait subliminalement par la symbolique de son hommage inaugural à Jules Ferry (il est toutefois faux de dire que le colonialisme est issu de la gauche, car Louis-Philippe n'était pas socialiste...), mais encore à la guerre contre le terrorisme dont son premier ministre #Manuel Valls s'est fait le champion dès le lendemain des attentats contre "Charlie hebdo". Il s'agissait, une fois de plus, par respect des droits de l'homme, de livrer une guerre implacable et barbare à l'obscurantisme, sous prétexte de défendre le droit à la dérision des railleurs, blasphémateurs du sacré des autres. #Hollande et #Valls, ces héritiers de #Mitterrand, ont gouverné par le deuil national, en continuateurs de #George W Bush.
Pour l'avenir, on nous promet moins le gouvernement mondial que l'association mondiale. L'association est un héritage de la Révolution. Or l'associationnisme, c'est la guerre à fragmentation et effet immédiat. Est-ce à dire qu'il faut en revenir au médiévisme des fondamentalismes religieux? Bien sûr que non. Mais on ne lutte contre les médiévismes religieux que par la persuasion, et non pas en ajoutant la barbarie à la barbarie.
lundi 22 mai 2017
samedi 20 mai 2017
Pourquoi n'arrive-t-il jamais de miracle aux autistes ou au schizophrènes!
Ma réponse à cette question de
Balbula intitulée « Miracle et santé mentale » et disponible ici :
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=827770
1. La question de balbula est profonde et mérite qu'on y apporte des
réponses circonstanciées et nuancées.
a) Je discutais cet après-midi avec un
animateur pastoral qui éprouve des difficultés à travailler avec des animateurs
pastoraux appartenant au chemin néo-catéchuménal.
Voici en quelques mots la teneur
de cette discussion, dans la mesure où elle a rapport au sujet qui nous occupe.
Lui: "Ce qui me gêne avec le
chemin néo-cath, c'est qu'il détourne des gens de la mission du plein Evangile
pour faire la même chosequ’eux."
Moi: "Mais je suis admiratif
de ce que fait la mission du plein Evangile. L'Église doit croire au
miracle."
Lui: "Sans doute. Moi-même,
à titre professionnel, j'ai observé une femme guérie d'un cancer généralisé à
qui cette Eglise avait imposé les mains, et je ne suis pas suspect de les
approuver. Mais je n’ai pu que constater cette guérison. Ce qui me dérange,
c'est qu'aussi bien le néo-cath que le plein Évangile leur font payer
l'addition, non pas en espèces sonnantes et trébuchantes, mais en se les
inféodant. Ils doivent répandre la Parole avec eux, être brandis comme des
trophées de ce que le Seigneur a fait pour eux."
Moi: "Ces groupes demandent
seulement à leurs miraculés d'être conséquents, et d'être reconnaissants pour
le miracle dont ils ont bénéficié. Ils leur demandent de ne pas être comme les
neuf lépreux qui ont profité de leur santé retrouvée pour reprendre leur
vie."
Lui: "Seulement c'est à
chacun d'être conséquent pour soi-même. Nulle communauté spirituelle ne doit faire
à son adepte un chantage à la conséquence."
b) Pour l'instant, Balbula, j'ai tourné
autour de votre question.
Elle démontre que la guérison
spectaculaire met en jeu la force spirituelle d'agir sur son propre corps ou de
somatiser, chez celui qui reçoit la Grâce d'un miracle. D'où les objections que
certains font aux pentecôtistes, aux charismatiques et à ceux qui, plus généralement,
disent que les charismes par lesquels le Seigneur nous montre Sa Puissance ne
sont pas éteints: ils agissent sur des personnes fragiles, susceptibles
d'autosuggestion ou d'effet placebo. Un autiste ou un trisomique sont
inaccessibles à l’effet placebo, donc aucun miracle ne leur arrive jamais.
Différent es tle cas de la
schizophrénie:
-La schizophrénie est très
souvent réactionnelle. Or ceux qui la soignent condamnent leurs malades à
l'être à vie, au lieu de reconnaître qu'ils ont des phases de schizophrénie et souvent
des phases de rémission. Certains pourraient même arrêter de prendre leur
traitement comme ils le souhaitent, dès lors qu'ils ne traversent pas une phase
aiguë de schizophrénie, la rémission pouvant durer des années quelquefois, et
la maladie n'étant réveillée que par un nouveau traumatisme.
-Il en va de même de la
schizophrénie qui résulte de la prise de drogue. Les toxicomanes qui ont la
grâce de "décrocher" vivent constamment au bord d'un gouffre
métaphysique et, après le saut dans l'inconnu qu'a été la désintoxication,
vivent au-dessus du vide. Le miracle consiste, nous dit-on, à ce que la liberté
retrouvée en dieu vienne combler le vide spirituel.
Je ne sais pas pour les
psychopathes ou les pervers narcissiques, ces derniers entrant dans une catégorie
pathologique récemment mis au jour et sur laquelle on fait peser une opprobre sociale,
proportionnelle à la souffrance qu'ils infligent. Je suppose que dieu leur
oppose des critères de conversion qui ne sont pas les mêmes que les critères visibles
de guérison normalement requis pour en attester.
2. Plus généralement, votre question demande
d'évaluer à nouveaux frais le sens de la conversion et celui de la guérison.
a) Pour la conversion, l'évaluation me
paraît très simple: l'homme ne peut pas la mesurer, et les critères n'en
appartiennent qu'à dieu.
Il convient de se mettre d'accord
sur ce point: la conversion est un changement de vie ou un changement de cœur,
elle 'nest pas un changement de caractère. Personnellement, je crois avoir vu
(très peu ) [de] gens se convertir, je n'en ai jamais vu changer.
b) Souvent, je me suis demandé pourquoi
on accordait une telle importance à la guérison, aussi bien dans l'Evangile que
dans l'Eglise. Il m'arrivait même d'ironiser: "C'est comme si l'on
prétendait mourir guéri."
Eh bien je ne croyais pas si bien
dire. Je m'en rendis compte en lisant cet échange Facebook sur la page de
l'abbé de Tanoüarn. L'abbé y répondait à quelqu'un qui soulevait sensiblement
la même objection que moi: "La vie, c'est de toute façon un calvaire, et
c'est la résurrection si je veux."
Autrement dit, il ne m'appartient
pas tant de vouloir guérir, que la guérison n'est un signe de la résurrection.
Nous ne mourrons pas guéris, la
plupart d'entre nous mourront à l'agonie, mais la Résurrection sera notre
guérison définitive.
Et comme il s'agit, dès ici-bas, de
vivre en ressuscité, il faut rechercher la guérison comme un indice de résurrection.
3. Enfin, cette remarque pour dame Glycéra:
les anges ne sont pas pervers, ce sont des agents de perversion. S'ils étaient
pervers, ils n'auraient pas le choix, car on ne choisit pas d'être pervers. La
perversion, dans ce qu'elle a de plus détraqué dans l'obstination, est une
maladie de l'âme. Mais les anges ne souffrent d'aucune maladie nie d'aucune
altérration du choix. Donc les anges déchus rendent pervers, ils ne sont pas
pervers.
Ma réponse à cette question de
Balbula intitulée « Miracle et santé mentale » et disponible ici :
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=827770
1. La question de balbula est profonde et mérite qu'on y apporte des
réponses circonstanciées et nuancées.
a) Je discutais cet après-midi avec un
animateur pastoral qui éprouve des difficultés à travailler avec des animateurs
pastoraux appartenant au chemin néo-catéchuménal.
Voici en quelques mots la teneur
de cette discussion, dans la mesure où elle a rapport au sujet qui nous occupe.
Lui: "Ce qui me gêne avec le
chemin néo-cath, c'est qu'il détourne des gens de la mission du plein Evangile
pour faire la même chosequ’eux."
Moi: "Mais je suis admiratif
de ce que fait la mission du plein Evangile. L'Église doit croire au
miracle."
Lui: "Sans doute. Moi-même,
à titre professionnel, j'ai observé une femme guérie d'un cancer généralisé à
qui cette Eglise avait imposé les mains, et je ne suis pas suspect de les
approuver. Mais je n’ai pu que constater cette guérison. Ce qui me dérange,
c'est qu'aussi bien le néo-cath que le plein Évangile leur font payer
l'addition, non pas en espèces sonnantes et trébuchantes, mais en se les
inféodant. Ils doivent répandre la Parole avec eux, être brandis comme des
trophées de ce que le Seigneur a fait pour eux."
Moi: "Ces groupes demandent
seulement à leurs miraculés d'être conséquents, et d'être reconnaissants pour
le miracle dont ils ont bénéficié. Ils leur demandent de ne pas être comme les
neuf lépreux qui ont profité de leur santé retrouvée pour reprendre leur
vie."
Lui: "Seulement c'est à
chacun d'être conséquent pour soi-même. Nulle communauté spirituelle ne doit faire
à son adepte un chantage à la conséquence."
b) Pour l'instant, Balbula, j'ai tourné
autour de votre question.
Elle démontre que la guérison
spectaculaire met en jeu la force spirituelle d'agir sur son propre corps ou de
somatiser, chez celui qui reçoit la Grâce d'un miracle. D'où les objections que
certains font aux pentecôtistes, aux charismatiques et à ceux qui, plus généralement,
disent que les charismes par lesquels le Seigneur nous montre Sa Puissance ne
sont pas éteints: ils agissent sur des personnes fragiles, susceptibles
d'autosuggestion ou d'effet placebo. Un autiste ou un trisomique sont
inaccessibles à l’effet placebo, donc aucun miracle ne leur arrive jamais.
Différent es tle cas de la
schizophrénie:
-La schizophrénie est très
souvent réactionnelle. Or ceux qui la soignent condamnent leurs malades à
l'être à vie, au lieu de reconnaître qu'ils ont des phases de schizophrénie et souvent
des phases de rémission. Certains pourraient même arrêter de prendre leur
traitement comme ils le souhaitent, dès lors qu'ils ne traversent pas une phase
aiguë de schizophrénie, la rémission pouvant durer des années quelquefois, et
la maladie n'étant réveillée que par un nouveau traumatisme.
-Il en va de même de la
schizophrénie qui résulte de la prise de drogue. Les toxicomanes qui ont la
grâce de "décrocher" vivent constamment au bord d'un gouffre
métaphysique et, après le saut dans l'inconnu qu'a été la désintoxication,
vivent au-dessus du vide. Le miracle consiste, nous dit-on, à ce que la liberté
retrouvée en dieu vienne combler le vide spirituel.
Je ne sais pas pour les
psychopathes ou les pervers narcissiques, ces derniers entrant dans une catégorie
pathologique récemment mis au jour et sur laquelle on fait peser une opprobre sociale,
proportionnelle à la souffrance qu'ils infligent. Je suppose que dieu leur
oppose des critères de conversion qui ne sont pas les mêmes que les critères visibles
de guérison normalement requis pour en attester.
2. Plus généralement, votre question demande
d'évaluer à nouveaux frais le sens de la conversion et celui de la guérison.
a) Pour la conversion, l'évaluation me
paraît très simple: l'homme ne peut pas la mesurer, et les critères n'en
appartiennent qu'à dieu.
Il convient de se mettre d'accord
sur ce point: la conversion est un changement de vie ou un changement de cœur,
elle 'nest pas un changement de caractère. Personnellement, je crois avoir vu
(très peu ) [de] gens se convertir, je n'en ai jamais vu changer.
b) Souvent, je me suis demandé pourquoi
on accordait une telle importance à la guérison, aussi bien dans l'Evangile que
dans l'Eglise. Il m'arrivait même d'ironiser: "C'est comme si l'on
prétendait mourir guéri."
Eh bien je ne croyais pas si bien
dire. Je m'en rendis compte en lisant cet échange Facebook sur la page de
l'abbé de Tanoüarn. L'abbé y répondait à quelqu'un qui soulevait sensiblement
la même objection que moi: "La vie, c'est de toute façon un calvaire, et
c'est la résurrection si je veux."
Autrement dit, il ne m'appartient
pas tant de vouloir guérir, que la guérison n'est un signe de la résurrection.
Nous ne mourrons pas guéris, la
plupart d'entre nous mourront à l'agonie, mais la Résurrection sera notre
guérison définitive.
Et comme il s'agit, dès ici-bas, de
vivre en ressuscité, il faut rechercher la guérison comme un indice de résurrection.
3. Enfin, cette remarque pour dame Glycéra:
les anges ne sont pas pervers, ce sont des agents de perversion. S'ils étaient
pervers, ils n'auraient pas le choix, car on ne choisit pas d'être pervers. La
perversion, dans ce qu'elle a de plus détraqué dans l'obstination, est une
maladie de l'âme. Mais les anges ne souffrent d'aucune maladie nie d'aucune
altérration du choix. Donc les anges déchus rendent pervers, ils ne sont pas
pervers.
mercredi 17 mai 2017
Macron ou le pays artificiel?
Malgré tout, Je me demande si @BrunoNorthCNIP n'a pas raison de dire qu'avec l'élection de #Macron, le pays réel a été cassé au profit d'un pays artificiel.
On a certes plaisir à relever la compétence indéniable de certains ministres, comme la ministre du travail, ancienne DRH qui saura piloter à l'échelle nationale le dialogue social par entreprises, ou la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, qui a milité pour leur scolarité dans le milieu ordinaire (ce qui n'est pas forcément une bonne idée d'ailleurs!) et l'optimisation du statut des auxiliaires de vie scolaire.
Mais que penser de la ministre de la santé, ancienne responsable de la haute autorité de santé, professeur de médecine et qui connaît donc le monde médical contrairement à #MarisolTouraine, mais dont on peut craindre cependant qu'elle est dans la logique protocolaire et technocratique d'objectifs chiffrés en matière de prévention (qu'#EmmanuelMacron envisageait de pratiquer dans les maisons de retraite), ou d'hospitalisation à domicile? On parle en outre à son sujet de possibles conflits d'intérêt. -Mais la formation des médecins de ville est assurée par les visiteurs médicaux travaillant pour l'industrie pharmaceutique-.
Que penser du ministre de l'Éducation nationale qui a certes été recteur de l'Académie de Créteil, mais qui nous arrive directeur de l'ESSEC, de quoi permettre aux écoliers d'avoir l'ambition d'être des milliardaires, comme en rêvait #EmmanuelMacron?
Que penser de la nomination comme garde des sceaux de #FrançoisBayrou, qui a monayé son soutien à #EmmanuelMacron bien qu'il ait promis que son ralliement était désintéressé, à pas moins de cent candidats MODEM, pour un parti qui ne comptait pas un seul député? Est-ce par le remplissage des caisses d'un parti dirigé de manière autocratique et bicéphale (et dont les deux dirigeants ont intégré le gouvernement) que doit commencer la moralisation de la vie politique?
Que penser de l'attelage d'un premier ministre, ancien directeur des affaires publiques d'AREVA, et de son ministre de l'écologie, #NicolasHulot qui, non seulement est antinucléaire par principe, mais accepte, lui qui faisait la promotion du ferroutage dans le Pacte écologique qu'il fit signer aux candidats de 2007, de devenir ministre du président des "autocars Macron" qui a tué la filière du ferroviaire et des petites lignes de TER?
Sur un plan plus humoristique, avec un ministre de l'Intérieur âgé de bientôt 70 ans, on se dit que les assassins pourront courir longtemps.
Que penser du manque d'intérêt que manifestait #EdouardPhilippe pour le travail en commission parlementaire?
Que penser des ssoupçons de conflits d'intérêt, à commencer par les Macron leaks qui ne sont toujours pas exploités, alors que le #FillonGate ou le #PénélopeGate ont ruiné les chances du candidat de la droite de gouvernement d'accéder à la présidence de la république?
De son côté, #EdouardPhilippe, qui doit lui aussi conduire la réforme inaugurale de la moralisation de la vie politique, se montrait jusqu'ici hostile à la transparence et avait des mouvements d'humeur pour évaluer son patrimoine. Ce qui me faisait écrire hier que voir ces deux hommes différer la proclamation de leur gouvernement pour vérifier que leurs nouveaux ministres sont irréprochables me faisait l'effet d'assister à #JérômeCahuzac et #AlainJuppé s'assurant que leurs subordonnés avaient bien tout verrouillé.
Que penser de ce maître des horloges qui semble prendre un malin plaisir à se faire attendre et qui dit ne pas aimer le tic-tac des alternances, au point de recomposer la vie politique en détruisant les partis, remplacés par le consensus des élites au sein de la "République des experts" dont se réclamait #JacquesAttali?
Que penser d'un président qu'un documentaire diffusé hier soir sur #LCP nous montrait fustigeant la reproduction desdites élites, en cela plus bourdieusien que disciple de Paul Ricoeur, et qui assure à ces élites les premières places au sommet du pouvoir, ayant l'air de réserver la "discrimination positive" ou la méritocratie républicaine au monde des entreprises ou de leurs cadres?
Que penser d'un président qui, non seulement n'a cessé, candidat, de dire tout et son contraire, mais dont il se murmmure que les discours étaient fabriqués par des algorythmes en fonction de ce que les gens avaient envie d'entendre, d'où leur imprécision, d'un populisme non pas plébéien, mais post-idéologique?
On a certes plaisir à relever la compétence indéniable de certains ministres, comme la ministre du travail, ancienne DRH qui saura piloter à l'échelle nationale le dialogue social par entreprises, ou la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, qui a milité pour leur scolarité dans le milieu ordinaire (ce qui n'est pas forcément une bonne idée d'ailleurs!) et l'optimisation du statut des auxiliaires de vie scolaire.
Mais que penser de la ministre de la santé, ancienne responsable de la haute autorité de santé, professeur de médecine et qui connaît donc le monde médical contrairement à #MarisolTouraine, mais dont on peut craindre cependant qu'elle est dans la logique protocolaire et technocratique d'objectifs chiffrés en matière de prévention (qu'#EmmanuelMacron envisageait de pratiquer dans les maisons de retraite), ou d'hospitalisation à domicile? On parle en outre à son sujet de possibles conflits d'intérêt. -Mais la formation des médecins de ville est assurée par les visiteurs médicaux travaillant pour l'industrie pharmaceutique-.
Que penser du ministre de l'Éducation nationale qui a certes été recteur de l'Académie de Créteil, mais qui nous arrive directeur de l'ESSEC, de quoi permettre aux écoliers d'avoir l'ambition d'être des milliardaires, comme en rêvait #EmmanuelMacron?
Que penser de la nomination comme garde des sceaux de #FrançoisBayrou, qui a monayé son soutien à #EmmanuelMacron bien qu'il ait promis que son ralliement était désintéressé, à pas moins de cent candidats MODEM, pour un parti qui ne comptait pas un seul député? Est-ce par le remplissage des caisses d'un parti dirigé de manière autocratique et bicéphale (et dont les deux dirigeants ont intégré le gouvernement) que doit commencer la moralisation de la vie politique?
Que penser de l'attelage d'un premier ministre, ancien directeur des affaires publiques d'AREVA, et de son ministre de l'écologie, #NicolasHulot qui, non seulement est antinucléaire par principe, mais accepte, lui qui faisait la promotion du ferroutage dans le Pacte écologique qu'il fit signer aux candidats de 2007, de devenir ministre du président des "autocars Macron" qui a tué la filière du ferroviaire et des petites lignes de TER?
Sur un plan plus humoristique, avec un ministre de l'Intérieur âgé de bientôt 70 ans, on se dit que les assassins pourront courir longtemps.
Que penser du manque d'intérêt que manifestait #EdouardPhilippe pour le travail en commission parlementaire?
Que penser des ssoupçons de conflits d'intérêt, à commencer par les Macron leaks qui ne sont toujours pas exploités, alors que le #FillonGate ou le #PénélopeGate ont ruiné les chances du candidat de la droite de gouvernement d'accéder à la présidence de la république?
De son côté, #EdouardPhilippe, qui doit lui aussi conduire la réforme inaugurale de la moralisation de la vie politique, se montrait jusqu'ici hostile à la transparence et avait des mouvements d'humeur pour évaluer son patrimoine. Ce qui me faisait écrire hier que voir ces deux hommes différer la proclamation de leur gouvernement pour vérifier que leurs nouveaux ministres sont irréprochables me faisait l'effet d'assister à #JérômeCahuzac et #AlainJuppé s'assurant que leurs subordonnés avaient bien tout verrouillé.
Que penser de ce maître des horloges qui semble prendre un malin plaisir à se faire attendre et qui dit ne pas aimer le tic-tac des alternances, au point de recomposer la vie politique en détruisant les partis, remplacés par le consensus des élites au sein de la "République des experts" dont se réclamait #JacquesAttali?
Que penser d'un président qu'un documentaire diffusé hier soir sur #LCP nous montrait fustigeant la reproduction desdites élites, en cela plus bourdieusien que disciple de Paul Ricoeur, et qui assure à ces élites les premières places au sommet du pouvoir, ayant l'air de réserver la "discrimination positive" ou la méritocratie républicaine au monde des entreprises ou de leurs cadres?
Que penser d'un président qui, non seulement n'a cessé, candidat, de dire tout et son contraire, mais dont il se murmmure que les discours étaient fabriqués par des algorythmes en fonction de ce que les gens avaient envie d'entendre, d'où leur imprécision, d'un populisme non pas plébéien, mais post-idéologique?
lundi 8 mai 2017
Macron, l'enfant-roi du monde primitif
Ma réponse au billet électoral du
Croissant de lune qu’on trouvera sous cet article.
Mon Croissant de lune,
J'ai lu ton billet et les précédents. Je
n'aurais pu publier que la partie proprement française de ton billet
d'entre-deux-tours, et je ne me résous à publier ton billet post-électoral que
parce que j'y réponds. Je sais qu'être publié par moi est le cadet de
tes soucis, mais leur publication ma gêné, non parce que la substance de
tes billets me paraît scandaleuse, mais parce qu'ils expriment un point de
vue de la nation islamique infiltrée dans la nation française, et non
pas la position d'un musulman de France, qui pèserait son vote ou ses
réactions post-électorales dans l'intérêt général commun à tous ses
concitoyens.
Marine Le Pen méritait-elle d'être élue ?
Stratégiquement, non : elle a fait un débat calamiteux avec Macron qui l'a fait
passer pour ce qu'elle est peut-être, une mégère comme, je crois, tu l'as
écrit, une méchante, et quelqu'un pour qui, en définitive, la démocratie
française compte moins que son antisystémisme, qui est le nom d'une haine de
tous les acteurs de la vie civile et politique, à partir de laquelle il est
bien difficile de construire une alternative nationale. La campagne de Marine
Le Pen a commencé par un parricide et s'est clôturée par un débat dans lequel
elle amontré qu'elle se vivait, à l'instar de son père, comme un
tribun de la plèbe et non, comme l'assénaient les médias, en femme
réellement désireuse de prendre le pouvoir, ce pour quoi elle n'aurait pas
découvert après le second tour la nécessité de s'allier et de faire ce
qu'on appelle dans son camp l'union des patriotes.
Pourtant je crois aux programmes, même en
régime de démocratie représentative, et je maintiens que le
programme proposé par la candidate du front national eût été de beaucoup
préférable pour la france à la solution antipolitique qui nous est
présentée par un candidat en qui on peut mettre toutes les espérances et les
désespérances du monde, mais dont on sait que c'est le candidat de Minc ou
d'Attali, donc de ceux qui n'ont pas fait Mitterrand, mais qui ont été ses
conseillers de l'ombre et du tournant de la rigueur, puis qui ont été ceux du
maniable Sarkozy, et qui ont fini par désigner un successeur à Sarkozy, à
Hollande et plus encore à Mitterrand en la personne d'Emmanuel Macron, un
rejeton tardif de la "génération Mitterrand", un successeur à leur
main, un candidat du monde des affaires cherché dans le monde des affaires, une
intelligence cooptée dont les qualités intellectuelles ne brillent pas au
premier abord, un banquier qui ne l'est pas à la manière de Pompidou, qui
paraît l'être dans toute sa personne, un homme incapable de parler sans
prompteur, un défenseur de sa langue qui parle globish, un défenseur des arts
et des lettres qui n'a pas l'air d'avoir des lettres, un président qui prétend diriger
un pays qu'il ne connaît pas.
Paul-Marie coûteaux dont j'apprécie le
gaullisme intégral qui a beaucoup muté depuis la parution du livre auquel je
fais référence, disait que l'opposition de Gaulle-Mitterrand était celle
d'"une certaine idée de la france" contre "la France
physique". "La France physique" s'est dégradée en France sans
substance et déréalisée. Macron est le nom de cette france menacée de
disparition, dont on n'entendra plus la voix dans le monde, ce qui a commencé,
moins depuis que Giscard a avoué que c'était une puissance moyenne, que depuis
que Mitterrand l'a jetée pieds et poings liés dans l'euro-atlantisme au nom
d'un : "Le nationalisme, c'est la guerre" repris par Macron, et qui
se vérifierait si le mondialisme ne faisait pas lui-même la guerre, de façon
préventive, injuste et assymétrique.
Que dire encore du héros Macron ? Que le
candidat "dont l'ennemi n'avait pas de visage" et était la finance
internationale, donc que le candidat Hollande qui cryptait son philosémitisme
sans réserve sous un antisémitisme crypté, a fini par porter son ennemi au
pouvoir, en se succédant à lui-même sous la forme de son fils
spirituel. Mais encore que Macron a été rejoint par villepin, qui avait
deux qalités pour ce faire : d'abord, comme Macron, Villepin n'a jamais été élu
; et ensuite, il est le conseiller de la dissolution. Le conseiller de la
dissolution soutient le candidat de la France menacée de disparition. Depuis
que l'ancien premier ministre de Jacques Chirac a quitté la vie politique, il est
devenu l'avocat du qatar. Faut-il y voir un indice ?
Tu dis que Macron est un candidat
"socio-bourge". Ce serait trop beau si la bourgeoisie sociale,
ou simplement la bourgeoisie sociale ou socialiste existait encore. Macron
est le candidat de la bourgeoisie qui a perdu ses valeurs. C'est le candidat
des Grégoire deGerminal dans une France qui a noyé ses gisements miniers,
que la Communauté européenne lui avait promis de protéger avant de lui
ordonner de les détruire. Cette bourgeoisie qui a perdu ses valeurs n'a
aucunprojet de société, sinon de noyer la france dans le monde, pas
de faire entendre sa voix.
De ton point de vue, Macron fera-t-il un
bon président ? Si tu penses que le gouvernement mondial par le chantage
au terrorisme et par la guerre mondiale contre la guérilla est bon, alors
oui, tu pouvais te lever du bon pied lundi matin. Est-ce que cette manière
de gouverner a encore de l'avenir face à Trump ? Un idéaliste comme moi
aurait voulu croire que trump tiendrait ses promesses. Mais il n'est même pas
capable de se montrer isolationniste jusqu'au bout des ongles. Trump est un
petit blanc façon Daniel Conversano, qui ne s'en remet pas de ne plus dominer,
et qui se pose en victime narcissique et virile d'un pouvoir qui a du mal à
s'imposer face au système. En France, la trumpette n'a pas gagné, parce qu'on
n'a jamais demandé à Jeanne d'Arc d'être une oratrice, que, lorsqu'elle l'a
été, ses traits étaient insolents, mais non pas impertinents, que la galanterie
française n'aime pas les femmes qui parlent la langue de Céline, et qu'au
pouvoir, la langue de Larochefoucauld a toujours prévalu sur la langue de
céline. Macron trouvera un terrain d'entente avec Trump sur cette base du
gouvernement de l'antiterrorisme, auquel Trump a fait retour comme un
républicain classique, isolationniste en campagne et belliciste au pouvoir. Et
si ce n'est pas avec Trump, ce sera avec ceux du Pentagone, de la CIA, du
département d'Etat, et de tous les lieux de pouvoir aux Etats-Unis qui ont
théorisé cette manière d'être terrorisé par ceux chez qui on sème la
terreur à titre préventif ou vindicatif. As-tu un intérêt à la subsistance
d'une telle gouvernance, destinée à endiguer les guerres civiles par la guerre
mondiale des plus puissants contre les moins armés, jusqu'à ce que ceux-ci se
rebiffent en n'étant pas des caves ? Fais-tu le pari de cette
rebiffade ?
Macron est-il plus intelligent que Valls ? Je
le croyais. Aujourd'hui, je me limite à dire qu'il est mieux élevé. Son enfance
n'a pas connu les troubles catalans. Son seul épisode
romanesque est d'avoir désiré conquérir une femme plus âgée que lui en
position d'autorité, qui l'a depuis entièrement pris sous son aile et
qui le couve et le surveille comme le lait sur le feu. Il semble
aujourd'hui que Macron soit métrosexuel et n'aime plus sa femme que pour se
protéger contre lui-même. Macron est l'enfant-roi d'un système puéril
qui le monte en épingle comme un produit de consommation désirable parce
que sous cloche. Or "malheur à la ville dont le prince est un
enfant".
Valls était un teigneux qui
avait l'affectivité de son ambition. Macron n'a pas d'affect. C'est donc
la seconde fois que nous élirons un président dont même ses plus proches sont
incapables de dire qui il est. Hollande au moins singeait l'affectivité. Macron
promet qu'il nous servira avec amour, mais cela sonne creux. On croit encore
moins à son humilité. A quoi sera utile sa présidence servile ? Macron n'a pas
d'affect dans un pays qui a besoin d'affection, ou qui a besoin de retrouver
l'affection sociale et nationale. On aurait pu rêver que Marine fût la
candidate de l'affection nationale. Elle était en réalité la candidate de
la désunion nationale et de la guerre civile préventive. Macron est le
candidat de la guerre mondiale qui prévient la guerre civile, jusqu'à ce que la
cocotte minute n'en puisse plus de ne pas exploser.
Macron a rencontré Houellebecq et ces deux
hommes se fascinent l'un l'autre. Malheur au pays dont Houellebecq est le
voyant, ai-je lu récemment sur twitter, car c'est un voyant triste et qui ne
croit en rien. Macron paraît en mesure de confirmer l'hypothèse émise par
Houellebecq de nommer Bayrou premier ministre, certainement l'un des hiérarques
politiques les plus nuls et dont on ne comprend pas qu'il ait pollué le
champ politique pendant tant d'années, en s'emparant du parti de Lecanuet et de
Giscard d'Estaing. Certains en déduisent que Macron est le candidat de la
soumission. Macron est le candidat de la soumission à la mondialisation
sauvage, à la guerre mondiale de tous contre un, ce qui revient à
faire du monde entier une société primitive, comme il appartient à la royauté
primitive de croire que les politiques vont influer sur le climat et faire la
météo ou faire venir la pluie, et de la soumission à la guerre civile contre
laquelle on ne se sera ni prémuni ni préparé. La France a-t-elle des
ennemis de l'intérieur, ennemis visibles et ennemis invisibles ? Ni plus ni
moins que toute société.
Ceux qui auraient mené la guerre civile contre
Marine Le Pen n'auraient pas été les musulmans, je n'y crois pas. Il y aurait
peut-être eu des émeutes dans les banlieues, mais elles auraient
été circonscrites et moins ravageuses que la révolte des corps
intermédiaires : administration, justice, Education nationale, syndicats. Marine
aurait eu du mal à gouverner contre les corps intermédiaires artificiels au
moyen desquels l'Etat organise un dialogue social antidémocratique.
Elle aurait eu du mal à gouverner contre "les partenaires
sociaux" et contre son administration. Elle n'aurait pas dû mater
cette administration et ces corps intermédiaires, mais les convaincre, ce qui
aurait supposé qu'elle soit elle-même convaincue, non de sa protestation
nationale, mais du modèle social alternatif qu'elle se proposait de construire.
Faudra-t-il opposer au candidat de la
soumission une majorité parlementaire issue de la gauche représentée par la
France insoumise ? Je ne crois pas et pour plusieurs raisons. La première n'est
pas tant que la présidentielle génère une dynamique majoritaire, car au pire,
le gouvernement Macron trouvera une majorité au cas par cas. En cela
Macron rappellerait le Rocard dont il se réclame, et Rocard n'a pas laissé
de mauvais souvenirs. Mais je suis inquiet de la fragilité de Macron.
Macron supporterait mal une cohabitation. Or, même s'il est le candidat de
la flexibilité qui devrait être l'exception, contre la stabilité qui est la
règle et que la politique devrait protéger, je ne suis pas pour
l'instabilité en politique. Il ne me paraît pas sain de vouloir déstabiliser Macron.
La déstabilisation qu'exercerait la France
insoumise sur Macron serait très limitée. Elle se ferait à l'aide des
partenaires sociaux qui ne sont pas frontalement opposés à Macron. Cette
déstabilisation serait moins sociale que politique, ce qui me paraît être le
vice de fondation de la france insoumise. Celle-ci a bercé ceux qui votaient
pour elle de l'idée d'une VIème république avec la même organisation sociale,
avec les mêmes "partenaires sociaux" non représentatifs et où
auraient eu plus de pouvoir, en prime, les féodaux parlementaires, qui auraient
pu fronder tout leur saoul, sans la moindre efficacité. Veut-on une agitation
politique qui ne change rien sur le plan social ? À moins de jouer avec le
peuple dont on fait semblant de parler comme lui, alors que l'imitation
qu'on fait du peuple n'existe plus. Tout se passe comme si on voulait
faire passer le peuple, comme le disait Fillon à propos de Sarkozy, pour un
plébéien teigneux.
Alors faut-il se croiser les doigts ? Au plan
politique immédiat, je ne vois pas ce qu'il faut faire. Je crois qu'il faudrait
lancer depuis la base, et non à partir des appareils partidaires livrés clefs
en mains par la france insoumise, une refondation politique et sociale à
partir de la matrice nationale, et associant tous ceux qui s'y reconnaissent.
Pourraient s'y associer tous ceux qui s'intéressent à la chose publique, à
commencer par les jeunes, surtout les étudiants de sciences po et ceux
d'autres facultés catholiques poursuivant le même but. Cela changerait ces
jeunes de vouloir devenir milliardaires, de fuir la France ou de fonder des
startups. Pour une telle refondation, je voudrais que l'on commence
par libérer la démocratie et le syndicalisme pour que la République redevienne
la chose de la démocratie et non plus la chose de la démocratie orientée.
Ensuite, il faudrait que nous nous repensions comme peuple avec toutes les
composantes du peuple qui sont là. Il faudrait que nous définissions une
identité commune et un consensus laïco-religieux qui nous permette de faire
nation. Et il faudrait proposer ce modèle autrement que sous la forme d'une
Assemblée constituante se réunissant à l'issue d'une future élection
présidentielle. Il faudrait faire du Mélenchon sans appareil ou du soral sans
exclusion du tiers juif. Il faudrait proposer un modèle de réconciliation
nationale et de reconstruction sociale face à la mondialisation qui nous
tiers-mondise.
Ton torrentiel
Billet post-électoral du croissant de lune
aAssalamou 'alaïkoum.
Sur ce que j'ai finalement fait hier, dimanche 7 mai, je n'en suis
satisfait qu'à demi, sans gloire, à contre-coeur, aucun enthousiasme, je
me suis résigné à votter Emmanuel Macron. Je m'ysuis résolu ou résigné à
partir de l'hypothèse non vérifiable par définition, qu'Emmanuel Macron
est le choix du moindre mal immédiat. Le moindre mal immédiat, ça ne
veut pas dire le moindre mal dans l'absolu.
En 2002, il y eut une configuration semblable, opposant Jacques Chirac à
Jean-Marie Le Pen, je ne vottais pas, parce que des circonstances m'en
ont empêché. Même pas au premier tour d'ailleurs. Je me suis déplacé en
hâte pour un travail, avec mon amie à l'époque, nous n'avions pas le
temps de faire les démarches, je ne pouvais pas anticiper. A ce
moment-là en 2002, sans cette circonstance, j'allais choisir Jean-Pierre Chevènnement au premier tour, en fait je me persuadais de ses chances.
Je suis même allé l'entendre dans une conférence quand il est passé à
Bordeaux, et à cette occasion, je lui ai même fait passer une lettre, je
l'interrogeais sur sa "laïcité" d'une part, et sur la politique
étrangère qu'il envisageait d'autre part, voilà ce qui me soutendait. Il
me répondit, en termes assez généraux, mais satisfaisants. Bon, il n'eut
qu'un faible score, ma voix ne lui aura pas beaucoup manqué. Sans mes
empêchements, au second tour en 2002, je suis pratiquement sûr mais
rétrospectivement de mon choix, en faveur de Jacques Chirac, mais avec
plus d'enthousiasme que cette fois-ci pour Macron. Donc, je ne pus pas
votter à ce moment-là, entre les deux tours, je fus gêné par les
manifestations nombreuses et on va quand-même dire couvertes par Chirac
ou encouragées. Ces manifs me gênaient aussi, parce qu'auparavant, il se
produisait en France des manifestations pro-palestiennes qui
commençaient à faire évènement, mais qui furent noyées et ont disparu
dans le flot du Front et de l'anti-Front. Il y avait quelque chose de
sain et de franc chez Jacques Chirac, voire même quelques signes pendant
son premier mandat d'une politique étrangère plus équilibrée bien que
très insuffisante que celle de son prédécesseur, le très Sioniste
François Mitterand. Sioniste viscéral, obscur et ayant des affinités
viscérale de par son passé et amitiés avec une vieille extrême-droite,
il n'eut rien de plus pressé sitôt élu que d'étendre l'amnystie aux
officiers et généraux pouttchistes, les rétablissant dans leurs dignités
et r'ouvrant leurs droits à la retraite confortable. En ce temps-là, il
n'était pas question de déchéance nationale ni d'indignité nationale,
s'agissant de gens qui ont porté alors-là des armes lourdes et
qualitativement évoluées contre la France au risque, eussent-ils réussi
leur coup, de faire couler des fleuves de sang. L'antinomie entre
l'affinité Sioniste et l'affinité fâchiste n'existe pas, elle n'a jamais
existé, même pas parmi les premiers dirigeants de l'état Sioniste
lui-même. Elle n'existe que dans les cerveaux à qui on a raconté des
fables et des romans faciles et binaires. Et si le Sionisme se
définissait des fois comme un nationalisme voire comme un fâchisme Juif
ou crypto-Juif?... Pas besoin de se dire fâchiste pour l'être, ce serait
même trop beau si chacun s'identifie tel qu'il est sans dissimulation,
mais il semble que la dissimulation, bien que de moins en moins soit
co-substancielle au Sionisme dès le départ.
Comment serions-nous si nous nous étions réveillés avec une présidente
au lieu du président? C'est en substance la question que posait Monsieur
le Curé d'ici, ce midi, parce que nous avons déjeuné ensemble. Il a fait
des frais, il a invité au restaurant les deux bénévoles en activité
aujourd'hui dont ma femme, une ancienne bénévole qui peut maintenant à
peine marcher, et moi par la même occasion, nous étions à une crêperie.
Nous ne parlions pas de politique même si c'était présent dans les
esprits, la conversation a porté pendant longtemps sur des problèmes
pratiques de la tenue de la paroisse, des choses qui ne me concernaient
pas directement. Puis une fois que ces sujets s'étaient épuisés, le curé
nous a dit avoir eu hier dimanche, des conversations un peu vives avec
certains paroissiens justement à propos de politique et du votte. La
question qu'il a posée, c'est un peu celle que je me suis posée,
anxieux, depuis samedi ou les jours précédents, mon intention première
était de m'abstenir, mais,... Les résultats eussent-ils été différents,
probablement j'eux passé une nuit de veille, les conséquences diverses
sur ma vie, pas facile à connaître. Quelles conséquences? J'eusse
éprouvé beaucoup de peine à continuer une vie quotidienne d'apparence
normale, la résignation m'eut coûté trop cher, je ne sais pas. En plus,
ma femme allait votter, elle avait arrêté son choix, anti-frontiste
depuis toujours, bien que traditionellement de droite, de famille
Gaulliste. Comment je me porte avec Macron? Pour l'instant certainement
mieux qu'avec Marine.
La question à propos d'Emmanuel Macron, pour moi, c'est la question de
savoir s'il n'est qu'un Manuel Valls intelligent et plus habile? Manuel
Valls fut-il à sa place, sa tortuosité Sioniste m'eut écoeurée assez
pour m'abstenir, Manuel Valls n'était pas pour moi le moindre mal
immédiat, peut-être était-il le pire.
Macron sera-t-il un Manuel Valls bis? Sans certitude, j'apréhende pour
l'instant qu'il ne se mette dans cette même doctrine de politique
étrangère répugnante, avec pour pendant, une politique intérieure
adéquate et cohérente avec elle. La désignation d'un ennemi extérieur
théâtralisé à fond est à mettre en corelation avec la théâtralisation
d'un ennemi intérieur élevé au rang du mal absolu. C'est à craindre,
d'ailleurs, cette hypothèse semble pour l'instant corroborée par les
déclarations de Macron sur ces sujets. Mais il y a une possibilité qu'il
en aille autrement. D'abord, cette situation de théâtralisation a
tellement duré qu'il est peu vraissemblable qu'elle perdure encore cinq
ans, trop de plomb dans l'aile. Cette politique Sioniste et
néo-conservatrice avec l'injonction de consensus qu'elle suppose et les
restrictions de libertés commence à faire murmurer, ça commence à
ressembler beaucoup à une tactique de contrôle social, à une tactique de
militaro-policiarisation du régime, les raisons invoquées ne tiennent
pas, la prolongation coûteuse au demeurant de l'état d'urgence n'est
même pas pertinente s'agissant des situations dites "terroristes" de
plus en plus difficiles à produire, adolescents, malades mentaux plus ou
moins relevant de la psychiâtrie, faute de bons éléments, au risque sans
cesse grandissant de manifestations de preuves sur ces menées opaques,
pas vraissemblable que ça dure encore cinq ans. Sauf si on se trouvait
d'autres ennemis et qu'on diversifiait les ennemis, mais ça resterait la
même chose, politique de petits troubles maîtrisés pour soutenir un plus
grand contrôle social avec déploiement militaro-policier important et
envahissant. Il n'est pas exclu qu'on recule ou qu'on hésite devant ces
politiques hasardeuses et anti-démocratiques. Quand j'ai entendu
partiellement le discours d'Emmanuel Macron après sa victoire, j'ai
entendu un peu de sincérité, "aimons la France" a-t-il dit, sur un ton
juste, la voix bien posée pour une fois, paraît qu'il prend des cours
dans ce sens. Si véritablement Emmanuel Macron veut tenter un
redressement, et je crois qu'il le veut, alors il a besoin d'un corps
social assez unanime ou pas trop désuni, ce redressement est impossible
je crois dans un contexte de troubles fussent-ils maîtrisés, sachant
qu'on ne pourra peut-être pas les maîtriser pour toujours. La guerre de
basse intensité, sauf à s'Israïliser carément, n'est pas soutenable pour
la France, elle coûte beaucoup trop cher et désunit le corps social. Si
un état brigand veut, pour ses raisons propres, que les autres l'imitent
dans le crime, ce n'est pas une raison pour que la France prenne
exemple sur les criminels. Donc, pour pacifier la société et rassembler
comme il dit, Macron sera porté s'il en a le pouvoir, à se confronter à
certains lobys pour qui le bien de la France et son équilibre sont
choses secondaires.
Après cette première raison d'espérer, donc le besoin de stabilité
intérieure, donc en même temps, le besoin de stabilité étrangère, il y a
une autre raison d'espérer. Les grands changements politiques, les
recompositions, les renouvellements importants, les situations de
majorité mouvante, la perspective annoncée de dissolution de l'assemblée
dans deux ans, autant de lieux de rupture où le militant Musulman peut
jouer son rôle et porter les causes qui lui sont chères et premières.
S'ils ont besoin de nous, ils nous entendront, il sauront nous entendre
si nous savons bien les questionner. La pire situation étant le
consensus non pas réel mais au moins apparent, et non pas du peuple
Français mais des responsables politiques, la pire situation au dehors
est le consensus de condominium qu'on tente de faire exister en cooptant
la Russie. Le meilleur ou le moindre mal est en France le vrai consensus
et détente populaire qui suppose justement pas l'injonction de
consensus, mais le vrai consensus est de liberté et donc liberté
supposant des enjeux. Pour redresser le pays, il faut un vrai consensus
et vraie liberté, celle qui n'exclue personne. Il faudra utiliser cette
liberté jusqu'au bout et avec la plus grande pugnacité, ne rien
consentir contre le droit, exiger par exemple, que la politique
étrangère Française reflète vraiment ce que veut le peuple Français dans
son ensemble et non plus le privilège de certains lobbis. Saurons-nous
exiger assez après des années ou des décennies de prosternation? Si la
France officielle n'a pas le courage politique de faire droit à nos
demandes qui au fond reflètent largement le voeu du peuple Français,
alors donc que la France ne se redresse pas, aussi simple que ça. A
prendre ou à laisser. Nous pouvons exiger, parce que notre exigence est
conforme à l'éthique basique. Si nos adversaire Sionistes manipulent des
gouvernements et exercent des contraintes déloyales pour que de grands
pays acquiescent à l'injustice, nous sommes d'autant mieux fondés à
exiger la justice, sans fléchir. Si nos adversaires tortueux font vivre
dans le monde l'étrange renversement des valeurs selon lequel, la
victime est coupable et le bourreau à plaindre, nous devons agir pour
que les valeurs renversées soient remis dans le bon ordre, la victime
n'étant pas à blâmer mais le bourreau devant paraître en justice les
mains liées. Et nous pourrons tenter de le faire si nous sommes
persuadés que notre cause est finalement la cause de l'Homme et de
l'humanité, la cause de la France et des Français, telle exactement est
la cause de la Nation Islamique dont l'absence politique et la vacquïté
déséquilibre le monde et le met dans le cahos.
Dans ce sens, il apparaît opportun de donner à Emmanuel Macron
l'opposition de gauche la plus marquée et la plus intense, parce que la
tendance malgré tout social-libérale et on va dire socio-bourge qu'il
représente bon gré mal gré, cette tendance aime bien une opposition de
droite forte, ainsi fait-elle passer plus aisément des réformes
anti-populaires. Si les choses restent en état, le Front National
n'ayant eu la majorité dans aucune circonscription, ses aptitudes à
attirer des candidats de droite traditionelle aux législatives
prochaines est faible, puisqu'elle apparaîtra comme un risque assez
certain d'échec électoral, ces gens-là sont carriéristes, ils
hésiteront. Il est donc permis d'espérer que le vaste centre qui préside
aujourd'hui subira une opposition de gauche aussi forte que l'opposition
de droite voire davantage. Or, la droite traditionelle avec François
Fillon s'est déclarée par sa bouche anti-Musulmane, que ça ne tombe pas
dans l'oreilles de sourds, il faut châtier la droite à cause de ces
complaisances.
Croissant de lune.
Sur ce que j'ai finalement fait hier, dimanche 7 mai, je n'en suis
satisfait qu'à demi, sans gloire, à contre-coeur, aucun enthousiasme, je
me suis résigné à votter Emmanuel Macron. Je m'ysuis résolu ou résigné à
partir de l'hypothèse non vérifiable par définition, qu'Emmanuel Macron
est le choix du moindre mal immédiat. Le moindre mal immédiat, ça ne
veut pas dire le moindre mal dans l'absolu.
En 2002, il y eut une configuration semblable, opposant Jacques Chirac à
Jean-Marie Le Pen, je ne vottais pas, parce que des circonstances m'en
ont empêché. Même pas au premier tour d'ailleurs. Je me suis déplacé en
hâte pour un travail, avec mon amie à l'époque, nous n'avions pas le
temps de faire les démarches, je ne pouvais pas anticiper. A ce
moment-là en 2002, sans cette circonstance, j'allais choisir Jean-Pierre Chevènnement au premier tour, en fait je me persuadais de ses chances.
Je suis même allé l'entendre dans une conférence quand il est passé à
Bordeaux, et à cette occasion, je lui ai même fait passer une lettre, je
l'interrogeais sur sa "laïcité" d'une part, et sur la politique
étrangère qu'il envisageait d'autre part, voilà ce qui me soutendait. Il
me répondit, en termes assez généraux, mais satisfaisants. Bon, il n'eut
qu'un faible score, ma voix ne lui aura pas beaucoup manqué. Sans mes
empêchements, au second tour en 2002, je suis pratiquement sûr mais
rétrospectivement de mon choix, en faveur de Jacques Chirac, mais avec
plus d'enthousiasme que cette fois-ci pour Macron. Donc, je ne pus pas
votter à ce moment-là, entre les deux tours, je fus gêné par les
manifestations nombreuses et on va quand-même dire couvertes par Chirac
ou encouragées. Ces manifs me gênaient aussi, parce qu'auparavant, il se
produisait en France des manifestations pro-palestiennes qui
commençaient à faire évènement, mais qui furent noyées et ont disparu
dans le flot du Front et de l'anti-Front. Il y avait quelque chose de
sain et de franc chez Jacques Chirac, voire même quelques signes pendant
son premier mandat d'une politique étrangère plus équilibrée bien que
très insuffisante que celle de son prédécesseur, le très Sioniste
François Mitterand. Sioniste viscéral, obscur et ayant des affinités
viscérale de par son passé et amitiés avec une vieille extrême-droite,
il n'eut rien de plus pressé sitôt élu que d'étendre l'amnystie aux
officiers et généraux pouttchistes, les rétablissant dans leurs dignités
et r'ouvrant leurs droits à la retraite confortable. En ce temps-là, il
n'était pas question de déchéance nationale ni d'indignité nationale,
s'agissant de gens qui ont porté alors-là des armes lourdes et
qualitativement évoluées contre la France au risque, eussent-ils réussi
leur coup, de faire couler des fleuves de sang. L'antinomie entre
l'affinité Sioniste et l'affinité fâchiste n'existe pas, elle n'a jamais
existé, même pas parmi les premiers dirigeants de l'état Sioniste
lui-même. Elle n'existe que dans les cerveaux à qui on a raconté des
fables et des romans faciles et binaires. Et si le Sionisme se
définissait des fois comme un nationalisme voire comme un fâchisme Juif
ou crypto-Juif?... Pas besoin de se dire fâchiste pour l'être, ce serait
même trop beau si chacun s'identifie tel qu'il est sans dissimulation,
mais il semble que la dissimulation, bien que de moins en moins soit
co-substancielle au Sionisme dès le départ.
Comment serions-nous si nous nous étions réveillés avec une présidente
au lieu du président? C'est en substance la question que posait Monsieur
le Curé d'ici, ce midi, parce que nous avons déjeuné ensemble. Il a fait
des frais, il a invité au restaurant les deux bénévoles en activité
aujourd'hui dont ma femme, une ancienne bénévole qui peut maintenant à
peine marcher, et moi par la même occasion, nous étions à une crêperie.
Nous ne parlions pas de politique même si c'était présent dans les
esprits, la conversation a porté pendant longtemps sur des problèmes
pratiques de la tenue de la paroisse, des choses qui ne me concernaient
pas directement. Puis une fois que ces sujets s'étaient épuisés, le curé
nous a dit avoir eu hier dimanche, des conversations un peu vives avec
certains paroissiens justement à propos de politique et du votte. La
question qu'il a posée, c'est un peu celle que je me suis posée,
anxieux, depuis samedi ou les jours précédents, mon intention première
était de m'abstenir, mais,... Les résultats eussent-ils été différents,
probablement j'eux passé une nuit de veille, les conséquences diverses
sur ma vie, pas facile à connaître. Quelles conséquences? J'eusse
éprouvé beaucoup de peine à continuer une vie quotidienne d'apparence
normale, la résignation m'eut coûté trop cher, je ne sais pas. En plus,
ma femme allait votter, elle avait arrêté son choix, anti-frontiste
depuis toujours, bien que traditionellement de droite, de famille
Gaulliste. Comment je me porte avec Macron? Pour l'instant certainement
mieux qu'avec Marine.
La question à propos d'Emmanuel Macron, pour moi, c'est la question de
savoir s'il n'est qu'un Manuel Valls intelligent et plus habile? Manuel
Valls fut-il à sa place, sa tortuosité Sioniste m'eut écoeurée assez
pour m'abstenir, Manuel Valls n'était pas pour moi le moindre mal
immédiat, peut-être était-il le pire.
Macron sera-t-il un Manuel Valls bis? Sans certitude, j'apréhende pour
l'instant qu'il ne se mette dans cette même doctrine de politique
étrangère répugnante, avec pour pendant, une politique intérieure
adéquate et cohérente avec elle. La désignation d'un ennemi extérieur
théâtralisé à fond est à mettre en corelation avec la théâtralisation
d'un ennemi intérieur élevé au rang du mal absolu. C'est à craindre,
d'ailleurs, cette hypothèse semble pour l'instant corroborée par les
déclarations de Macron sur ces sujets. Mais il y a une possibilité qu'il
en aille autrement. D'abord, cette situation de théâtralisation a
tellement duré qu'il est peu vraissemblable qu'elle perdure encore cinq
ans, trop de plomb dans l'aile. Cette politique Sioniste et
néo-conservatrice avec l'injonction de consensus qu'elle suppose et les
restrictions de libertés commence à faire murmurer, ça commence à
ressembler beaucoup à une tactique de contrôle social, à une tactique de
militaro-policiarisation du régime, les raisons invoquées ne tiennent
pas, la prolongation coûteuse au demeurant de l'état d'urgence n'est
même pas pertinente s'agissant des situations dites "terroristes" de
plus en plus difficiles à produire, adolescents, malades mentaux plus ou
moins relevant de la psychiâtrie, faute de bons éléments, au risque sans
cesse grandissant de manifestations de preuves sur ces menées opaques,
pas vraissemblable que ça dure encore cinq ans. Sauf si on se trouvait
d'autres ennemis et qu'on diversifiait les ennemis, mais ça resterait la
même chose, politique de petits troubles maîtrisés pour soutenir un plus
grand contrôle social avec déploiement militaro-policier important et
envahissant. Il n'est pas exclu qu'on recule ou qu'on hésite devant ces
politiques hasardeuses et anti-démocratiques. Quand j'ai entendu
partiellement le discours d'Emmanuel Macron après sa victoire, j'ai
entendu un peu de sincérité, "aimons la France" a-t-il dit, sur un ton
juste, la voix bien posée pour une fois, paraît qu'il prend des cours
dans ce sens. Si véritablement Emmanuel Macron veut tenter un
redressement, et je crois qu'il le veut, alors il a besoin d'un corps
social assez unanime ou pas trop désuni, ce redressement est impossible
je crois dans un contexte de troubles fussent-ils maîtrisés, sachant
qu'on ne pourra peut-être pas les maîtriser pour toujours. La guerre de
basse intensité, sauf à s'Israïliser carément, n'est pas soutenable pour
la France, elle coûte beaucoup trop cher et désunit le corps social. Si
un état brigand veut, pour ses raisons propres, que les autres l'imitent
dans le crime, ce n'est pas une raison pour que la France prenne
exemple sur les criminels. Donc, pour pacifier la société et rassembler
comme il dit, Macron sera porté s'il en a le pouvoir, à se confronter à
certains lobys pour qui le bien de la France et son équilibre sont
choses secondaires.
Après cette première raison d'espérer, donc le besoin de stabilité
intérieure, donc en même temps, le besoin de stabilité étrangère, il y a
une autre raison d'espérer. Les grands changements politiques, les
recompositions, les renouvellements importants, les situations de
majorité mouvante, la perspective annoncée de dissolution de l'assemblée
dans deux ans, autant de lieux de rupture où le militant Musulman peut
jouer son rôle et porter les causes qui lui sont chères et premières.
S'ils ont besoin de nous, ils nous entendront, il sauront nous entendre
si nous savons bien les questionner. La pire situation étant le
consensus non pas réel mais au moins apparent, et non pas du peuple
Français mais des responsables politiques, la pire situation au dehors
est le consensus de condominium qu'on tente de faire exister en cooptant
la Russie. Le meilleur ou le moindre mal est en France le vrai consensus
et détente populaire qui suppose justement pas l'injonction de
consensus, mais le vrai consensus est de liberté et donc liberté
supposant des enjeux. Pour redresser le pays, il faut un vrai consensus
et vraie liberté, celle qui n'exclue personne. Il faudra utiliser cette
liberté jusqu'au bout et avec la plus grande pugnacité, ne rien
consentir contre le droit, exiger par exemple, que la politique
étrangère Française reflète vraiment ce que veut le peuple Français dans
son ensemble et non plus le privilège de certains lobbis. Saurons-nous
exiger assez après des années ou des décennies de prosternation? Si la
France officielle n'a pas le courage politique de faire droit à nos
demandes qui au fond reflètent largement le voeu du peuple Français,
alors donc que la France ne se redresse pas, aussi simple que ça. A
prendre ou à laisser. Nous pouvons exiger, parce que notre exigence est
conforme à l'éthique basique. Si nos adversaire Sionistes manipulent des
gouvernements et exercent des contraintes déloyales pour que de grands
pays acquiescent à l'injustice, nous sommes d'autant mieux fondés à
exiger la justice, sans fléchir. Si nos adversaires tortueux font vivre
dans le monde l'étrange renversement des valeurs selon lequel, la
victime est coupable et le bourreau à plaindre, nous devons agir pour
que les valeurs renversées soient remis dans le bon ordre, la victime
n'étant pas à blâmer mais le bourreau devant paraître en justice les
mains liées. Et nous pourrons tenter de le faire si nous sommes
persuadés que notre cause est finalement la cause de l'Homme et de
l'humanité, la cause de la France et des Français, telle exactement est
la cause de la Nation Islamique dont l'absence politique et la vacquïté
déséquilibre le monde et le met dans le cahos.
Dans ce sens, il apparaît opportun de donner à Emmanuel Macron
l'opposition de gauche la plus marquée et la plus intense, parce que la
tendance malgré tout social-libérale et on va dire socio-bourge qu'il
représente bon gré mal gré, cette tendance aime bien une opposition de
droite forte, ainsi fait-elle passer plus aisément des réformes
anti-populaires. Si les choses restent en état, le Front National
n'ayant eu la majorité dans aucune circonscription, ses aptitudes à
attirer des candidats de droite traditionelle aux législatives
prochaines est faible, puisqu'elle apparaîtra comme un risque assez
certain d'échec électoral, ces gens-là sont carriéristes, ils
hésiteront. Il est donc permis d'espérer que le vaste centre qui préside
aujourd'hui subira une opposition de gauche aussi forte que l'opposition
de droite voire davantage. Or, la droite traditionelle avec François
Fillon s'est déclarée par sa bouche anti-Musulmane, que ça ne tombe pas
dans l'oreilles de sourds, il faut châtier la droite à cause de ces
complaisances.
Croissant de lune.
aAssalamou 'alaïkoum.
Sur ce que j'ai finalement fait hier, dimanche 7 mai, je n'en suis
satisfait qu'à demi, sans gloire, à contre-coeur, aucun enthousiasme, je
me suis résigné à votter Emmanuel Macron. Je m'ysuis résolu ou résigné à
partir de l'hypothèse non vérifiable par définition, qu'Emmanuel Macron
est le choix du moindre mal immédiat. Le moindre mal immédiat, ça ne
veut pas dire le moindre mal dans l'absolu.
En 2002, il y eut une configuration semblable, opposant Jacques Chirac à
Jean-Marie Le Pen, je ne vottais pas, parce que des circonstances m'en
ont empêché. Même pas au premier tour d'ailleurs. Je me suis déplacé en
hâte pour un travail, avec mon amie à l'époque, nous n'avions pas le
temps de faire les démarches, je ne pouvais pas anticiper. A ce
moment-là en 2002, sans cette circonstance, j'allais choisir Jean-Pierre Chevènnement au premier tour, en fait je me persuadais de ses chances.
Je suis même allé l'entendre dans une conférence quand il est passé à
Bordeaux, et à cette occasion, je lui ai même fait passer une lettre, je
l'interrogeais sur sa "laïcité" d'une part, et sur la politique
étrangère qu'il envisageait d'autre part, voilà ce qui me soutendait. Il
me répondit, en termes assez généraux, mais satisfaisants. Bon, il n'eut
qu'un faible score, ma voix ne lui aura pas beaucoup manqué. Sans mes
empêchements, au second tour en 2002, je suis pratiquement sûr mais
rétrospectivement de mon choix, en faveur de Jacques Chirac, mais avec
plus d'enthousiasme que cette fois-ci pour Macron. Donc, je ne pus pas
votter à ce moment-là, entre les deux tours, je fus gêné par les
manifestations nombreuses et on va quand-même dire couvertes par Chirac
ou encouragées. Ces manifs me gênaient aussi, parce qu'auparavant, il se
produisait en France des manifestations pro-palestiennes qui
commençaient à faire évènement, mais qui furent noyées et ont disparu
dans le flot du Front et de l'anti-Front. Il y avait quelque chose de
sain et de franc chez Jacques Chirac, voire même quelques signes pendant
son premier mandat d'une politique étrangère plus équilibrée bien que
très insuffisante que celle de son prédécesseur, le très Sioniste
François Mitterand. Sioniste viscéral, obscur et ayant des affinités
viscérale de par son passé et amitiés avec une vieille extrême-droite,
il n'eut rien de plus pressé sitôt élu que d'étendre l'amnystie aux
officiers et généraux pouttchistes, les rétablissant dans leurs dignités
et r'ouvrant leurs droits à la retraite confortable. En ce temps-là, il
n'était pas question de déchéance nationale ni d'indignité nationale,
s'agissant de gens qui ont porté alors-là des armes lourdes et
qualitativement évoluées contre la France au risque, eussent-ils réussi
leur coup, de faire couler des fleuves de sang. L'antinomie entre
l'affinité Sioniste et l'affinité fâchiste n'existe pas, elle n'a jamais
existé, même pas parmi les premiers dirigeants de l'état Sioniste
lui-même. Elle n'existe que dans les cerveaux à qui on a raconté des
fables et des romans faciles et binaires. Et si le Sionisme se
définissait des fois comme un nationalisme voire comme un fâchisme Juif
ou crypto-Juif?... Pas besoin de se dire fâchiste pour l'être, ce serait
même trop beau si chacun s'identifie tel qu'il est sans dissimulation,
mais il semble que la dissimulation, bien que de moins en moins soit
co-substancielle au Sionisme dès le départ.
Comment serions-nous si nous nous étions réveillés avec une présidente
au lieu du président? C'est en substance la question que posait Monsieur
le Curé d'ici, ce midi, parce que nous avons déjeuné ensemble. Il a fait
des frais, il a invité au restaurant les deux bénévoles en activité
aujourd'hui dont ma femme, une ancienne bénévole qui peut maintenant à
peine marcher, et moi par la même occasion, nous étions à une crêperie.
Nous ne parlions pas de politique même si c'était présent dans les
esprits, la conversation a porté pendant longtemps sur des problèmes
pratiques de la tenue de la paroisse, des choses qui ne me concernaient
pas directement. Puis une fois que ces sujets s'étaient épuisés, le curé
nous a dit avoir eu hier dimanche, des conversations un peu vives avec
certains paroissiens justement à propos de politique et du votte. La
question qu'il a posée, c'est un peu celle que je me suis posée,
anxieux, depuis samedi ou les jours précédents, mon intention première
était de m'abstenir, mais,... Les résultats eussent-ils été différents,
probablement j'eux passé une nuit de veille, les conséquences diverses
sur ma vie, pas facile à connaître. Quelles conséquences? J'eusse
éprouvé beaucoup de peine à continuer une vie quotidienne d'apparence
normale, la résignation m'eut coûté trop cher, je ne sais pas. En plus,
ma femme allait votter, elle avait arrêté son choix, anti-frontiste
depuis toujours, bien que traditionellement de droite, de famille
Gaulliste. Comment je me porte avec Macron? Pour l'instant certainement
mieux qu'avec Marine.
La question à propos d'Emmanuel Macron, pour moi, c'est la question de
savoir s'il n'est qu'un Manuel Valls intelligent et plus habile? Manuel
Valls fut-il à sa place, sa tortuosité Sioniste m'eut écoeurée assez
pour m'abstenir, Manuel Valls n'était pas pour moi le moindre mal
immédiat, peut-être était-il le pire.
Macron sera-t-il un Manuel Valls bis? Sans certitude, j'apréhende pour
l'instant qu'il ne se mette dans cette même doctrine de politique
étrangère répugnante, avec pour pendant, une politique intérieure
adéquate et cohérente avec elle. La désignation d'un ennemi extérieur
théâtralisé à fond est à mettre en corelation avec la théâtralisation
d'un ennemi intérieur élevé au rang du mal absolu. C'est à craindre,
d'ailleurs, cette hypothèse semble pour l'instant corroborée par les
déclarations de Macron sur ces sujets. Mais il y a une possibilité qu'il
en aille autrement. D'abord, cette situation de théâtralisation a
tellement duré qu'il est peu vraissemblable qu'elle perdure encore cinq
ans, trop de plomb dans l'aile. Cette politique Sioniste et
néo-conservatrice avec l'injonction de consensus qu'elle suppose et les
restrictions de libertés commence à faire murmurer, ça commence à
ressembler beaucoup à une tactique de contrôle social, à une tactique de
militaro-policiarisation du régime, les raisons invoquées ne tiennent
pas, la prolongation coûteuse au demeurant de l'état d'urgence n'est
même pas pertinente s'agissant des situations dites "terroristes" de
plus en plus difficiles à produire, adolescents, malades mentaux plus ou
moins relevant de la psychiâtrie, faute de bons éléments, au risque sans
cesse grandissant de manifestations de preuves sur ces menées opaques,
pas vraissemblable que ça dure encore cinq ans. Sauf si on se trouvait
d'autres ennemis et qu'on diversifiait les ennemis, mais ça resterait la
même chose, politique de petits troubles maîtrisés pour soutenir un plus
grand contrôle social avec déploiement militaro-policier important et
envahissant. Il n'est pas exclu qu'on recule ou qu'on hésite devant ces
politiques hasardeuses et anti-démocratiques. Quand j'ai entendu
partiellement le discours d'Emmanuel Macron après sa victoire, j'ai
entendu un peu de sincérité, "aimons la France" a-t-il dit, sur un ton
juste, la voix bien posée pour une fois, paraît qu'il prend des cours
dans ce sens. Si véritablement Emmanuel Macron veut tenter un
redressement, et je crois qu'il le veut, alors il a besoin d'un corps
social assez unanime ou pas trop désuni, ce redressement est impossible
je crois dans un contexte de troubles fussent-ils maîtrisés, sachant
qu'on ne pourra peut-être pas les maîtriser pour toujours. La guerre de
basse intensité, sauf à s'Israïliser carément, n'est pas soutenable pour
la France, elle coûte beaucoup trop cher et désunit le corps social. Si
un état brigand veut, pour ses raisons propres, que les autres l'imitent
dans le crime, ce n'est pas une raison pour que la France prenne
exemple sur les criminels. Donc, pour pacifier la société et rassembler
comme il dit, Macron sera porté s'il en a le pouvoir, à se confronter à
certains lobys pour qui le bien de la France et son équilibre sont
choses secondaires.
Après cette première raison d'espérer, donc le besoin de stabilité
intérieure, donc en même temps, le besoin de stabilité étrangère, il y a
une autre raison d'espérer. Les grands changements politiques, les
recompositions, les renouvellements importants, les situations de
majorité mouvante, la perspective annoncée de dissolution de l'assemblée
dans deux ans, autant de lieux de rupture où le militant Musulman peut
jouer son rôle et porter les causes qui lui sont chères et premières.
S'ils ont besoin de nous, ils nous entendront, il sauront nous entendre
si nous savons bien les questionner. La pire situation étant le
consensus non pas réel mais au moins apparent, et non pas du peuple
Français mais des responsables politiques, la pire situation au dehors
est le consensus de condominium qu'on tente de faire exister en cooptant
la Russie. Le meilleur ou le moindre mal est en France le vrai consensus
et détente populaire qui suppose justement pas l'injonction de
consensus, mais le vrai consensus est de liberté et donc liberté
supposant des enjeux. Pour redresser le pays, il faut un vrai consensus
et vraie liberté, celle qui n'exclue personne. Il faudra utiliser cette
liberté jusqu'au bout et avec la plus grande pugnacité, ne rien
consentir contre le droit, exiger par exemple, que la politique
étrangère Française reflète vraiment ce que veut le peuple Français dans
son ensemble et non plus le privilège de certains lobbis. Saurons-nous
exiger assez après des années ou des décennies de prosternation? Si la
France officielle n'a pas le courage politique de faire droit à nos
demandes qui au fond reflètent largement le voeu du peuple Français,
alors donc que la France ne se redresse pas, aussi simple que ça. A
prendre ou à laisser. Nous pouvons exiger, parce que notre exigence est
conforme à l'éthique basique. Si nos adversaire Sionistes manipulent des
gouvernements et exercent des contraintes déloyales pour que de grands
pays acquiescent à l'injustice, nous sommes d'autant mieux fondés à
exiger la justice, sans fléchir. Si nos adversaires tortueux font vivre
dans le monde l'étrange renversement des valeurs selon lequel, la
victime est coupable et le bourreau à plaindre, nous devons agir pour
que les valeurs renversées soient remis dans le bon ordre, la victime
n'étant pas à blâmer mais le bourreau devant paraître en justice les
mains liées. Et nous pourrons tenter de le faire si nous sommes
persuadés que notre cause est finalement la cause de l'Homme et de
l'humanité, la cause de la France et des Français, telle exactement est
la cause de la Nation Islamique dont l'absence politique et la vacquïté
déséquilibre le monde et le met dans le cahos.
Dans ce sens, il apparaît opportun de donner à Emmanuel Macron
l'opposition de gauche la plus marquée et la plus intense, parce que la
tendance malgré tout social-libérale et on va dire socio-bourge qu'il
représente bon gré mal gré, cette tendance aime bien une opposition de
droite forte, ainsi fait-elle passer plus aisément des réformes
anti-populaires. Si les choses restent en état, le Front National
n'ayant eu la majorité dans aucune circonscription, ses aptitudes à
attirer des candidats de droite traditionelle aux législatives
prochaines est faible, puisqu'elle apparaîtra comme un risque assez
certain d'échec électoral, ces gens-là sont carriéristes, ils
hésiteront. Il est donc permis d'espérer que le vaste centre qui préside
aujourd'hui subira une opposition de gauche aussi forte que l'opposition
de droite voire davantage. Or, la droite traditionelle avec François
Fillon s'est déclarée par sa bouche anti-Musulmane, que ça ne tombe pas
dans l'oreilles de sourds, il faut châtier la droite à cause de ces
complaisances.
Croissant de lune.
Sur ce que j'ai finalement fait hier, dimanche 7 mai, je n'en suis
satisfait qu'à demi, sans gloire, à contre-coeur, aucun enthousiasme, je
me suis résigné à votter Emmanuel Macron. Je m'ysuis résolu ou résigné à
partir de l'hypothèse non vérifiable par définition, qu'Emmanuel Macron
est le choix du moindre mal immédiat. Le moindre mal immédiat, ça ne
veut pas dire le moindre mal dans l'absolu.
En 2002, il y eut une configuration semblable, opposant Jacques Chirac à
Jean-Marie Le Pen, je ne vottais pas, parce que des circonstances m'en
ont empêché. Même pas au premier tour d'ailleurs. Je me suis déplacé en
hâte pour un travail, avec mon amie à l'époque, nous n'avions pas le
temps de faire les démarches, je ne pouvais pas anticiper. A ce
moment-là en 2002, sans cette circonstance, j'allais choisir Jean-Pierre Chevènnement au premier tour, en fait je me persuadais de ses chances.
Je suis même allé l'entendre dans une conférence quand il est passé à
Bordeaux, et à cette occasion, je lui ai même fait passer une lettre, je
l'interrogeais sur sa "laïcité" d'une part, et sur la politique
étrangère qu'il envisageait d'autre part, voilà ce qui me soutendait. Il
me répondit, en termes assez généraux, mais satisfaisants. Bon, il n'eut
qu'un faible score, ma voix ne lui aura pas beaucoup manqué. Sans mes
empêchements, au second tour en 2002, je suis pratiquement sûr mais
rétrospectivement de mon choix, en faveur de Jacques Chirac, mais avec
plus d'enthousiasme que cette fois-ci pour Macron. Donc, je ne pus pas
votter à ce moment-là, entre les deux tours, je fus gêné par les
manifestations nombreuses et on va quand-même dire couvertes par Chirac
ou encouragées. Ces manifs me gênaient aussi, parce qu'auparavant, il se
produisait en France des manifestations pro-palestiennes qui
commençaient à faire évènement, mais qui furent noyées et ont disparu
dans le flot du Front et de l'anti-Front. Il y avait quelque chose de
sain et de franc chez Jacques Chirac, voire même quelques signes pendant
son premier mandat d'une politique étrangère plus équilibrée bien que
très insuffisante que celle de son prédécesseur, le très Sioniste
François Mitterand. Sioniste viscéral, obscur et ayant des affinités
viscérale de par son passé et amitiés avec une vieille extrême-droite,
il n'eut rien de plus pressé sitôt élu que d'étendre l'amnystie aux
officiers et généraux pouttchistes, les rétablissant dans leurs dignités
et r'ouvrant leurs droits à la retraite confortable. En ce temps-là, il
n'était pas question de déchéance nationale ni d'indignité nationale,
s'agissant de gens qui ont porté alors-là des armes lourdes et
qualitativement évoluées contre la France au risque, eussent-ils réussi
leur coup, de faire couler des fleuves de sang. L'antinomie entre
l'affinité Sioniste et l'affinité fâchiste n'existe pas, elle n'a jamais
existé, même pas parmi les premiers dirigeants de l'état Sioniste
lui-même. Elle n'existe que dans les cerveaux à qui on a raconté des
fables et des romans faciles et binaires. Et si le Sionisme se
définissait des fois comme un nationalisme voire comme un fâchisme Juif
ou crypto-Juif?... Pas besoin de se dire fâchiste pour l'être, ce serait
même trop beau si chacun s'identifie tel qu'il est sans dissimulation,
mais il semble que la dissimulation, bien que de moins en moins soit
co-substancielle au Sionisme dès le départ.
Comment serions-nous si nous nous étions réveillés avec une présidente
au lieu du président? C'est en substance la question que posait Monsieur
le Curé d'ici, ce midi, parce que nous avons déjeuné ensemble. Il a fait
des frais, il a invité au restaurant les deux bénévoles en activité
aujourd'hui dont ma femme, une ancienne bénévole qui peut maintenant à
peine marcher, et moi par la même occasion, nous étions à une crêperie.
Nous ne parlions pas de politique même si c'était présent dans les
esprits, la conversation a porté pendant longtemps sur des problèmes
pratiques de la tenue de la paroisse, des choses qui ne me concernaient
pas directement. Puis une fois que ces sujets s'étaient épuisés, le curé
nous a dit avoir eu hier dimanche, des conversations un peu vives avec
certains paroissiens justement à propos de politique et du votte. La
question qu'il a posée, c'est un peu celle que je me suis posée,
anxieux, depuis samedi ou les jours précédents, mon intention première
était de m'abstenir, mais,... Les résultats eussent-ils été différents,
probablement j'eux passé une nuit de veille, les conséquences diverses
sur ma vie, pas facile à connaître. Quelles conséquences? J'eusse
éprouvé beaucoup de peine à continuer une vie quotidienne d'apparence
normale, la résignation m'eut coûté trop cher, je ne sais pas. En plus,
ma femme allait votter, elle avait arrêté son choix, anti-frontiste
depuis toujours, bien que traditionellement de droite, de famille
Gaulliste. Comment je me porte avec Macron? Pour l'instant certainement
mieux qu'avec Marine.
La question à propos d'Emmanuel Macron, pour moi, c'est la question de
savoir s'il n'est qu'un Manuel Valls intelligent et plus habile? Manuel
Valls fut-il à sa place, sa tortuosité Sioniste m'eut écoeurée assez
pour m'abstenir, Manuel Valls n'était pas pour moi le moindre mal
immédiat, peut-être était-il le pire.
Macron sera-t-il un Manuel Valls bis? Sans certitude, j'apréhende pour
l'instant qu'il ne se mette dans cette même doctrine de politique
étrangère répugnante, avec pour pendant, une politique intérieure
adéquate et cohérente avec elle. La désignation d'un ennemi extérieur
théâtralisé à fond est à mettre en corelation avec la théâtralisation
d'un ennemi intérieur élevé au rang du mal absolu. C'est à craindre,
d'ailleurs, cette hypothèse semble pour l'instant corroborée par les
déclarations de Macron sur ces sujets. Mais il y a une possibilité qu'il
en aille autrement. D'abord, cette situation de théâtralisation a
tellement duré qu'il est peu vraissemblable qu'elle perdure encore cinq
ans, trop de plomb dans l'aile. Cette politique Sioniste et
néo-conservatrice avec l'injonction de consensus qu'elle suppose et les
restrictions de libertés commence à faire murmurer, ça commence à
ressembler beaucoup à une tactique de contrôle social, à une tactique de
militaro-policiarisation du régime, les raisons invoquées ne tiennent
pas, la prolongation coûteuse au demeurant de l'état d'urgence n'est
même pas pertinente s'agissant des situations dites "terroristes" de
plus en plus difficiles à produire, adolescents, malades mentaux plus ou
moins relevant de la psychiâtrie, faute de bons éléments, au risque sans
cesse grandissant de manifestations de preuves sur ces menées opaques,
pas vraissemblable que ça dure encore cinq ans. Sauf si on se trouvait
d'autres ennemis et qu'on diversifiait les ennemis, mais ça resterait la
même chose, politique de petits troubles maîtrisés pour soutenir un plus
grand contrôle social avec déploiement militaro-policier important et
envahissant. Il n'est pas exclu qu'on recule ou qu'on hésite devant ces
politiques hasardeuses et anti-démocratiques. Quand j'ai entendu
partiellement le discours d'Emmanuel Macron après sa victoire, j'ai
entendu un peu de sincérité, "aimons la France" a-t-il dit, sur un ton
juste, la voix bien posée pour une fois, paraît qu'il prend des cours
dans ce sens. Si véritablement Emmanuel Macron veut tenter un
redressement, et je crois qu'il le veut, alors il a besoin d'un corps
social assez unanime ou pas trop désuni, ce redressement est impossible
je crois dans un contexte de troubles fussent-ils maîtrisés, sachant
qu'on ne pourra peut-être pas les maîtriser pour toujours. La guerre de
basse intensité, sauf à s'Israïliser carément, n'est pas soutenable pour
la France, elle coûte beaucoup trop cher et désunit le corps social. Si
un état brigand veut, pour ses raisons propres, que les autres l'imitent
dans le crime, ce n'est pas une raison pour que la France prenne
exemple sur les criminels. Donc, pour pacifier la société et rassembler
comme il dit, Macron sera porté s'il en a le pouvoir, à se confronter à
certains lobys pour qui le bien de la France et son équilibre sont
choses secondaires.
Après cette première raison d'espérer, donc le besoin de stabilité
intérieure, donc en même temps, le besoin de stabilité étrangère, il y a
une autre raison d'espérer. Les grands changements politiques, les
recompositions, les renouvellements importants, les situations de
majorité mouvante, la perspective annoncée de dissolution de l'assemblée
dans deux ans, autant de lieux de rupture où le militant Musulman peut
jouer son rôle et porter les causes qui lui sont chères et premières.
S'ils ont besoin de nous, ils nous entendront, il sauront nous entendre
si nous savons bien les questionner. La pire situation étant le
consensus non pas réel mais au moins apparent, et non pas du peuple
Français mais des responsables politiques, la pire situation au dehors
est le consensus de condominium qu'on tente de faire exister en cooptant
la Russie. Le meilleur ou le moindre mal est en France le vrai consensus
et détente populaire qui suppose justement pas l'injonction de
consensus, mais le vrai consensus est de liberté et donc liberté
supposant des enjeux. Pour redresser le pays, il faut un vrai consensus
et vraie liberté, celle qui n'exclue personne. Il faudra utiliser cette
liberté jusqu'au bout et avec la plus grande pugnacité, ne rien
consentir contre le droit, exiger par exemple, que la politique
étrangère Française reflète vraiment ce que veut le peuple Français dans
son ensemble et non plus le privilège de certains lobbis. Saurons-nous
exiger assez après des années ou des décennies de prosternation? Si la
France officielle n'a pas le courage politique de faire droit à nos
demandes qui au fond reflètent largement le voeu du peuple Français,
alors donc que la France ne se redresse pas, aussi simple que ça. A
prendre ou à laisser. Nous pouvons exiger, parce que notre exigence est
conforme à l'éthique basique. Si nos adversaire Sionistes manipulent des
gouvernements et exercent des contraintes déloyales pour que de grands
pays acquiescent à l'injustice, nous sommes d'autant mieux fondés à
exiger la justice, sans fléchir. Si nos adversaires tortueux font vivre
dans le monde l'étrange renversement des valeurs selon lequel, la
victime est coupable et le bourreau à plaindre, nous devons agir pour
que les valeurs renversées soient remis dans le bon ordre, la victime
n'étant pas à blâmer mais le bourreau devant paraître en justice les
mains liées. Et nous pourrons tenter de le faire si nous sommes
persuadés que notre cause est finalement la cause de l'Homme et de
l'humanité, la cause de la France et des Français, telle exactement est
la cause de la Nation Islamique dont l'absence politique et la vacquïté
déséquilibre le monde et le met dans le cahos.
Dans ce sens, il apparaît opportun de donner à Emmanuel Macron
l'opposition de gauche la plus marquée et la plus intense, parce que la
tendance malgré tout social-libérale et on va dire socio-bourge qu'il
représente bon gré mal gré, cette tendance aime bien une opposition de
droite forte, ainsi fait-elle passer plus aisément des réformes
anti-populaires. Si les choses restent en état, le Front National
n'ayant eu la majorité dans aucune circonscription, ses aptitudes à
attirer des candidats de droite traditionelle aux législatives
prochaines est faible, puisqu'elle apparaîtra comme un risque assez
certain d'échec électoral, ces gens-là sont carriéristes, ils
hésiteront. Il est donc permis d'espérer que le vaste centre qui préside
aujourd'hui subira une opposition de gauche aussi forte que l'opposition
de droite voire davantage. Or, la droite traditionelle avec François
Fillon s'est déclarée par sa bouche anti-Musulmane, que ça ne tombe pas
dans l'oreilles de sourds, il faut châtier la droite à cause de ces
complaisances.
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