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dimanche 8 février 2015

Les droits du créateur ou de la liberté d'expression et de la liberté de réception

Ma liberté d’expression s’arrête là où commence la liberté de réception d’autrui. Sommes-nous vraiment condamnés à bricoler des solutions cahoteuses? Oui, tant que nous nous complaisons dans l'incohérence. Non, si nous cherchons sérieusement à en sortir. La première incohérence, c'est que la laïcité, religion sans religion, affirmation par la négative, coquille vide, pierre angulaire du nihilisme, non seulement ne se reconnaît pas comme négation qui ne peut imposer des valeurs, mais voudrait, cette affirmation par la négative, s'imposer comme la seule norme positive. La deuxième incohérence, c'est que des religieux comme le prêtre qui nous ouvre ce cyberespace de liberté pour le dire, préfèrent, par haine religieuse, s'inféoder à la laïcité, choix du néant de préférence à l'être, affirmation de la préséance de l'existence sur la notion de Création, que reconnaître que, s'il y a une norme supérieure, ce n'est pas la loi naturelle comme ils l'ont récemment affirmé par homophobie, c'est le sacré. Le respect de cette norme commande qu'on ne touche pas au sacré et qu'on soit même prêt à défendre le sacré des autres pour défendre les droits du Créateur et l'idée qu'on se fait de "Dieu, premier servi", Créateur devant Qui Seul, nous devons nous incliner. La vie ne se met pas aux voi. La troisième incohérence, c'est, en revenant aux affirmateurs du néant que sont les laïcs et les républicains voltairiens qui font de l'antifanatisme en conchiant le sacré, qu'ils ne voient pas leurs propres contradictions. Eux qui ne croient pas au sacré, ils ont un sacré, la liberté d'expression, qui devient intouchable parce que sacré. Or toucher ce sacré-là, c'est précisément le pratiquer. S'exprimer contre la liberté d'expression, c'est pratiquer la liberté d'expression. Voilà à quoi ceux qui font de la liberté d'expression un absolu ne peuvent se résoudre. ET voilà ce que ne peuvent plus leur montrer leurs concitoyens religieux qui préfèrent leur haine des autres religions plutôt que de défendre les droits de dieu auprès de ces absolutistes des droits de l'homme. Or les choses étant ce qu'elles sont et l'homme ce qu'il est: ma liberté d'expression s'arrête là où elle empiète sur la liberté de réception d'autrui. Et c'est l'offensé qui fixe l'offense, même si c'est étouffant. Donc il s'agit de limiter la liberté d'étouffer, non pas d'ouvrir un droit à l'offense. Il s'agit de limiter la liberté de se victimiser, non pas d'ouvrir un droit au blasphème. Et il s'agit d'être intègre et cohérent, car il importe davantage d'être logique que d'être intelligent. La cohérence, la logique dévoilent mieux que l'intelligence et que de sinueuses allégeances interchangeables. Opinion produite en regard de cet article de RF sur le métablog, consultable à cette adresse : http://www.ab2t.blogspot.fr/2015/02/situations-chaotiques-solutions.html#co

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