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lundi 19 novembre 2012

La dissolution des partis

Ce matin, en discutant avec mon instructeur de locomotion, lui est venue cette remarque que je trouve tellement juste et pleine de bon sens que c'est par elle que je reprends ma chronique, trop longtemps interompue, des "inaperçus de l'actu". "si vous et moi fondions une association et qu'ensuite, nous magouillions pour que telle motion que nous défendrions passe contre l'avis de la majorité des adhérents de notre association, celle-ci serait immédiatement dissoute. Or à quatre ans de distance, nous avons eu droit aux magouilles du PS et à celles de l'UMP dans la désignation de leur Président ou de leur secrétaire général. Si les partis politiques étaient traités en France comme des associations de droit commun, un cas comme celui-ci entraînerait immédiatement leur dissolution. Mais il y a mieux: si nous, citoyens français, au lieu de râler contre ces appareils cooptés, au lieu de regarder faire, nous agissions, ce ne serait pas, aujourd'hui, Fillon qui porterait plainte contre copé ou copé qui porterait plainte contre fillon, ce serait n'importe quel citoyen ou colectif de citoyens, qui porterait plainte contre x et pourrait entraîner, par son action militante, la dissolution d'un parti d'autant plus impardonnable d'être fraudeur qu'il tire sa légitimité de l'élection. Et quand on serait arrivé à dissoudre tous les partis politiques (car il n'y en a pas un pour rattraper l'autre), on serait enfin mûr pour la sixième république. La France n'a rien à envier aux pays africains." Je dirais même qu'en son temps, lors de l'élection contestée de Martine aubry contre Ségolène royal, la comparaison m'est venue que Martine aubry dirigeait le Parti socialiste avec la même légitimité que Georges bush (junior) avait eue pour présider les Etats-Unis lors de sa première élection en 2000. Or Martine aubry n'aurait certainement pas aimé être comparée à georges bush. Mais ça n'a jamais dérangé ces bons "petits soldats" que sont les militants socialistes, qui ne sont pas plusperturbés, à ce jour, d'être représentés par Harlem désir, lequel en appelait à l'élection du premier secrétaire de son parti par les militants avant que l'association de Martine Aubry avec Jean-Marc ayrault n'aboutisse à le faire désigner contre Jean-christophe cambadélis. Mais retenons la proposition de mon instructeur de locomotion : pourquoi ne pas organiser un collectif de citoyens pour déposer une plainte contre x en commençant par l'UMP pour aboutir, de proche en proche, à la dissolution de tous les partis vermoulus, qui ne représentent plus, tous autant qu'ils sont, que leurs appareils et qui, étant censés "concourir à la démocratie interne" au sein de notre république, ne sont même pas capables d'organiser la démocratie interne en leur sein ? Et pourquoi ne pas nous réunir à quelques étudiants de "sciences po" pour imaginer et promouvoir de nouvelles institutions pour une "sixième république" ? Des institutions qui soient un peu plus révolutionnaires que la proposition montebourgeoise ou mélanchonienne de retour à une République parlementaire ! Je me tiens à la disposition de toutes les bonnes volontés qui voudraient aller dans ce sens. ON peut me contacter à mon adresse courriel : Julien.weinzaepflen@numericable.fr