Les socialistes, qui
mènent en permanence une politique à contresens, ont dénaturé la
proportionnelle qu'ils avaient instituée pour les élections législatives de
1986 et qui ne subsiste que pour les élections régionales. Ils l'ont dénaturée en se retirant des
régions où le front nationalrisquait de présider la région. Or c'était
commettre une quadruple erreur :
-
D'abord, c'était se dédire : Jean-Christophe Cambadélis
avait dit qu'il ne voulait plus redonner dans le piège Front républicain, et il
l'a poussé plus loin que jamais;
- ensuite,
c'était s'interdire de siéger dans une assemblée dont le mode d'élection permet
à toutes les sensibilités républicaines de le faire, dans le respect le plus
abouti du pluralisme ;
- il n'était pas
difficile au parti socialiste de fusionner ses listes avec les autres forces de
gauche. La chose était faisable dans le Nord, elle aurait également été
possible dans le grand Est ou en PACA.
-
-
- - - enfin, c'était agir inutilement, car à
supposer qu'on ait voulu éviter que le
front
national ne préside une région, il suffisait de faire comme on avait fait aux régionales de 1998 et de reporter au sein du parlement régional le vote pour le parti le mieux placé pour présider la région en dehors du front national. C'est d'ailleurs sans doute ce qui va se passer dans les régions où le Front national, quoique placé en tête du premier tour,fera moins de 40 %.
national ne préside une région, il suffisait de faire comme on avait fait aux régionales de 1998 et de reporter au sein du parlement régional le vote pour le parti le mieux placé pour présider la région en dehors du front national. C'est d'ailleurs sans doute ce qui va se passer dans les régions où le Front national, quoique placé en tête du premier tour,fera moins de 40 %.
En ACAL où je n'ai pas
voté pour le parti socialiste, je sais gré à Jean-Pierre Masseret de ne pas
s'être retiré. Malheureusement, il risque de ne pas être payé de retour en voix
pour son courage politique.
Dans le Nord-pas de
Calais-Picardie, Pierre de Saintignon a cédé aux instances de son parti et
c'est la région qui va le payer, car l'ADN du Nord, c'est d'être de
gauche ; si Marine le Pen gagne dans cette région, la tension risque de
monter. Garder une représentativité régionale de la gauche dans l'hémicycle
aurait garanti une certaine stabilité dans cette région qui n'avaitpas besoin
d'être divisée, car la misère industrielle en fait une poudrière, et la gauche
de terra nova a renoncé à y représenter le prolétariat. L'appareil solférinien
ne l'a pas permis et à la base, on n'a pas fini de s'en mordre les doigts.
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