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vendredi 28 août 2015

Quelques considérations sur le phénomène migratoire

1. Du pmoint de vue des droits de l'homme: peut-on interdire ou limiter les migrations dès lors que "la liberté d'aller et venir" est affirmée par un texte qui nous engage, au moins sur le plan déclaratif?
2. Du point de vue moral et économique:
  a) peut-on limiter la liberté de circulation des personnes si l'on ne met aucun frein à la liberté de circulation des biens, si une marchandise agricole produite en france fait le tour du monde avant d'atterrir à nouveau dans notre assiette ou si un ordre de change donné par un actionnaire, à son insu liquidateur du salariat autochtone, est donné  et exécuté plus vite que ne sera jamais organisé le trafic des passeurs?
   b) Les immigrés clandestins sont-ils les plus grands consommateurs de notre richesse nationale? Eux et "les travailleurs détachés" ne contribuent-ils pas au moins dans une mesure équivalente à la production de cette richesse?
       S'il y avait un lien essentiel entre immigration et pouvoir d'achat, comment expliquer que la radicalisation islamiste ait choisi pour terreau principal notre sous-prolétariat, autochtone ou immigré? L'islamisme en france concerne les laissés pour compte de l'éducation et du pouvoir d'achat.
3. Du point de vue de la civilisation: peut-on encore parler de civilisation:
     a) Si celle-ci n'assure pas sa transmission (cf. le point précédent), mais aussi
    b) si celle-ci est trop mondialisée pour être multiple? Car contrairement à la culture, la civilisation n'existe qu'en relation avec du multiple, après avoir existé par opposition à la barbarie. La civilisation est en effet le capitale ou le patrimoine d'une certaine ère géographique ou culturelle.
4. Choisit-on "de se faire grand-remplacer", ou bien l'immigration de masse est-elle un effet conjugué de la révolution des transports et de la déstabilisation des pays d'émigration, jointe à une propagande qui fait croire aux émigrants qu'ils trouveront un Eldorado dans les pays d'accueil, propagande dont on s'étonne qu'elle puisse emporter la croyance, étant donné quele monde peut être affamé ou privé de médicaments, il n'est presque nulle part sevré de moyens de communication.
4. Doit-on avoir une vision européo-centrée du phénomène migratoire dès lors que les pays qui souffrent le plus de ce phénomène sont actuellement la turquie, la Libye et la Tunisie, et en europe l'Italie et la Grèce?
5. La migration de masse produit-elle encore une conquête dans le monde post-colonial, où la conquête est l'influence et où les populations potentiellement invasives viennent de contrées qui ne sont pas entièrement homogènes?
6. Les vocations au terrorisme ne sont-elles pas le fruit éminemment prévisible du monde d'après la première guerre du golfe qui n'a jamais cessé ses ingérances gendarmesques depuis qu'il y a pris goût par cette première coalition de tous contre un? Accessoirement, les pays arabes ont mieux su se coaliser contre Saddam Hussein et depuis dans toutes les aventures américaines que la Ligue arabe, pourtant créée à cet effet, n'a su lever une armée pour défendre la Palestine? Par conséquent, les Arabes sont les premiers ennemis des Palestiniens, eux et non pas les sionistes, ils ne devraient jamais l'oublier.
7. Enfin, ne peut-on pas mesurer la baisse du niveau de la classe politique française à ce que le tombeur de Jean-Marie le Pen, l'énarque Philippot, à la tête d'un parti pour le patriotisme parricide, s'est récemment déclaré contre le droit d'asile comme il a affirmé sans autre forme de procès lors des élections européennes n'être pas du tout européen? (cf. son interview récente chez Jean-Jacques bourdin et son itterview de l'époque à l'émission: "Face aux chrétiens")?

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