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jeudi 14 février 2019

Crever l'abcès de l'antisémitisme

IIl est difficile d’aborder sereinement le problème de l’antisémitisme, surtout si l’on s’efforce de dépassioner le sujet. Car l’antisémitisme, après avoir provoqué un traumatisme historique de portée métaphysique, la Shoah, relève tout à la fois du tabou social devenu infraction pénale et délit d’opinion, et de la névrose spirituelle. Commençons par elle. L’antisémitisme est la névrose spirituelle de celui, chrétien ou musulman, qui s’englue dans l’ingratitude vis-à-vis de son père dans la foi, et qui détourne contre celui-ci le commandement visant à honorer son père et sa mère pour avoir longue vie sur la terre, autrement dit pour que la religion qu’il a héritée ou fabriquée à partir de son héritage ait une longue renommée basée sur des racines sainement assumées. Ni les chrétiens ni les musulmans n’auraient jamais dûêtre antisémites, car le christianisme et l’islam sont deux histoires juives qui ont réussi sous des modalités auxquelles les juifs ne pensaient pas, ce qui a provoqué l’ire des pharisiens, car l’antichristianisme talmudique a précédé l’antisémitisme chrétien, c’est un fait historique avéré. Mais il faut aller plus loin : ou bien la Shoah est le golgotha du monde, ou bien elle est un génocide comme les autres, si l’on peut dire, en banalisant les génocides. Pour moi, elle est le Golgotha du monde, c’est-à-dire qu’elle souligne l’élection du peuple juif en général et de chaque juif en particulier, élection qui lui vaut des envieux, mais qu’elle configure aussi le peuple juif à l’histoire du Messie qu’il n’a pas reconnu, tant son messianisme de la défaite était étranger à l’idée qu’il se faisait d’un Messie sauvant temporellement le peuple et même le genre humain. Le messianisme du Christ sert de baseaux deux histoires juives qui ont réussi et que sont le christianisme et l’islam, qui dominent le monde d’aujourd’hui, la civilisation du premier semblant doucement sortir de l’histoire (mais le christianisme est anhistorique et acivilisationnel), et la civilisation islamique tendant à remplacer cette ruse de l’histoire qu’est la civilisation chrétienne, perspective terrifiante à bien des égards. Cela posé, la Shoah était-elle une catastrophe européenne ? Indéniablement oui. L’Europe a tué ses juifs dans un paroxysme d’antisémitisme dont on pourrait dire que les deux faces sont Hitler et Bernanos. Bernanos concédait bien que l’antisémitisme ne menait à rien en politique, mais ne pouvait s’en départir. Il concluait qu’Hitler avait déshonoré l’antisémitisme sans sauter le pas que l’antisémitisme avait déshonoré la politique européenne. Car les juifs participaient du même ethos et du même « monde d’hier » à l’effondrement duquel stefan Zweig refusa de survivre, et au redressement duquel les élites juives – hier un Emmanuel Levinas, aujourd’hui un Jacques Attali, un Alain Finkielkraut, un Alain Minc, un BHL (malgré ses excès de parti pris et même ses crimes de guerre), ont largement contribué. je n’ajoute pas un zemmour ou un Goldnadel à ma liste de redresseurs et je préfère ignorer Élisabeth Lévy. Non, Garry Gaspary, les membres de ces élites juives ne sont pas des idiots utiles du christianisme. Ou alors il faudrait nous dire (et votre réponse m’intéresse d’avance) comment se caractériserait l’être juif qui ne serait assujetti qu’à la spécificité de son apport dans le monde. Car il va sans dire que chacun ne vaut, outre sa dignité intrinsèque qui est l’affaire de sa conscience et doit lui attirer de bons traitements de la part de ses semblables, que par ce qu’il apporte à l’humanité, d’où l’insondable nécessité d’être utile, dont l’apparent défaut fait le vrai malheur des chômeurs et des dépressifs. Mais une question reste à élucider : quel est le caractère spécifiquement européen qui a permis la Shoah ? Le messianisme chrétien est un messianisme de la crucifixion du Messie, l’islam n’y croit pas. Le messianisme chrétien a donc sciemment, même sous une figure païenne, voulu crucifier le peuple qui lui a donné son Messie en n’étant pas insatisfait de se venger contre l’insulte que l’antichristianisme juif avait adressé à ce Messie et à la Vierge dans le Talmud, quand il accusait l’Immaculée d’avoir été engrossée par le soldat romain Pantera et traitait le Christ littéralement de « fils de pute ». La violence est réciproque : la jalousie face à l’usurpateur dans l’antichristianisme juif, l’ingratitude dans l’antisémitisme chrétien, qui a relégué les juifs dans les métiers usuraires avant de les envier quand ils gagnaient de l’argent. Pourquoi ne traite-t-on pas correctement de l’antisémitisme ? Parce que le tabou social nous fait soupçonner d’insincérité quand on en traite, mais surtout parce qu’on part d’un postulat faux : le juif n’est pas plus nécessairement innocent qu’il n’est nécessairement coupable. C’est un des aspects défectueux de la théorie de René Girard : le bouc émissaire est innocent en tant que victime, mais il peut avoir sa propre histoire ccoupable. L’affaire Dreyfus est emblématique de ce présupposé : on peut douter de l’innocence de dreyfus sans être antisémite. Et de même aujourd’hui, on peut trouver que le Likoud israélien fait de la mauvaise politique sans être antisémite. On peut même être antisioniste avec les juifs religieux de la première partie du XXème siècle et penser qu’Israël ne devait pas être arraché parle laïcisme juif aux promesses divines. On peut continuer de penser que l’existence d’Israël risque de rester pour de longs siècles un point névralgique dans ce coin du monde et ne pas voir comment la paix pourrait se faire du fait de son existence, qui réveille les vieilles guerres bibliques pour la possession de la terre. On peut craindre, en se référant aux temps bibliques, une guerre de huit cents ans. On peut, dans le même temps, accepter le fait accompli de l’existence d’Israël, non par pragmatisme, mais comme un fait providentiel, la Providence ayant permis que Ses promessent lui soient arrachées par les laïques, en signe de la responsabilité humaine dans la politique. Réfléchissant à la paix, on peut prendre acte du fait que la solution à deux États est une impasse et penser qu’un État binational, confié à deux autorités pour l’administration de leurs citoyens respectifs, reconnaissant l’une et l’autre la nécessité de la paix civile, est la solution d’avenir, ne serait-ce que parce que le cœur battant de Jérusalem est un quartier arabe, sur lequel Israël n’a pas de souveraineté, mais la Jordanie. Vous dites, cher Philippe, qu’il ne faut pas médiatiser les actes antisémites. Achille a raison : « Réduire l’information sur les comportements outranciers de certains individus qui n’hésitent plus désormais à afficher leur haine envers ceux qui ne partagent pas leurs délires, ce serait un peu comme regarder ailleurs lorsque la maison brûle. » BHL a eu le premier l’idée ahurissante et loufoque de ne pas publier le nom des terroristes sous prétexte qu’on leur donnerait « le quart d’heure de célébrité » en vue duquel ils agissaient, s’ils ne le faisaient pas pour entrer dans le paradis d’Allah avec ses houris à la virginité toujours renaissante. C’est un peu comme si l’on disait qu’il faudrait faire oublier le nom d’Hitler alors qu’on ne cesse de le faire remonter à la surface de la mémoire collective. Pourquoi trois fois par semaine à la télévision française, des programmes continuent-ils de nous entretenir de ce sinistre personnage alors qu’on fait obstinément l’impasse sur Polpot, Staline ou Paul Kagamé ? Il faut médiatiser le présent, mais il ne faut pas surmédiatiser le passé. Il est ignoble qu’on ait orné d’une croix gammée le portrait de Simone Veil et il faut médiatiser cette ignominie, car c’est assimiler la vie de celle qui fut déporté à ceux qui ont causé sa déportation. Dussé-je paraître me fendre de ma petite indignation vertueuse, c’est aussiimmonde que le fait, pour l’abbé Xavier Beauvais, curé de l’époque de Saint-Nicolas du chardonnet, de s’être entremis sur le trajet qui conduisait Simone Veil à l’Académie française en lui criant : « Repens-toi, Simone. Ton fauteuil sera entaché du sang des enfants qui n’ont pas vu le jour à cause de ta loi. » On ne devait pas faire porter le crime d’enfants non nés, un crime commis de tout temps, à une femme qui s’était contentée de le dépénaliser parce que la pénalisation n’y changeait rien et ne faisait qu’ajouter du mal au mal. En oubliant qu’elle n’était pas la seule signataire de la loi qui portait son nom même si Jacques chirac y était plutôt défavorable, on établissait le même parallèle douteux en suggérant que celle qui avait subi la déportation ne pouvait pas prendre sur elle de couvrir de son nom des avortements qui ne seraient plus pénalisés. On ne devait pas faire ce parallèle, mais on ne devait pas non plus faire de Simone Veil une icone de l’avortement en surmédiatisant l’héroïsme qui aurait été le sien de porter cette loi. Il n’y a pas d’héroïsme à légiférer sur le malheur et l’avortement n’aurait jamais dû devenir de confort. C’est pourquoi faire de Simone Veil notre nouvelle Marianne est une mauvaise idée. Simone Veil n’est pas une icone. Mon indignation n’est assortie d’aucune remarque de ce genre s’agissant du découpage de l’arbre planté en l’honneur d’Ilan Halimi. Cette recrudescence d’antisémitisme en pleine crise des Gilets jaunes est à me dégoûter, non de leurs revendications, mais de ne pas avoir fait suffisamment crédit à ma première idée lorsqu’est apparu ce mouvement, que la force dont ils étaient détenteurs à travers l’automobile qui les forçait symboliquement à posséder un gilet jaune, était potentiellement vecteur d’une violence qui devait inciter à la prudence face à ce nouveau poujadisme des classes moyennes prolétarisées. Publié sur le blog de Philippe Bilger au pied de l'article: "Marianne, Simone Veil et les antisémites": https://www.philippebilger.com/blog/2019/02/marianne-simone-veil-et-les-antis%C3%A9mites.html

4 commentaires:

  1. Transmis par le Croissant de lune.


    Mon Torrentiel,

    Des tags t'auront suffi.
    Tu tenais tant au mouvement des Gilets Jaunes que tu ne voulais rien
    entendre du racialisme ou confessionalisme qui s'exprimait parfois à
    travers certains leaders, c'était pas un problème pour toi. Quelques
    tags anti-sémites ont suffi à te bouleverser, on peut dire que ton coeur
    ne bat pas longtemps pour une cause, belle inconstance. D'habitude,
    enfin parfois tu réfutais le vocable anti-sémitisme mal aproprié si on
    veut isoler l'hostilité aux Juifs en tant que religionaires ou
    population, mais voilà que tu l'emploies sans peine, pourtant il reste
    inaproprié.



    Tout ça à cause du problème de la filiation et du père. Eh bien non, il
    n'y a pas filiation ou paternité. Jésus, le fils de Marie descendait du
    roi David selon une généalogie Biblique reprise par les savants
    Musulmans, et Jésus cite Abraham, Ibrahim comme père. Pareillement,
    Mohammed remonte à Ibrahim "Alayhouma assalati wa assalem". Et comme
    Jésus, Mohammed valide les prophètes de la Bible, ils sont tous
    reconnus, ils sont nombreux. Et pareillement, Jésus s'emportait contre
    ceux qui ont tué les prophètes, bien que s'en réclamant dans la forme,
    le premier des prophètes étant Ibrahim. Jésus et Mohammed reviennent aux
    prophètes, les confirment, les valident et les poursuivent, loin du
    suivi allégué mais formelle qui est une autre façon de tuer et d'exclure
    les prophètes, de la part de ceux qui sont dans le sillage de devanciers
    qui s'en moquaient. Je ne comprends pas ton affaire permanente de
    filiation ou paternité ni ta validation d'un peuple particulièrement
    élu. Et pourquoi serait-il élu permanent sans jamais perdre l'élection?
    Cette casuistique est-elle partagée ou n'y a-t-il là qu'un soliloque et
    une conversation entre le Torrentiel et lui-même? Un peu comme
    l'histoire de la justice et de la fraternité, quand on se parle à
    soi-même on trouve tout raisonnable.



    Voilà que tu prends tes distances avec les gilets jaunes à cause de tags
    incertains, un peu comme si jamais, mais jamais il n'y a d'évènements
    suspects et false flags. Surtout que là, ils sont aisés à faire,
    dessiner des croix gammées la nuit, n'importe qui peut, y compris un
    agent ou un manipulé et ennivré pour ce faire, couper un arbre dans
    pendant la nuit, n'importe quel agent peut le faire, et tout ça étant à
    peu près dans le même temps, et peut-être la même nuit. Et voilà que tu
    parles de la shoa en oubliant allègrement qu'il y a exploitation
    politique évidente de la shoa, à l'encontre de gens qui n'y pouvaient
    rien à ces choses, et si la shoa est affaire Européenne comme tu
    l'affirmes, pourquoi ne vas-tu pas jusqu'au bout et valider le principe
    d'une réparation Européenne, Allemande et autre de la shoa? Non, on
    trouve ordinaire que le peuple élu en permanence, si c'est bien ses
    descendants dont il s'agit, installe une entité politique forte et
    supérieurement armée, c'est pas gênant pour ta pomme, seuls des
    Arabo-Musulmans en pâtissent. Et la shoa à venir se nommera comment et
    au détriment de qui?

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  2. (Suite)

    Donc s'il y a un peuple élu en permanence, objectivement, on ne peut
    plus faire de politique, voilà le partisan du référindum d'initiative
    populaire qui met des limites à la souveraineté populaire et nationale.



    Je ne crois pas moi que les gens haïssent particulièrement ceux qu'on
    nomme Juifs, en revanche, comment tolérer ces intellectuels cooptés et
    ces responsables si nombreux et dirigeants? Jusques et y compris sur
    l'affaire de l'usure, l'église aurait confiné les Juifs dans l'usure
    affirmes-tu. Chose impraticable, puisque tous les Juifs ne pouvaient pas
    en faire métier, un peuple tout entier de prêteurs, ça n'existe pas.
    Mais cette affaire du prêt ou parfois de l'usure, elle était déjà aux
    temps Bibliques, mentionnée maintes fois, pourquoi l'Ancien Testament
    évoque tant le prêt puisque la population supposée arrivée d'égypte
    avait peu de monnaie? C'est qu'il y avait déjà parmi eux des patriciens,
    la Bible va jusqu'à permettre le prêt contre intérêt aux seuls
    étrangers, étrangers au peuple s'entend, étant ce prêt interdit entre
    enfants d'Israël. D'autres éléments vont dans le sens d'une loi
    assymétrique. J'ai trouvé un document assez vraissemblable, de Youssef
    Hindi, selon lui, le métier de prêt monétaire est copié des Babyloniens,
    pionniers du métier et probablement pionniers de la monnaie. Il va même
    plus loin et c'est consternant, il allègue que le nom Jéovah est un
    emprunt et une autre divinité. Finalement, Jésus parle-t-il de Jéovah?
    Je n'en suis pas si sûr. Au moment de la crucifiction que tous les
    Musulmans ne nient pas, sujet d'interprétation et divergeance, Jésus
    apelle comment Dieu? Il l'apelle "Eli, Eli, lima sabactani", mais selon
    Youssef Hindi, Eli ou Allah est un nom commun, le Dieu, tandis que
    Jéovah est nom propre, savoir mais c'est à écouter.



    https://www.youtube.com/watch?v=iSQtz1Bjhnw

    Croissant de lune.

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  3. De Garry Gaspary sur le blog de Philippe Bilger:
    « @ Julien WEINZAEPFLEN
    La Shoah n'a aucune portée extraordinaire, si c'est bien le sens que vous donnez au terme métaphysique. Rien de plus tristement banal dans l'histoire de l'Occident que l'extermination des Juifs, rien de plus tristement banal dans l'histoire du crime que de se servir des outils qu'offre l'époque pour le commettre : la Shoah n'est que l'extermination des Juifs à l'ère de l'industrie avec toute l'organisation, toute la puissance que cette dernière permet.
    Ce qui a un semblant de portée métaphysique - si tant est que ce mot ait réellement un sens, et je pense personnellement qu'il n'en a aucun - c'est le Juif en soi. Le Juif est le prétexte, voire le contexte qui donne du sens au total néant qu'est la métaphysique. Dit autrement, si le monde chrétien est impossible, ce n'est pas parce que le monde chrétien est un oxymore, un paradoxe que toute la métaphysique historique a échoué à résoudre, mais bien parce que l'existence du Juif dans ce monde rend cette existence impossible. L'antisémitisme n'est donc pas une névrose chez le chrétien, c'est la norme, et l'antichristianisme talmudique n'est que la réponse à cet antisémitisme chrétien primordial (dois-je vous rappeler que pour Saint Paul, Juif et Grec, c'est kif-kif, et que donc la Loi qui fonde l'identité juive est "métaphysiquement" abolie, l'Eglise s'étant chargée à travers l'Histoire de montrer au monde ce qui signifiait réellement, autant dire physiquement, l'abolition "métaphysique" de l'identité juive ?).
    Mais, pour paraphraser un autre antisémite, Bernanos cette fois-ci, il y a effectivement un problème juif. Le Juif s'est progressivement mis à croire au monde chrétien, le Juif s'est progressivement mis à croire que la métaphysique était fondée, le Juif s'est progressivement christianisé, le Juif a progressivement abandonné la pensée juive pour le non-sens chrétien. Et prétendre comme l'a fait ici boureau que les élites juives françaises s'expriment en tant que juifs, prétendre que, pour analyser littéralement le terme expression, lorsqu'on presse les Zemmour, Finkielkraut, etc. ce qu'il en sort est de la judaïté, de la pensée juive, c'est soit être un ignorant, soit être un menteur. Les seules fois où les élites juives s'expriment en tant que Juifs (et je souligne ici la différence que je fais entre l'expression en tant que Juif et l'expression en tant que juif), c'est lorsqu'on les interroge à propos d'actes antisémites.
    Et donc oui, quand les Juifs ne parlent pas d'une actualité marquée par l'antisémitisme, ils sont devenus les idiots utiles du christianisme.

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  4. (Suite)

    On peut en apporter la preuve en répondant à la question de vamonos : pourquoi les jeunes et moins jeunes d'origine africaine éprouvent-ils de la haine envers les Juifs ? En grande partie à cause de l'existence de l'Etat d'Israël, et l'Etat d'Israël aurait tout simplement été impossible sans l'aide américaine. Une aide américaine qui n'avait rien de judéophile puisque son but était alors de mettre fin à l'expansion galopantes des régimes communistes dans les pays arabes du Moyen-Orient en y transformant la haine politique de l'impérialisme occidental en haine religieuse du Juif. Les Etats-Unis ont ainsi collaboré avec plusieurs mouvements islamistes terroristes qui se sont finalement tous retournés contre eux.
    Car l'espoir réside en effet dans le fait que les Juifs sont les idiots utiles... d'idiots.
    En conclusion, qu'est-que l'être juif ? C'est l'être tel que l'a défini Heidegger (on appelle cela l'ironie de l'Histoire...) et tel que l'a effectivement reconnu Levinas. C'est l'être capable de se transcender dans un monde, et donc dans le souci de l'Autre qui appartient au monde. Tout le dépassement, la transcendance de l'être ne se situe pas dans l'abstraction du monde comme le prétend la métaphysique folle et chrétienne, mais, au contraire, dans l'appartenance au monde, dans l'être-au-monde. »

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